Carnet de bord de Janvier 2022 | Partager sur Facebook |
Ce matin il gèle, je gratte le pare-brise de la Fiesta mais pas du camion, il doit faire meilleur à Bourogne. Ceci dit c'est plus facile sur une bagnole que le camion.
La route est gelée par endroit, après Rougemont dans les mauvais virages je ne fais pas le fifou. Avec 24 tonnes sur la longueur du plancher ça tient le parquet mais je ne tiens pas à vérifier l'adhérence.
Hier soir j'ai appelé le gars il m'a dit : « vous verrez à l'entrée du pays il y a un tas de bois ». Effectivement, c'est un gros tas de bois. Ils ont pas mal de matos, ils font travaux forestiers, agricoles, bois de chauffage. Et donc déneigement puisque maintenant ce sont les ETA qui déneigent à la campagne. Les ETA ce ne sont pas les indépendantistes basques espagnols, mais les Entreprises de Travaux Agricoles. Un gars monte sur un Bobcat, il me dit que son frère arrive, un autre frère est au bureau, je ne sais pas combien ils étaient dans la portée mais ils sont bien sympas, et efficaces surtout. Les fourches du Maniscopic ont bien souffert mais c'est pas grave, il sort les sacs du bord 4 par 4 puis ceux du fond par 2. Là il met une palette sinon les sacs glissent le long des fourches et ça coupe les anses. Une fois ou deux j'ai eu peur pour ma lèvre en caoutchouc en haut. Quand il manque un bout ça fait dégueulasse, et à changer c'est une chierie. Pas de quoi pleurer ça s'est très bien passé, les frérots m'offrent le café, perfect job.
Je coupe au travers pour rentrer à Devecey. Je fais les pleins, embarque le chariot, lundi j'aurai pas le temps de passer le chercher. Pauline m'a commandé des calottes d'aile, elles sont arrivées, je m'empresse de les mettre, c'est plus propre.
Je passe manger chez ma chérie vite fait et à 14h je suis à Seppois. J'ai un peu d'avance mais Sylvain a fini, je prends la place tant qu'elle est chaude. J'ai un petit chargement, j'étais inquiet mais ça va, je n'ai pas trop oublié comment ça marche. Mon poto Marc arrive avec son Renault tout neuf, il est content le boss lui a prit en grande cabine. On boit un café et je me rentre.
A 16h je pose le camion à Bourogne, pile poil pour le goûter. Bon week' à toutes et tous, le ciel vous tienne en joie.