Carnet de bord de Juillet 2019 | Partager sur Facebook |
Ici on se douche dans les chambres de l'hôtel, c'est vieillot mais propre. A 8h j'entre dans Barbaira, au carrefour je croise une bagnole, le gars me regarde bizarrement. Bon.
Je me gare devant une maison 500m plus loin. Mauvais signe la baraque est fermée. Je vois mon gars se radiner. J'ai eu un sacré bol de le croiser. Il me dit qu'il n'était pas au courant de la livraison. C'est bizarre, Waterair appelle puis envoie des mails avec réponse impérative puis une rafale de textos pour verrouiller le truc. Lui me dit qu'il n'a rien reçu. Mouais... On va dire que j'ai eu un gros gros bol de le croiser dans le bled.
A 9h et demi je fais la route dans l'autre sens, j'ai le temps, full nationale, Narbonne Perpignan. Petit arrêt en vitesse à La Jonquera pour trois courses, ça me prend quand même une plombe, c'est plein de vacanciers bien sûr. Je mange un bout à l'ombre sur la C 32 et je retrouve Nestor à Cabrils. Il m'avait dit : « ouais tu verras c'est cool. » En voiture certainement... Les pins sont hyper bas, je me vois déjà faire réparer le toit à Saragosse ou pire chez Fèvre à Devecey. Faut absolument que j'évite ce moment gênant, je descends voir... En montant sur le trottoir à droite la remorque penche un peu, les branches frottent sans rien casser, ouf ! J'évite de me prendre le choux avec les connasses. Il y a quand même pas mal de brindilles sur la route, je ramasse. La milice, la police locale pardon arrive. Je pense que j'ai été dénoncé par de braves gens... J'explique au plus vieux qui semble être le chef ce que je fais là. Il est ok, me dit de mettre un triangle. Un triangle dans une petite rue où les bagnoles roulent au pas ? Je lui dis oui ,il est content, et basta. Mon triangle je ne sais même pas où il est …
Nestor me dit : « la cliente voudrait que tu évites de faire des traces dans l'herbe. » C'est une blague ? Le temps que je retourne au camion le Bobcat qui évacue la terre a fait deux tours, le gazon est mort. On ne fait pas d'omelette sans casser d'oeufs.
Pendant que le commercial palabre avec ses clients je file.
Je monte à Bigues par la route de Vic, c'est du connu. Nestor m'a dit que les emmerdes commencent à 1km de la maison. Boh, c'est vrai que ça grimpe, ça tourne, des rond-points de merde mais ça passe. A 400m de la maison la rue grimpe à la verticale, un truc de fous, je reste là, au dernier lacet. Le jardin aussi est à la verticale, ils creusent le trou avec un camion grue depuis la rue du dessus. J'ai jamais vu ça ! Cette piscine a été reportée plusieurs fois. Les gens ont acheté récemment, il y a deux grands murs en enrochement mais pas déclarés. Embrouilles avec la mairie. Nestor me dit qu'il a fait un dossier pour aider les gens, c'est passé. Maintenant c'est moi qui passe les éléments par dessus le parapet, en bout de fourches c'est limite. Les chariots embarqués sont faits pour descendre de la marchandise d'une remorque pas pour monter des palettes au ciel...
Quand c'est fini on discute un peu, il me raconte les dernières news de Waterair Iberica. Je lui demande si on ne peut pas aller vider ma dernière rénovation ce soir à l'agence. On passe devant. Il a les clefs, banco! A 19h30 me vlà vide, tip top. Laurence m'a bien sûr envoyé mon retour, les tubes comme il y a quinze jours. Nickel. Ne me reste plus qu'à aller au resto, Parets del Valles comme d'hab'. Il fait une chaleur de gueux, merci monsieur Scania pour ta super clim autonome. Si, un dernier truc monsieur Scania, arrête de mettre ce putain de logo partout, j'en peux plus de la tête de poulet, c'est même brodé dans les rideaux. C'est ridicule, je t'assure.