FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Décembre 2022 Partager sur Facebook
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  • mi compañeros bolivianos
    à Solsona
    Catalunya
  • Mercredi 21 Décembre 2022
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    Réveil 6h30, je saute de l'autre côté de la colline, au Llevant Park pour déjeuner et me doucher. Juste avant 8h je suis à Mollet del Valles, Raùl doit louer un bout de bâtiment je pense, mais c'est en ville aussi. On se retrouve par hasard au coin de la rue, il m'appelle, je lui dis que c'est trop étroit, on se donne rendez-vous de l'autre côté d'un pont à 300m, c'est une zone industrielle, je préfère. Dans le quart d'heure, son gars, Firmino, se pointe avec leur plateau, on transvase. Joyeuses fêtes, tchao.

    Je passe à hauteur de Santa Perpetua, idée, je vais me faire payer le café chez Waterair. On papote avec Bea, Montsé qui est revenu de congé de maternité et Nico, ils sont formidablement gentils.

    Je grimpe dans la montagne, juste avant 11h je suis à quai à Solsona. La cour est de moins en moins pourrie, le béton progresse, ça ne fait plus friche industrielle comme au départ. C'est un peu, voire très long à charger mais je m'en fous, pour livrer vendredi à Dijon on va pas se mettre la rate au court-bouillon. Expression qui doit dater des années 50. Au quai d'à côté il y a un jeune gars du 35, il charge pour rentrer chez eux. Il me dit qu'il est pressé de charger pour repasser la frontière, c'est mieux pour les coupures selon lui. Ah ? Moi c'est exactement le contraire, je me tâte pour ne pas traverser ce soir, je ne me plais qu'ici.

    A 13h30 j'ai mes 24 tonnes de sciure agglomérée. J'attaque la descente, pas loin, j'ai les crocs je m'arrête casser la graine. Je descends piano piano, les palettes sont sur deux, le poids est en hauteur, ça balance bien même si la route est belle. Arrivé à la C25 tu respires mais de Manrèse à Vic ça grimpe sec par endroits, ensuite ça descend jusqu'au niveau de la mer.

    Je passe au gas-oil à Figueras, il y a du peuple à l'AS24. Il n'est pas 18h quand je passe à Biure d'Emporda, c'est trop tôt pour arrêter, faut pas déconner. Je pousse jusqu'à Fitou, normal. A table je tombe avec un gars bien sympa, on papote. Il me dit : « ATS, Scania, piscines, chariot embarqué, tu t'appelles Pierre ? » Il est chez Jorland, dites-vous bien qu'un gars qui roule en Kenworth lit les carnets de bord de FDR, c'est pas la classe ?