FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Novembre 2024 Partager sur Facebook
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  • c'est St Louis Bâle lĂ -bas
  • Mardi 19 Novembre 2024
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    La semaine dernière je parlais ici de mon collègue François et ce matin bingo il est à Bourogne, ça fait des années qu'on s'est pas vu. Quand Buffa a arrêté il n'a jamais été muté chez JP à Lyon, il est toujours resté là, il a 23 ans d'ancienneté c'est plus le petit jeune que j'ai connu.

    Je ramasse une couverture à Grandvillars et je file à l'usine. C'est Alex qui me charge, faut qu'il se refasse la main, Fabrice surveille. Quand c'est fini on va boire le café évidemment.

    J'ai largement le temps de faire chauffer une soupe conjugale et à 13h je suis à Aspach. Le client est le sosie de l'excellent Philippe Rebbot mais en plus vieux, la même dégaine . Il y a pas mal de bazar, j'y passe un moment. La maison est devant un grand champ de maïs, maïs récolté mais la rue est un tas de boue. Le client râle contre le paysan, il me dit qu'il a passé un coup de lame mais vite fait. Moi je pourris juste mon chariot, c'est pas bien grave.

    Ensuite je vais du côté de St Louis, la maison du client est dans l'alignement de l'aéroport Bâle-Mulhouse, pour les passionnés d'aviation civile le spot est terrible, pour y habiter faut aimer le bruit des réacteurs. Le papy me laisse faire mon truc. La pluie arrive quand j'ai fini. La météo avait annoncé une journée de pluie, moi j'ai rien vu.

    La dernière livraison du jour est à Wittenheim, pas loin de la grande zone commerciale. Je suis un peu en avance, la cliente rentre dans les 5 minutes. Elle voudrait que je rentre tout dans le garage, sauf que la descente est très prononcée, c'est presque impossible de poser les palettes, je pose, sors les fourches et je pousse, le carrelage est bien lisse ça va tout seul. Quand je m'en vais il fait nuit bien sûr. Je recule et c'est le drame, j'entends un gros crac, je pense que j'ai bousillé le carénage côté passager, je descends avec ma lampe... purée j'ai juste gratté le marche-pied mais en dessous. Faut se coucher sous le camion pour le voir, putain c'était ma carte chance, j'aurais arraché le marche-pied c'était pareil. Je déteste manœuvrer de nuit, je sais pourquoi.

    Je me rentre à Bourogne par Dannemarie ; au quatrième top de 19h je suis garé, tip top.