Carnet de bord de Juillet 2021 | Partager sur Facebook |
Retour à la normale ce matin, à 8h30 je suis à Grandvillars pour charger 3 bâches solaires ensuite go Seppois. J'ai une tournée essentiellement de margelles, une seule piscine complète c'est la première fois, ça fait un chargement bizarre. Je mets les 4 premières aux portes dans le bon sens, oui c'est bon j'ai assez débâcher hier, j'ai pas besoin de m'entraîner, ouvrir les portes ça suffira. Je tamponne un carnet entier de récépissés et zou ! Zou pas vraiment, en sortant de l'usine je m'enfile dans des travaux, ça ne passe pas en camion je fais demi-tour chez Polypipe. Ah ben voilà ! Les gros relous parmi mes lecteurs se fendent la poire. Polypipe c'est comme multi-fellations. Pas de ça chez nous ! Ce carnet de bord c'est la classe et la distinction, passez votre chemin avec les vulgarités. Une cariste de chez Polypipe me......laisse passer.
Première livraison à Walheim, et ça commence, une rue étroite qui finit dans les champs, j'y suis déjà venu il y a longtemps, pas le choix faut reculer. Ensuite je vais à Illfurth, rebelote, rue étroite et voie ferrée d'un côté, rue étroite sous des arbres de l'autre, je reste en bas. Le client me dit que le collègue qui lui a livré la piscine est monté jusqu'à 300m de la maison. Avec la piscine complète oui ça se tente, avec la palette de margelles rouler 3 ou 600m ça change rien. Puisque je suis garé dans la verte je reste là pour manger un morceau.
Après je vais à Blotzheim la maison est au bord ou presque des pistes de l'aéroport de Bâle St Louis. Le client est Suisse bien sûr ici, chez eux le prix de l'immobilier est exorbitant, il arrive dans le quart d'heure pour m'ouvrir le garage, tip top.
Retour sur Mulhouse à Kingersheim pour une margelle toujours je me fais choper par la voisine :
« Je vous le dis gentiment mais je vous demande de ne pas rester là ça me dérange.
-Eh bien moi je vous réponds gentiment que je ne bougerai pas.
-Oui mais l'autre fois un camion a bousillé mon grillage.
-Eh bien dans ce cas on fera un constat, au revoir madame. »
Le client m'a vu discuter, il me demande ce qu'il en est, je lui explique, il me répond qu'elle est chiante. Oui j'avais remarqué.
Petit saut de puce jusqu'à Pfastatt, ici les clients sont absents, c'est le chef des monteurs qui signe mon récèp'. Là normalement j'ai fini la journée mais il n'est que 17h.
Je vais jeter un œil à Wittelsheim, la rue est dans le quartier des mineurs. Pas les mineurs comme d'inch Nord, ici c'étaient des mines de potasse mais le boulot ne devait pas être plus sympa. Personne à la maison, j'appelle, la cliente me dit qu'elle rentre du boulot, une vingtaine de minutes de route. J'en profite pour basculer des palettes au cul de la semi. Quand elle arrive je lui explique que je ne veux pas la forcer, c'est prévu demain, elle me dit qu'elle préfère, au moins elle aura ses margelles. Nickel. Je tente encore ma chance à Aspach le Bas, j'avais prévu de couper au Pont d'Aspach c'est à 2km au pire... Je tombe sur des retraités, rebelote j'explique que c'est prévu demain, le pépé me répond qu'il attend ses margelles depuis un moment, il est tout content. Et moi donc !
Donc je finis cette journée fort peu kilométrée au Pont D'Aspach, au resto de devant. Ici ils sont intelligents les deux restos prennent leurs congés à tour de rôle, c'est rare.