FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juillet 2024 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Jeudi 25 Juillet 2024
  •  

    Un énorme pain-beurre, un gros café, une douche, je ne traîne pas trop, le grand viaduc sur la Saône ou la Somme peut-être est en travaux, j'y passe à 7h et quart, avant le rush.

    Sur les coups de 8h je suis à Doullens, c'est une boutique qui met de l'AdBlue du lave-glace en fûts et en bidons pour Stellantis Auchan...à ce que je vois sur les étiquettes. Ça m'a l'air de tourner, il y a trois ou quatre citernes en attente, des Allemands de chez Anhalt, des Foquedey, des kolegas qui viennent vider les emballages, grosse activité de bon matin. Le mec des expés me dit que mon lot est prêt, il ne me file pas le quai le plus facile, le long d'une rangée de palettes, aucune place pour arriver droit, à contre-main, nickel, merci vieux. Étienne m'a annoncé 10m70 de plancher, avec mon escalier de 3m ça va être fin... Je demande au cariste, qui joue sur son téléphone, combien il y a de palettes au total ? « Ché pas ». « Comment ça tu sais pas ? Tu vas me charger quoi alors ? Tu contrôles comment ? » Purée je suis encore tombé sur un prix Nobel. Les premières palettes du fûts font 120x120. Ouh laa je prends peur, je dis de ressortir la première et je dépote ma palette de SAV belge, il arrive à en glisser deux le long de l'escalier, je suis sauvé. A la fin je me rends compte que j'ai bien fait de faire comme ça, et puis c'est mieux d'avoir les fûts en appui contre le tablier que contre du fragile. A 9h je me taille. J'ai deux magasins à Peugeot Vesoul demain, le nord à 11h et le sud à 12h40, j'ai 26 heures pour descendre, j'espère que ça va aller...

    Je me fais donc une descente hyper cool, à l'économie, à 80. Si si j'y arrive, c'est dur mais avec beaucoup de concentration j'arrive à ne pas avoir le pied dans la tôle. Je me promène par Albert Péronne Saint Quentin. A midi je mange à l'ombre sur le parking dans la grimpette entre Laon et Reims. Je refuse de payer le bout d'autoroute à Reims, je prends par les boulevards et le bord du canal.

    Avec un tel rythme je m'accorde une demi-heure de coupure avant Chaumont, je fais mes carreaux au produit à vitres s'il vous plaît, et une grille de sudoku pour passer le temps.

    A 18h45 je suis garé au No man's land à Chaudenay, encore un troquet que je ne connais pas, c'est la semaine. Ce bistrot a eu une vie houleuse, fermé ou pas loin pendant un moment, on va voir ça...