Carnet de bord de Décembre 2021 | Partager sur Facebook |
Le troquet ouvre à 5h, je vais déjeuner et me doucher comme tous les matins. Au quatrième top de 6h sur Inter je sonne à l'interphone : « je vous ouvre. » Ouf ! Une fois que tu es dans la place c'est gagné. Le type me donne un quai de suite. Un Espagnol avec un Magnum entre en même temps que moi. On s'est vu mercredi au chargement il partait presque quand j'arrivais, il est donc arrivé hier à 13h15 il s'est fait refouler aussi, je n'ai pas de regrets. Il a un code grillé, je lui file un coup de maim à démonter le bloc phare, ce qui est en plastique est cassé, ce qui est en tôle est rouillé. A 7h moins 10 je suis vide. 35 minutes à quai, je ne veux pas pleurnicher sur mon sort mais ça aurait pu se faire hier. Bref, pas grave, je me rentre. J'envoie quand même un texto à Tristan. Je coupe au travers,par Le Chaffard, Loyettes, Lagnieu, ça file il n'y a pas un chat.
Je voudrais aller laver, je dois passer au dépôt pour les oranges, ça va être limite en 4h30 mon histoire, je coupe 30 à Villemotier pour remettre le taximètre à zéro, un dernier grand-crème pain aux raisins pour 2021.
A partir de Lons il pleuvotte, à Besac' pareil, je lâche l'affaire avec le lavage ça sert à rien. Le collègue m'a appelé, faut faire de la place au dépôt il descend un plateau à Vaudrey, je mets les oranges dans sa semi puis je monte à la tour de contrôle, on est rhabillé de pied en cape ATS. Les fringues logotées ATS c'est pour se rappeler chez qui on travaille...
A midi et demi je suis à Bourogne, j'ai bien fait de couper j'ai 4h45 de volant. 2850 km pour la semaine, ça suffit. On se retrouve le lundi 3 ou un peu après on verra selon le volume de taf. Passez de joyeuses fêtes, sans aucune modération, les vignerons ont besoin de nous. Le ciel vous tienne en joie.