FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mars 2021 Partager sur Facebook
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  • Mardi 23 Mars 2021
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    Il doit rester 30 camions sur le parking mais j'ai la douche direct. Je démarre un peu avant 7h. Après Nîmes on se croise avec monsieur 26, il me dit qu'il y a un gros bouchon plus loin, j'avais prévu de sortir à Lunel ça tombe bien. Du coup j'ai pas de regrets de faire le bandit. Déjà que ce bled est pénible mais 8h et demi avec les écoles, je vous laisse imaginer.

    Je suis à Candillargues pile à 9h. La rue des clients me semble bien étroite, je reste sur l'avenue devant ce qui a dû être une cave ou un chai disons. Le client me dit qu'il est assez peu bricoleur, il me pose quelques questions, j'y réponds avec plaisir vu qu'il m'offre le café.

    Ma piscine de 10-12h a été reportée à jeudi, je file direct à Narbonne. Le numéro du client est un 09, donc une box, et il ne répond pas. Ma foi, je verrai bien. Si des fois faut attendre du temps de midi, je me prends du pain à ma boulan' habituelle à Narbonne. Les Hauts de Narbonne c'est tout interdit aux 3t5 mais je sais que ça passe tranquille. A 11h30 je sonne chez un retraité, je lui explique que normalement c'est rendez-vous 13h, m'enfin voilà... Il regarde sa montre et me dit qu'il mange à midi. Pfiiouu, ben oui des fois qu'il mange à midi cinq ! Je lui dis que j'aurai fini à midi promis. Je lui pose sa réno dans le garage, un chèque, à midi moins dix il est à table.

    Cette histoire m'arrange bien parce que je dois monter dans la montagne, chez le grand-père de Heidi. Je sais Heidi c'est dans les Alpes pas dans les Pyrénées, mais c'est la montagne.

    Je me fais chauffer une soupe à l'aire de Salses, j'ai quasi 4h30 de guidon. La montée vers Bourg Madame est bien pénible, il y a je ne sais combien de travaux en circulation alternée, c'est fait avant la saison, je comprends, mais c'est chiant. Heureusement les paysages sont grandioses, c'est un vrai régal. Je dois livrer à Estavar, quand je vois le bled sur l'atlas Michelin je perds les derniers cheveux qu'il me reste. J'appelle le client mais il ne sait pas... Ma foi je reste sur la nationale et je passe par Saillagouse, j'arrive à 300m de la maison sans trop de difficultés. Dans un lacet une petite route s'en va à gauche, parfait pour me garer sans trop gêner. Les gendarmes passent mais ne me calculent pas. Je dépose une rénovation dans un capharnaüm tout à fait impressionnant, j'en ai déjà vu des jardins en bordel mais là on touche à la perfection du merdier.

    Pour repartir j'espérais passer par l'enclave espagnole de Llivia mais ma route est interdite aux 7t5. Je pense qu'il n'y a pas grand chose à voir mais c'était pour le fun, pas grave. Je retombe vite à Puigcerda, là c'est du connu.

    J'ai un peu d'avance, j'envoie un texto à Javier pour m'annoncer en avance s'il veut bien. J'avais dit 17h demain mais je peux y être à midi. Il me répond qu'il est sur le chantier, il m'attend. C'est quoi c'te blague ? Je chope la liste de chargement et effectivement il a raison, c'est bien aujourd'hui. Je reprends mes mails envoyés, j'avais bien dit mercredi 17-19h. Il y a eu une merde chez Waterair, une erreur de saisie probablement. Rendez-vous 16-18h en France et 17-19h à Madrid ça n'a choqué personne ? En plus je ne suis jamais le mardi à Madrid. Bon ma foi c'est pas de ma faute, Javier comprend, je l'appelle quand j'ai du réseau espagnol, on se cadre pour demain midi.

    Il y a quelques zones de travaux côté espagnol aussi mais ça roule, je me fais une dernière coupure vers La Seu d'Urgell. Pour être bien demain fallait que j'aille au moins à Lérida, j'échoue bien plus loin, à 50 bornes de Saragosse. J'ai 10h05 de volant une fois garé mais ça c'est pas grave.