Carnet de bord de Février 2023 | Partager sur Facebook |
J'écarte les rideaux à 5h15, le troquet est ouvert, je vais déjeuner et me doucher. Petit arrêt à Oyartzun comme d'hab' pour compléter un peu de gas-oil. A 8h tout pile je suis à Castets chez Landes Stockage un truc comme ça, je récupère 20 palettes Europe, avec les 8 de Compo ça fera le joint. Quand je reviens au camion je vois un truc noir sous le carénage. Gnin ? Putain c'est le coffre à sangles, les pattes se sont déchirées, le truc pendouille lamentablement. Purée c'est ma semaine des merdes. Je décroche, je le vide complètement, je le redresse comme je peux, je mets les sangles dans la semi, je verrai plus tard.
Coup de bol il n'y a personne à l'usine de terreau à Onesse, juste un frigo qui termine, le cariste lui bourre une palette aux portes et il libère la place. J'ouvre les deux côtés, le cariste a un Fen à quatre fourches, les palettes deux par deux ça file. En une demi-heure j'ai mes 24 tonnes. Mon coffre branlant n'a pas bougé, je voudrais y passer une sangle mais ça va pas, je ne suis pas très serein j'avoue. A chaque pause de la journée j'irai contrôlé, ça ne bougera pas.
Je passe Bordeaux juste avant midi, ça roule, en face c'est pas la même chanson, un bus est en cours de remorquage à hauteur de Bègles, le bouchon remonte jusqu'à Ste Eulalie, incroyable ! Il y a tellement de trafic sur cette rocade que le moindre incident fait un bordel monstre. Parce que quand t'es planté à Ste Eulalie, t'es pas rendu à Cestas ! Bon courage les gars.
Il pleut bien aujourd'hui, les flics sont au sec à la brigade, j'en profite, Angoulême arrive vite. A 14h je mange un bout quand j'ai quitté cette route de fous.
Comme mercredi dernier je finis la journée à St Eusèbe, 9h59 de volant, magnifique optimisation des temps de conduite. Et chose incroyable je retombe sur le Jojo alors qu'on ne s'était pas vu depuis un moment. Bon ben ma foi, faisons honneur au Mâcon pour fêter le hasard.