Carnet de bord de Juin 2019 | Partager sur Facebook |
Réveil 6h le bistrot est ouvert je vais boire le café et zou ! Depuis Madrid la jauge à gas-oil clignote en rouge. Ça me fatigue cette histoire, m'en fous, no stress, j'ai décidé d'en mettre à Burgos et basta ! A 30 bornes de la station tout s 'éteint, « autonomie 0 km ». Bon. Je vais enfin pouvoir faire un vrai plein ? Mon cul Paul ! 572 litres, sur un réservoir de 700. Sans déconner ? Vais me garer, déjeuner et me doucher. 2€ la douche, ça vaut pas plus. Quand le compteur est revenu à zéro j'y retourne.
A 11h et demi je suis à Bilbao, le cariste me reconnaît, je lui demande s'il a besoin de mon toro pour dégerber des palettes comme l'autre fois, on fait copain-copain et il me fait mettre à quai direct. Ils sont deux, son collègue va chercher les caisses et lui les bourre dans la semi au tire-pal électrique. A midi et demi je me casse, chargé complet, j'adore ce job.
Pour éviter de faire 50 coupures dans la journée, j'ai fait 15 à quai, je tire jusqu'au bout de la période, ça m'amène vers Biarritz, il est 14h, je mange un bout.
La question du jour c'est Bordeaux. J'approche il est 17h et des boulettes. Sur Maps c'est rouge de partout. Ça fait chier je suis loin d'avoir fini mes heures, tant pis j'y vais. C'est particulièrement pénible, 40 minutes pour traverser. Tu dis ça à un mec de la Ruhr ou de Paris il rigole.
L'objectif c'était d'arriver à Barbezieux, j'ai 9h45 de volant, et j'aime pas cette usine, je pousse jusqu'à l'Imprévu à Vignolles. Posé avec 9h55 de guidon, nickel-chrome.