Carnet de bord de Octobre 2021 | Partager sur Facebook |
A 6h pétantes je suis devant le Fournil d'Arthur et je me fais accoster par un genre de clochard, il lui manque 30 centimes pour acheter du pain, c'est pas pour acheter du crack mais du pain. C'est pas chrétien du tout de refuser du pain à quelqu'un, je lui file une pièce, il entre derrière moi. C'était ma Bonne Action du jour. Faudra que je m'en rappelle le jour du jugement dernier. Encore que moi j'aime bien le chaud, l'enfer ça doit être sympa, j'aurais dû récupérer ma pièce...
A 7h et demi je suis à Bourogne, ça rigole plus, j'allume le Wébasto le temps de ranger mes affaires et garer la bagnole.
Je quitte l'autoroute à Baume les Dames comme souvent le lundi histoire d'éviter Besançon. En plus vendredi après Micropolis en voiture une toute jeune toubib du CHU s'est déportée à gauche, elle a tapé un Tir-Bages qui passait là, la pauvre gamine a été tuée sur le coup, j'ai aucune envie de voir les traces.
Je me fais une tite pause café du côté de Lons puis je finis par 30 minutes à la station toute pourrie de St Fons. C'est l'heure de la soupe, ça tombe bien.
Comme toujours le lundi je chope un coup de moins bien dans la vallée du Rhône, je m'écroule un quart d'heure dans la niche un peu avant Orange. Je redémarre fin bien.
Philippe le monteur de Montpellier m'appelle, on ne se quitte plus ces jours-ci, on doit livrer une rénovation dans Sète en fin d'après-midi. Il me demande où je coupe ce soir. Issanka ? « Eh ben je viens te chercher à Issanka. » J'avoue que ça m'arrange bien. Je suis garé au resto à 17h30, le temps d'ouvrir, de descendre les colis, il arrive. On balance le liner dans sa benne et vavavoum.
Je n'ai aucun regret pour l'assistance petit camion. La rue est sur le Mont St Clair, j'y suis allé une fois en semi, mais là c'est impossible. Son petit yoyo fait 2m de large et par endroit c'est ultrafin, ça passe juste entre les murs, même avec le Moffett qui fait 2m45 de large ça passait pas. Aucun regret. Sans bousiller la benne on arrive chez le client mais c'est pas fini. La maison est au bout d'une allée d'1m de large pas plus. Pas d'autre accès, le client me prête sa brouette pour passer le liner. Il a l'habitude ils font comme ça avec les courses... Sauf que, une fois dans le jardin...wouahouh ! La vue est dégagée sur la mer en contre-bas c'est sublime. Une maison comme ça, ça se mérite. Le pack de lait et les croquettes du chat faut se les coltiner depuis la rue.
Évidemment c'est pas la bonne heure pour retraverser Sète, même bouz qu'à l'aller, Philippe me redépose au camion il est 18h45, le parking est déjà bien plein, m'en fous je suis garé.