FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Avril 2025 Partager sur Facebook
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  • changement de vignoble
  • Mardi 22 Avril 2025
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    Je me lève à 4h30 comme les vrais, la semaine ne fait que 4 jours faut avancer. A 6h et demi je démarre de Devecey, il pleuvote par endroits, fait chier mon petit camion tout propre.

    Un peu avant 8h j'appelle ma première cliente, il y a deux rues du même nom avec le même code postal. Maps m'envoie dans Pierre de Bresse et le GPS dans le bled d'à côté, j'ai bien fait d'appeler j'allais me planter. Il n'y a pas cent bornes non plus entre deux mais j'ai pas que ça à faire.

    J'y suis dans les cinq minutes, le chemin est bien étroit devant la maison, je vais me garer à 100m à un carrefour bien large. Le client me demande de passer entre deux bâtiments mais c'est trop petit, je laisse tout devant le garage.

    La suite c'est pas la porte à côté, dans le 17 carrément ! Je coupe au travers pour retomber à Chalon sur Saône, il y a plein d'interdictions mais faut bien que je sorte de là. Après Chalon des gars de l'équipement refont la glissière au niveau de l'accident de la semaine dernière. C'est pas des sociétés privées qui font ça d'habitude ? Je m'arrête saluer Marie Blachère à Montceau les Mines, elle me vend un joli pain de campagne. Je l'attaque sur le parking du péage de Montluçon, j'ai 4h20 de volant depuis le dépôt, autant dire que j'ai à peu près rien perdu, même en zigzagant dans le 71.

    Philippe à la log m'appelle, la cliente de ce soir s'inquiète pour l'accès. Le lotissement me semble bien facile pourtant, je la rappelle quand même pour la rassurer.

    Toujours bien sage je ne coupe pas par Confolens, je fais le tour par Limoges, un vrai bon petit soldat obéissant. Je chope un coup de moins bien après Limoges, je m'écroule dans la niche un quart d'heure, ça va nettement mieux. Cette nuit j'ai fort mal dormi, sans explication, je dormirai mieux ce soir etpicétou.

    Je m'étais annoncé pour 18h à la brave dame, j'y suis à 17h10, j'ai été pessimiste dans mes calculs. La maison est vide, j'appelle, elle arrive en dix minutes. J'ai eu le temps de descendre l'escalier et la réno. Elle m'explique que c'est la maison de ses parents mais que son père vient de mourir, la mère n'est pas remise, c'est elle qui s'occupe de tout pour sa mère. Je compatis, c'est pas marrant.

    Mon tacografo s'est remis à zéro, il me reste 1h20 à rouler. Je pensais descendre jusqu'à St Genis de Saintonge mais je pousse jusqu'au Roubisque, formidable adresse, hélas c'est pas ma route habituelle, je n'y viens jamais ou presque. Je boucle la journée avec 9h38 de volant ça suffit pour un mardi qui a un goût de lundi.