FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mai 2021 Partager sur Facebook
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  • le jour se lève sur la Galice
  • Jeudi 20 Mai 2021
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    Le troquet est fermé et je me suis renseigné hier soir, il n'y a pas de douche donc à 6h je me casse. Je roule une bonne heure, à nouveau je me sers de Truckfly, je trouve un resto avec de bons avis dans les Asturies. Le troquet est tout près de l'autovia, tu repasses dessous, un rond-point et c'est juste en face. Je déjeune, tout est nickel, assez chic même, je demande une douche au serveur, il m'explique que c'est de l'autre côté de la route et que c'est gratuit. Je crains le pire, de l'autre côté de la route, ouvert aux quatre vents et gratuit, je regrette déjà. Que nenni ! La douche est dans un local rutilent, carrelé du sol au plafond, c'est visiblement neuf. Purée j 'ai payé 2€60 pour un grand-crème, un croissant et une douche, je reviendrai ! Je dis ça, j'en sais rien. C'est le sel de ce métier.

    La météo a changé, il fait grand beau, je suis moins stressé que la semaine dernière. Ah si, le truc qui saoule, mon télépéage est repassé au rouge ! Procédure habituelle, je le débranche, j'enlève la pile, je le rebranche au bout d'un moment, mon cul Paul ! Il est toujours rouge. Bien sûr je suis à Bilbao, pile poil à l'endroit où il faut raquer. Pas grave je paye avec ma carte. Je mange un bout en vitesse un peu plus loin et j'appelle la hot-line AS24, la fille me dit qu'il y a deux immat' pour cet OBU et que donc le système en refuse un. Et bien sûr ce con de truc a refoulé le FF096NJ. Le machin aurait pu refusé le 6959 FM 90 c'était mon F12 intercooler en 90-91... Bref, je rebranche, ça marche.

    J'ai rendez-vous avec Lorenzo chez le même marchand de matériaux que la semaine dernière. Il y a des travaux sur la route au-dessus, le mec qui fait la circulation alternée ne comprend pas que je veuille descendre dans le trou. T'inquiète grand, c'est cool, je sais où je vais. Quand je passe il fait des yeux ! Il me prend pour un dingue. Cette fois il n'y a pas de bagnoles mal garées, je fais demi-tour et j'envoie un whatsapp à Lorenzo, il me répond qu'il arrive dans le quart d'heure.

    Le même mec que l'autre jour arrive, il me demande si j'apporte l'autre piscine, il a l'air au courant, il m'ouvre une porte et je me vide. Le concessionnaire du cru arrive, on fait le contrôle ensemble.

    La dernière piscine de la semaine est à Andoain pas loin de la frontière française mais le client ne sera présent qu'à 16h30. Moi j'avais donné 17-19h donc ça me va. J'ai le temps de boire mon café de l'après-midi par là le long.

    Lorenzo m'a donné la «  ubicacion » Maps d'une petite zone, je m'enfile là dedans en confiance. Bouhhh, je vais voir à pied, je trouve à me retourner, gros coup de bol. En fait je crois bien que je déteste le Pays Basque espagnol, il n'y a que des petites zones indus tordues. Je trouve à me garer de l'autre côté des bâtiments je suis à 200m de la maison. Le client s'appelle aussi Iñaki, on devait tout se péter à la main mais le grillage tient par des colliers rilsan, il les coupe, ça va tout de suite mieux. En deux voyages la piscine est livrée, remorque vide. Hasta luego.

    Demain on recharge dans le 40, il faudrait griller une troisième 10h pour monter à Castets, c'est mal.

    Je repasse la frontière du pays qui m'a vu naître, le pauvre il ne méritait pas ça, et je m'en vais couper et souper à Bayonne chez Mattin. Prononcez matine, comme les œufs. Formidable adresse.

    Je me gare avec 8h50 de volant pour 705km, optimisation à mort.