FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juin 2019 Partager sur Facebook
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  • voilà voilà ...
    la rue d'à côté s'appelle comment ?
  • Mercredi 26 Juin 2019
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    La clim a tourné, huit heures de vent frais dans la cabine, j'en reviens pas. Une fois de plus il n'y a pas d'eau chaude dans une douche, le serveur fait l'étonné. Vu la chaleur de bon matin, c'est supportable. Le tachy me fait un caprice, il ne se remet pas à zéro en repartant. Comme si j'avais pas fait 9h de coupure... Frayeur, je recompte mentalement mais si, j'ai 9h10 même.

    J'arrive pile poil en même temps que Beatrix à la delegación, je cours mettre un carton devant la cellule, quelle rapidité ! C'est mon côté félin...

    Je vide ça en vitesse, et zou ! Petit arrêt un quart d'heure au km 545, il y a un resto-station-supermercado-lavage. Un cortado, et je refais mon stock de flotte. Mon tachy est toujours en orange au tableau de bord, je fais à l'ancienne, je note les heures sur un papier. Bizarre.

    Je coupe 30 un peu avant Saragosse, la semaine dernière depuis ici c'était fin pour aller à Leganes, là je vais un peu moins loin. Ceci dit je ne suis pas sur le même parking, bref, ça va être chaud à nouveau.

    J'ai pas rêvé la semaine dernière, à hauteur de Saragosse j'ai croisé un ensemble de chez Sesé non pas un 25m50 avec une petite semi et une grande, mais deux semis de 13m50 ! Genre camion australien. Je sais pas si c'est une expérimentation mais s'ils le font c'est que c'est légal. J'ai été surpris j'ai pas de photo, mais le prochain coup j'essaye.

    Laurence ne m'a rien envoyé, je sais pas ce que je fais après Madrid, je m'arrête donc au gas-oil à Torremocha. Deux motards de la Guardia Civil Trafico sont à l'ombre sous le pont, un épluche un Espagnol, l'autre me regarde passer. Je suis dans les clous mais avec mon tachy à la con... reste sage caballero.

    Je me fais un peu chier dans Villalbilla, les minutes défilent. J'arrive chez le client avec 4h33. Ouf ! Roman est déjà là, il a mis les gants, on se fait le tout à la main. La chaleur est accablante. Le bout de la rue est mal fichu, j'arrive plus à sortir. Bon, procédure ripage de remorque. Le commercial ne m'avait jamais vu le faire, ça ne m'arrange pas tout bien réfléchi, il n'hésitera plus à m'envoyer dans des coins de merde.

    On se retrouve à Vaciamadrid, rue Obélix. La rue est étroite, ça suffit les conneries je reste en stationnement interdit près d'un supermercado. Ici aussi le portail est trop petit, rebelote, on dépote tout le bazar, en plein cagnard. Le client nous offre de l'eau, putain on va crever.

    J'ai 9h45 de volant selon mon petit papier. Je truckflyise les environs, il y a un resto ouvert le soir pas trop loin. Je pensais rouler jusqu'à Meco mais celui-ci est moins loin. Venga ! Garé à El Toledano à San Fernando avec 10h10 de guidon, c'était inespéré.