| Carnet de bord de Septembre 2021 | Partager sur Facebook |
A 7h je décolle d'Audincourt, j'ai lu je ne sais plus où que la côte de Larnod c'est à dire la 83 après Besac' est fermée pour travaux. Inutile d'aller se foutre dans le bordel, je sors à Baume les Dames et je passe par le haut. Quand j'arrive en haut de la côte je vois les gars de la DDE qui ferment seulement la route, j'aurais pu passer...à 5 minutes près. Ou à 5 minutes près je me pétais les Mercureaux, la route de Pontarlier, soit un crochet de 15 bornes au moins.
J'avais prévu de boire le café à Villemotier et puis bof, aucun besoin de m'arrêter, à 10h et demi je suis de l'autre côté de Bourg. Il y a plein de monde à la maison, les monteurs, le pelliste et son gars, les clients, j'ai un peu de mal à comprendre qui est qui, donc comme à l'armée, je les mets en rang à six pas ils me saluent et se présentent à tour de rôle. Garde à vous, repos, rompez les rangs.
Il a plu hier toute la journée paraît-il le terrain est bien mouillé, kit-margelles-escalier-local technique ça fait quatre passages et de belles ornières dans la pelouse. La pelle à chenilles avait bien commencé le travail faut dire.
J'ai les crocs je mange vers Pont d'Ain et juste après 13h je suis dans la cambrousse bressane. Je roule un long moment sur des chemins, un coup à droite, un coup à gauche, sans gps je serais bien incapable d'y retourner. Je livre dans un hameau isolé, quatre maisons, j'espère qu'ils s'entendent bien entre voisins. Pour repartir je me fais encore de la route de chèvres pour récupérer la départementale Bourg Lyon par Chalamont.
Je me fais une grosse rénovation à Frans , j'ai oublié de demander au client comment ça se prononce : comme Franc, comme Franne ou comme Franz ?
Après j'ai encore une piscine à Glaize, c'est la banlieue de Villefranche. La rue est passante, très passante même, je vais me faire découper ici. A peine plus loin il y a un dégagement avec une benne à verre, occupé par les flics municipaux qui surveillent je ne sais quoi. Je vais faire demi-tour à un rond-point plus loin et je reviens, j'explique le truc aux flics, leur dis que j'ai pas le choix, sinon je fais obstacle à la circulation, ils me laissent la place. Oui on peut dire que j'ai chassé les flics. Je fais un premier tour à la maison avec la palette de margelles, je sonne, et c'est Pauline qui vient m'ouvrir ! La physionomie, les yeux, le regard, les lunettes, c'est troublant. Elle est tout aussi sympa, elle retourne vaquer à ses occupations pendant que je fais mon truc. Je range le kit et les margelles dans le garage, l'escalier dehors, normal.
Je finis cette petite journée bien sympa à La Bascule à Dardilly, à 18h30 il reste de la place, mieux que sur le plan.