FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mai 2022 Partager sur Facebook
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  • tous partis, ouf !
  • Mardi 24 Mai 2022
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    Les deux camions sont partis quand j'ouvre les rideaux, je vais à la douche, serein. Je démarre juste avant 7h ici c'est indispensable. A 7h30 je suis à St Gély du Fesc, ma rue est bien dans le centre du pays, je vais jeter un œil mais ça va pas le faire, je trouve un trottoir bien large, je me gare. C'est là que je me fais aborder par deux jolies filles, elles roulent en Duster, elles s'arrêtent à ma hauteur, elles allument les gyrophares... Vraiment pas moches et bien sympas, je leur explique pourquoi je suis là, elles me disent que c'était le mieux à faire. J'ai la bénédiction de la police municipale, je peux livrer l'esprit tranquille. La maison est à 300m, j'ai bien fait de rester là-bas. En deux voyages la piscine est livrée.

    J'ai quitté le relais du soleil de bonne heure pour éviter les bouchons, ça ne marche qu'une fois, à cette heure c'est le gros bordel de partout, il n'y a de solution... Je me fais chier jusqu'au rond-point des marchands de fruits, ensuite ça roule par Cournonterral. Je suis à Montbazin à 9h30, le quartier est tout petit, je me fais un peu chier. Je dépose une rénovation chez un vieux assez peu aimable. Pour repartir c'est la cata, toutes les routes sont interdites, la route par laquelle je suis venu est interdite aux 3t5, pour une fois je respecte. Erreur ! Je m'embarque dans le bled, c'est l'enfer. Un vieux en Kangoo me conseille de faire demi-tour, selon lui je suis mal embringué. Je finis par trouver une route qui va à Gigean, sauvé ! Pas pour longtemps, c'est interdit plus loin aux 12t. Pas le choix je continue, j'arrive dans Gigean centre. Alors un coup à gauche, la rue me semble large, puis encore à gauche, puis à droite... Je finis mon calvaire arrivé sur la N113. J'ai cramé plus de 30 minutes de volant pour rien, ras le cul de ces conneries !

    Je mange un bout à hauteur de Perpi, je fais le plein à Figueras et à 15h pile je suis à Sta Perpetua. Sur le quai je trouve le petit brun trapu qui s'occupe de Waterair : « tu apportes quoi ? » Quand je lui dis 9 rénovations il est dég ! En fait il ne devrait pas, c'est du boulot facturé, comme pour nous d'ailleurs. Pour gagner de la place les liners et colis sont empilés, mélangés, je leur refais tout bien. Quand je finis le ciel devient noir, il tombe une averse d'enfer, j'ai eu un sacré bol. Le compteur est revenu à zéro, vavavoum. Direction Madrid. Je m'annonce à Javi pour 9h30. Du côté d'Igualada il y a un supermercado sur une aire de services, c'est bien commode pour quelques courses en vitesse.

    Vers 20h je suis à Alfajarin à l'entrée de Saragosse, je renvoie un message à Javi, il me répond que c'est ok.