FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Septembre 2021 Partager sur Facebook
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  • lac de Nantua
    cĂ´te de Jeurre 39
  • Jeudi 23 Septembre 2021
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    Je suis à 8km de Montréal la Cluse, je n'ai pas trop besoin de forcer mon talent pour être à 8h à l'ouverture. La boutique est à la limite du boui-boui un peu crade, les deux dames au bureau sont charmantes c'est le plus important. Je vire mon chariot et la palette d'écrans puis direction la bascule. Le cariste me fait mettre en place, il veut que je fasse le tour du chantier, t'es gentil, mon camion est encore tout propre de vendredi il est hors de question que je fasse le sous-marin dans ces énormes flaques, c'est pas des flaques c'est des étangs. A l'armée on dit qu'avant de rouler dans une flaque il faut faire une reconnaissance à pied, là il faudrait des cuissardes et comme je n'ai aucune envie de ressembler à Francis Lalanne je fais une manœuvre savante et on charge. On n'ouvre qu'un côté, il pousse les piles de vieux cartons, ça va assez vite sauf qu'il est interrompu par un mécano extérieur qui bosse sur la pelleteuse à grappin. La machine est d'une marque inconnue, c'est une antiquité qui doit dater de l'ouverture de l'entreprise.

    Un peu après 9h je me sauve. Je jette un œil aux papiers, la réception chez Gemdoubs c'est jusqu'à 15h30. Meeerdeuuu ! Mon plan s'écroule, je ne peux pas aller aux Mines à 15h45 et être avant 15h30 à Novillars. J'appelle Pauline, elle annule le rendez-vous, il n'y a personne d'autre pour charger demain à 8h aux piscines. Pas grave, on a encore un peu de temps.

    Je me fais une jolie balade dans le Jura, avec la célèbre côte de Jeurre, ça grimpe à 9% sur 5km, sans élan, il y a un carrefour en bas. Là faut pas mettre la conso instantanée sur l'ordinateur de bord, tu pleures !

    Je me prends un bout de pain après Lons. La 83 est vraiment coupée cette fois à Larneau, faut faire le tour par le haut. C'est là que je croise Jean-Luc mon jumeau de Scania, je l'appelle, il me dit que c'est bien bouché dans la descente des Mercureaux jusqu'à Micropolis, d'une, tout le trafic passe par là et de deux un camion a poussé une voiture, gros bordel. J'ai bien fait de prendre du pain, je coupe trois quarts d'heure. Quand j'ai presque fini ma coupure le fils Magnin s'arrête pour me faire coucou avec son magnifique Panzer, il me dit que ça se résorbe en bas. Cool ! Effectivement, quand je passe tout le bouchon a disparu.

    A 13h30 je fais la queue à la bascule de la papeterie. Le type du bureau me dit que je suis prévu demain, normalement, il ne dit rien de plus. Ouf ! Si j'avais pas vidé on aurait été bien dans la merde. Il y a un peu de monde mais ça file, le système est au point, ils vident les camions deux par deux, on débâche en attendant, dès qu'un revient ils envoient l'autre, c'est bien fichu.

    Par acquis de conscience j'appelle Cyrille pour lui dire que je suis vide, je charge demain matin 8h, on va pas faire grand-chose d'ici là. Je me rentre tranquillou par la 83, à 16h tout pile je suis à Audincourt. Me gusta este trabajo.