| Carnet de bord de Mars 2022 | Partager sur Facebook |
Réveil 4h20, ça fait tôt mais je me suis annoncé pour 8h à Arbois. Je suis seul jusque vers Moulins après fatalement je rattrape des bâches grises, le rythme diminue. Après je me mets à leur place, planter le week-end sur un parking pourri sans confort ou un autre parking pourri sans confort, à quoi bon rouler vite ? Donc on se traîne jusqu'à Digoin, ensuite l'horizon se dégage, aussi parce que le jour se lève. En fait si je roulais encore plus vite puisque je suis plein Est je verrais le soleil encore plus tôt... Oui c'est samedi je suis fatigué.
Juste après 8h je suis dans la zone d'Arbois, d'entrée le patron m'offre le café, cool. Il me dit qu'il a ici un petit Fen électrique, j'ai dû faire la tronche, il me dit qu'il a un Maniscopic à son autre dépôt. Franchement je préfère. Le temps que je me mette en place que j'ouvre un côté il revient avec un Merlo, 10 secondes pour virer le godet et mettre des fourches et on attaque. A chaque big-bag je prends une poignée de cailloux pour lui montrer et il les range par couleur, il est doué avec son engin, sa femme doit en être ravie, en 45 minutes c'est plié.
Je file direction le dépôt. Je savais que Marc serait là mais il y a aussi Rémy, ils ont presque fini. Le chef fait péter le café-pain au chocolat, comme d'hab. Ensuite j'attaque ma transvase. La semi a été décrochée intelligemment, pas besoin de la bouger. Marc saute sur son Manitou, avec Rémy on ouvre les remorques, à trois ça speede bien. Ils m'ont filé un putain de coup de main, à midi moins le quart je balance mes affaires dans la Fiat, c'était inespéré. Bon week-end à toutes et tous, le ciel vous tienne en joie.