Carnet de bord de Novembre 2024 | Partager sur Facebook |
A 8h je suis au camion, le premier client est 4km900, à la grille de chez Jacky il n'y a plus que 4km700. La maison du client est dans une longue courbe à droite, je ne vois pas arriver les voitures, je suis trop jeune pour mourir, je vais me retourner à Meroux, le bled suivant. Cette fois je suis à l'intérieur du virage, ça me plaît mieux. Le client m'a vu freiner puis repartir, il commençait à s'inquiéter paraît-il, du calme mon grand, du calme. Il n'est pas chiant, il me demande de tout poser en vrac dans le garage, il est retraité, il aura le temps de ranger, c'est une très bonne idée.
Après ça je monte à Pont de Roide, je croise une ou deux bagnoles avec de la neige sur le toit, il a dû neiger dans le haut, c'est vrai que ce matin ça meule, ici il a plu dans la nuit donc en haut... Ici la cliente veut que je laisse tout dehors, pas la palette d'accessoires madame. De retour au camion Martine m'appelle, une cliente de la semaine prochaine dans le nord a appelé, sa rue sera barrée pour refaire l'enrobé. Je la rappelle, je négocie une livraison à 7h le matin avant la fermeture, on fait ça, elle est contente et moi encore plus. C'est toujours con de reporter une livraison.
Je prends la direction de la Haute Saône, j'ai encore largement le temps de manger.
A 13h je suis à Moimay, ici aussi la rue qui monte dans le pays est barrée, vu la couleur des tuyaux je pense qu'ils refont l'induction d'eau... Je négocie avec le gars sur la pelle : je laisse le camion en bas mais vous me laissez passer en chariot, j'ai deux tours à faire. Il est ok, au poil, sinon il me fallait faire un purée de détour et finir par un chemin en terre, non merci. Les clients sont super gentils, à la fin ils veulent payer le café mais je refuse. En bas les gars attendent sur moi pour ouvrir une tranchée, faut pas que je déconne.
Pour le goûter je repose le camion à Bourogne, halte aux cadences infernales !