Carnet de bord de Janvier 2022 | Partager sur Facebook |
La journée commence par un drame, les douches sont en travaux ! Putain, je retourne me coucher ! Nan allez va, à 6h45 je suis chez les Mousquetaires, le gardien peu aimable, me donne une galette lumineuse. Elle sonne dans le quart d'heure. Je me vide une moitié de remorque. Le contrôleur est un vieillard, il a les mains qui tremblent, il enlève une bouteille pour la scanner et n'arrive plus à la remettre. C'est sympa de repousser l'âge de la retraite, et c'est qu'un début...
Au quai d'à côté un chauffeur Jacky vide aussi, lui il colle toutes les palettes les unes contre les autres. Le contrôleur lui demande comment il va scanner les étiquettes. Visiblement le gars, qui a bien la cinquantaine, n'a jamais vidé dans une base. C'est étonnant, chez JP ils ne font que ça. Bref, il est bon pour recommencer et espacer les palettes. A mieux regarder, il a quand même une bonne tête de vainqueur. Oui je sais c'est mal de critiquer son prochain.
Je vais récupérer mes Europe et je file à l'autre entrepôt.
Grand moment de solitude, je présente mes papiers au réceptionnaire, « tu as bien lu l'adresse de livraison ? » Oups ! Cet entrepôt est à moitié vide, ils ont ouvert un truc dans la ZI Croix de Metz. Demi-tour. J'avoue que je n'ai pas regardé l'adresse, je suis venu ici parce que je connaissais et voilà. Si dieu existe il m'a puni de m'être moqué de l'autre. Bon heureusement c'est pas loin. En plus la sortie Croix de Metz est fermée, faut sortir de l'autoroute ici, l'honneur est sauf. Donc arrivé au bon entrepôt on me donne un quai de suite, ça file. Ici pas de parc à emballage, on récupère les Europe sur place, parfait.
Comme d'hab' Laurence m'a envoyé mon retour hier soir, on va aux transports Vigneron à Ludres. Coup de bol, ils sont agréés PFM, je me débarrasse de mes vides et je recharge sur place. Sur place pas tout à fait, je dois charger dans un truc de l'autre côté de la zone. C'est un vieux bâtiment, ici ils mettent en big bags le sel de déneigement. Je fais le tour, je ne trouve personne, le désert. Je finis par dégoter un gamin qui me dit que ce n'est pas là, ça doit se charger au-dessus chez ID logistics. Ça doit, mais bien sûr, des big bags de sel alors qu'il y a plein la cour. Je téléphone chez Vigneron, je parle à la fille de l'affrètement, elle se renseigne. Dans les 5 minutes un gars arrive, il s'excuse. Il est en panne avec une machine, tu m'étonnes avec le sel et l'humidité tout est pourri. Après ça va bien vite à charger, on n'ouvre qu'un côté, son Fen est rongé par le sel mais il prend les sacs trois par trois, en 25 minutes c'est chargé.
Je redescends jusque du côté d'Epinal, je casse la graine. Arrivé à Luxeuil j'appelle Cyrille pour savoir s'il a du taf pour moi demain matin, non puisque je vais chez Wat. Cool ! Je vais pouvoir faire une grosse coupure à Baume les Dames. Nan je déconne, je me rentre. A 15h30 je suis à Bourogne, la Fiesta qui n'a pas tourné depuis trois semaines démarre au quart de tour. Venga !