Carnet de bord de Juillet 2022 | Partager sur Facebook |
Café croissant douche gratuite, venga ! A 9h je suis à nouveau à Alpicat, c'est ma destination en ce moment. La rue est un peu bizarre, elle fait une chicane, puis tombe sur un terrain vague, je suis obligé de prendre une avenue et la rue recommence de l'autre côté du terrain vague. J'ai tourné deux fois ne voulant pas croire le GPS, ça me semblait impossible. Je devrais le savoir, pour les adresses en Espagne rien n'est impossible. La maison est un « chalet » mitoyenne des deux côtés, le jardin est donc enclavé, Miguel a fait venir une grue commaç. Il me raconte que le camion-grue vaut 600000 €, lui le loue 100 balles de l'heure. Il y a intérêt que le pelliste soit bon pour faire le trou et évacuer la terre sinon c'est vite un gouffre financier. En trois coups de vérins la piscine est sur le terrain. Quand c'est fini on signe les papiers, je lui demande quand est-ce qu'on se revoit, il me dit qu'il n'a rien vendu, qu'il n'a rien en vue. Madrid rien, Lérida rien, ça craint un peu pour moi. On le sait en août les Espagnols « se vayan a la playa » etpicétou.
Je referme la caravane et je prends la route de Solsona. J'adore cette route, c'est la Catalogne reculée, des bleds isolés, des petits champs de blé entre les rocailles à perte de vue. A 11h30 je suis à l'usine de meubles. Quand je donne mon numéro de commande à la chica à l'entrée, elle grimace. Elle me dit d'aller voir au quai. C'est pas trop bon signe...
Bizarrement il n'y a pas un camion, je vais voir un cariste, il y a bien un voyage en attente pour Dijon mais c'est un numéro de commande supérieur au mien. J'ai comme dans l'idée qu'ils se sont burnés quelque part. Le gars me dit d'attendre un peu, il fait au mieux, je peux me mettre à quai en attendant. Cool ! Boh en fait ça a bien marché, à 13h30 je m'en vais avec 24t de sciure collée.
C'est de la sciure mais pas en vrac, les palettes sont sur deux, ça monte sous le toit, il y a pas mal de roulis dans les virages, je descends piano-piano jusqu'à Manresa. Ensuite c'est la C25, chargé lourd tu fais pas trop le malin.
Comme toujours je passe au gas-oil à Figueras à la Petrem. Première pompe le lecteur de carte est muet, ouh ça commence à me faire chier ça. La semaine dernière carte coincée, cette fois ça déconne aussi, je fais un tour gratuit pour changer de piste mais va falloir que j'aille faire le plein ailleurs à l'avenir.
On est mercredi, il est 18h, je n'ai pas eu de programme, j'appelle Pauline mais je connais la réponse. Le boulot a considérablement baissé, pas d'Espagne dans 15 jours, si les commerciaux n'ont rien vendu, fatalement... Je ferai un peu de fret ça me changera.
A 19h je suis à Sigean, chez anciennement la Vosgienne le parking est blindé de camions, je trouve une tite place, tout bien.