Carnet de bord de Aout 2020 | Partager sur Facebook |
Les habitudes reviennent vite, café douche et zou ! Normalement la N85 est interdite mais je démarre tôt donc c'est autorisé... A 7h30 je suis garé à Poliénas, je suis venu de bonne heure j'ai souvenir de m'être galéré une fois ici, je ne sais plus où exactement mais cette fois ça va. Je déballe la couverture tranquillou et je vais sonner chez les gens juste avant 8h, un coup de fourche et c'est fait. Je demande au client si je peux repartir tout droit, il me répond: « oh il y a des camions qui sont déjà descendu, pas beaucoup, ça doit être juste à l'épingle en bas. » J'ai connu des conseils plus rassurants, je recule sur 3 ou 400m j'ai vu une cour de ferme en venant, c'est plus prudent.
Je retourne à Bourgoin, St Savin exactement pour une grosse réno-margelles. Le liner fait le poids d'un âne mort, la cliente me demande de le mettre à l'abri, je suis bien brave...
Je fais encore une rénovation juste à côté, à L'Isle d'Abeau. Des gamins, je comprends d'emblée que la cliente est famille d'accueil pour des enfants handicapés mentaux. C'est politiquement correct de dire bravo à eux mais oui, faut une sacrée dose de compassion et d'abnégation. Idem la dame me demande de mettre le liner à l'abri, tout ce que vous voulez, je suis dispo. Mon métier à côté du sien c'est rien.
Ensuite je fais un saut de puce pour déposer une couverture. J'hésite, sur maps la route est bien étroite, je la joue à pile ou face et bien sûr j'ai perdu, le chemin grimpe en lacets, ça patine, je cale, faut descendre le chariot, monter le camion et revenir chercher le Moffett à pied. C'est très bon la marche ceci dit.
Il est déjà tard je prends le temps de manger un bout et je me fais encore une Solaé à Septème. Là vu le chemin je n'essaye même pas et quand je demande à la cliente où c'était garé le collègue lorsqu'il a livré la piscine, elle me répond, en bas sur la route vers l'arrêt de bus. Pile poil où je suis aussi, y a pas de miracle on fait tous pareil.
De retour au camion j'ai un appel en absence de Christine, je devais aller récupérer une palette de margelles à Pélussin 42 mais elle me l'annule. J'avoue que ça m'arrange, j'ai tapé l'adresse sur maps, c'est encore un truc d'enfer. En fait quand la piscine a été livrée ils ont fait une assistance petit camion, faudra refaire pareil.
Du coup j'ai le temps de traverser le Rhône pour monter sur les hauteurs de St Chamond. La maison est fermée, le portable sur messagerie. Un peu après 17h une bagnole se pointe, c'est ma cliente qui rentre du taf. Elle s'excuse mais non, elle ne pouvait pas savoir que j'attendais. Je dépose la dernière bâche de la semaine, j'en ai ma claque de ces trucs vivement la semaine prochaine.
Je dois être à Seppois demain, pas le temps de recharger, et vu l'heure c'était prévu que ça n'irait pas. Back to Elsass.
A 18h30 le contournement de Lyon est particulièrement pénible, je ne suis pas pressé heureusement. Je finis la journée au Mas Pommier, tip top.