FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Septembre 2024 Partager sur Facebook
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  • Mercredi 25 Septembre 2024
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    Hier soir la patronne m'a dit qu'elle ouvrait à 7h. « Peut-être 7h02 », à 7h03 elle ouvre, je lui fais un sketch en lui rappelant la conversation d'hier soir. Café, douche nickel propre et grande, zou !

    Il paraît qu'il y a 3 ponts entre ici et Bourbon-Lancy, en travaux les 3, les voitures peuvent passer, nous on doit faire le tour par Diou. Punaise Diou ! Vous vous souvenez quand la rcea n'existait pas ? On passait dans le bled, c'est vachement étroit, plus que dans mon souvenir. Comment on faisait pour croiser, il n'y avait peut-être pas le trafic d'aujourd'hui non plus.

    Je commence dans la pampa, chez une femme bien désagréable, une inspectrice des impôts à la retraite, un truc comme ça. C'est une vieille fille, sur le chèque c'est écrit mademoiselle. Pourquoi une piscine ? Pour noyer sa solitude d'acariâtre.

    Ensuite je descends à Vichy, il me faut contourner toute la ville. Je me gare au bord d'une avenue bien trop passante à mon goût. Le client s'approche, vient me serrer la louche, putain j'ai un mouvement de recul ; c'est le sosie parfait de mon beau-frère, les lunettes dans les cheveux épais, la mâchoire. Purée Patrice qu'est ce que tu fous là ? Tu as une double vie c'est ça ? Tu me mets en porte à faux avec ta femme, je ne peux pas garder le secret tu comprends ? C'est délicat. A mieux y regarder non c'est pas lui. Bon Patrice ton portail est vraiment petit, mal fichu la cour en angle, l'arrêtoir de porte en plastique au milieu, tout pour casser un truc. Mais non, ça va.

    Ce matin je me suis pris du pain en face du resto avant de partir, un campagne complet, c'est bon pour ma petite santé. Il est très bon en plus.

    Dernière livraison Wat pour cette semaine, une rénovation à St Laure, vieux lotissement mais facile d'accès. Là c'est Erik Orsenna qui vient m'ouvrir. Pfouu aujourd'hui faut que j'arrête avec les sosies. Avec l'écrivain on range les cartons dans le garage. Je prends le chèque en photo, l'autographe d'un académicien ça vaut !

    Évidemment Laurence m'a envoyé un retour, on recharge chez Michelin, c'est à 25 bornes. J'ai rendez-vous à 16h mais j'y vais, on verra bien. Gardien, expés. Il n'y a personne derrière le guichet, ils sont tous en réunion paraît-il. Ma foi, j'attends... Ils reviennent après une grosse demi-heure, en fait ce ne sont pas des salariés Michelin mais de chez Onet. Je croyais que c'était une boutique de placement de femmes de ménage, non non, le tracteur de cour est Onet aussi. Je donne mon numéro de commande, le gars me file un numéro de quai de suite. Je suis à quai à 16h comme prévu, il n'y a rien à dire. Ça va super vite à charger, chez Buffa le Michelin c'était pour Peugeot c'était du vrac ça mettait des plombes, là c'est des conteneurs, 11 cageots et c'est marre. Retour au bureau, ils sont de nouveau partis ! C'est moi ou bien ? A son retour le mec me dit qu'il me faut attendre, je comprends pas trop mais bon, pour aller à Dijon ça devrait le faire. Sur les coups de 17h on me libère.

    Il commence à pleuvoir, purée j'ai eu de la moule avec la météo cette semaine, là il pleut doucher je m'en fiche, la cabine du S est étanche.

    A 19h45 je suis au Pont des Morands à St Eusèbe. Chez Michelin on est obligés de mettre le câble TIR, grosse connerie qui attire les voleurs, qui dit câble dit valeurs dans la remorque, je me claque au milieu des autres, bien caché.