FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Septembre 2022 Partager sur Facebook
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  • Montpellier, merdier, ça rime
    bouhhh !
    Sète, toujours
    ça devient une habitude
  • Mardi 20 Septembre 2022
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    Je décolle à 7h c'est limite limite avant le bouz. Le quartier où je vais livrer est en travaux, plein de rues barrées, pour faciliter le truc il y a une voie ferrée avec des ponts à 2m80, maps ne comprend pas pourquoi j'y vais pas... Je laisse le camion et je vais voir à pieds. Je repère bien les rues, un coup à droite, un coup à gauche... J'arrive à me retourner juste devant un des ponts. C'est un très vieux quartier résidentiel, très peu de terrain, la piscine sera vraiment au bord du trottoir. Le client veut à tout prix emporter les tôles à l'arrière, je propose de les descendre dans le trou c'est plus logique. Il refuse. Bon ok, ben démerde-toi alors, je coupe les feuillards et je le laisse se faire chier tout seul, je descends le reste pendant ce temps. Je ne suis pas vache quand même, je lui file un bon coup de main pour les margelles, les colis et le sable du filtre.

    Je repars sur les coups de 9h, la circulation ne s'est pas arrangée bien sûr, c'est le jeu ma pauvre Lucette.

    Vers 11h je suis à Roujan, petit lotissement coquet, maison soignée, BM X2. D'entrée le pépé me dit qu'il refuse la livraison  de sa réno à cause des restrictions d'eau. Arrêté préfectoral, patati patata, c'est vu avec le service client Waterair. Bien brave je lui explique le truc en vrai, il a déclenché la livraison en répondant au mail, l'usine va lui facturer au mieux une relivraison, au pire des frais de stockage. Il ne faut pas confondre report pose liner et report livraison. Je lui demande s'il est amateur de polards ? Vous connaissez le good cop et le bad cop ? Là vous avez eu le service clients, les gentils qui arrondissent les angles, maintenant je vais devoir prévenir les méchants : la logistique et la terrible Cécile. Donc je redescends au camion, j'appelle Cécile, elle rappelle le client, lui laisse un message. Je retourne à la maison, je dis au client d'écouter sa messagerie... Il revient et il ouvre son garage... Moi je suis mort de rire ! Je rereretourne au camion et je reviens avec le matos. Pour ne pas trop encombrer le garage je dépote le gros carton, le gars me remercie dix fois d'avoir insisté sans cela il aurait payé. Je ne lui dis pas mais moi ça m'arrange de ne pas garder sa palette toute la semaine. Mine de rien ça fait pas loin d'une heure que je suis là à parlementer.

    En montant j'ai vu une boulan' facile d'accès, je me prends un joli seigle. En revenant au camion je vois que mon pneu du troisième essieu à l'arrière fait une sale tronche, d'où l'intérêt de parfois se garer à gauche. Je préviens Alexis que je vais chez Euromaster à Béziers, en fait c'est con, ils n'ouvrent qu'à 14h, je vais tanquer deux heures ou presque. Je vois qu'il y a le même à Narbonne, Croix Sud. Je roule tranquille, je mange un bout et à 14h je vais voir le gars. C'est vrai que c'est pas flagrant, ça ne se voit pas beaucoup, il prend la pression : oui il manque un peu. Le temps de démonter Alexis envoie le mail de garantie de paiement. Il y a une vis au fond d'une rainure, quand le mec met de l'eau ça fait des bulles. Je n'avais pas rêvé. Démontage, rustine, remontage, à 15h je me sauve. J'ai prévenu mon client de 13-15 du problème. Il s'en fout, il est en Suisse, c'est sa femme qui est à la maison.

    A 15h30 je suis dans la montagne, les collines plutôt, au-dessus de Narbonne. Je laisse le camion à 3 ou 400m de la maison, impossible d'approcher plus. Un gars en fourgonnette pose la fibre dans les maisons, il bloque le passage avec sa chiotte. Je fais le deuxième voyage le temps qu'il dégage. La cliente fait péter le café. Je m'en vais il n'est pas loin de 5h, heureusement je n'ai plus rien après.

    La route de Carca est coupée à Capendu, je reprends l'autoroute à Lézignan, pas le choix. Je passe Toulouse vers 19h il me semble, c'est chargé mais ça roule.

    Je valide la fin de journée à Mondavezan, le top.