Carnet de bord de Juillet 2022 | Partager sur Facebook |
Cher lecteur si j'ai un conseil à te donner c'est : prends la douche de droite. C'est celle que j'ai eu hier soir, celle de gauche ce matin le bouton poussoir est ultra pénible. Inutile de me remercier, je suis généreux. Je commence à Laroque des Albères, nom bien compliqué pour dire que c'est à côté du Boulou. Le client, anglais, est dans son pays paraît-il c'est le maçon qui modifie la piscine qui me réceptionne. Il est du genre inquiet, il a dû m'appeler 4 ou 5 fois depuis hier soir.
Comme prévu je suis devant la maison à 7h45, je vais faire demi-tour plus haut, fastoche. Le gars me pose des questions, je me rends compte qu'il n'a pas la notice de montage. Le client a dû la recevoir il y a une quinzaine de jours, faut l'appeler ou chercher dans la maison mais sans les cotes ça va être compliqué. Il est finalement bien sympa ce gars mais faut que je file.
J'envoie un Whatsapp à Raùl, je m'annonce pour 11h. Je passe à l'AS24 vers chez Padrosa en vitesse. A 11h pétantes je suis en bas du lotissement à Argentona. L'accès est étroit, les branches sont basses, je m'arrête à 2 ou 300m de la maison, je finis à pied. Je tombe sur Ugo le frère de Raùl, selon la charge de boulot où l'avance du chantier ils font une équipe B. La maison est chouette, en deux parties, au milieu il y a une sorte de tunnel qui donne sur un patio et le jardin. Le « tunnel » est garni de chaque côté d'étagères décorées de bibelots chinés chez Maison du monde, vous voyez le genre ? Je blague mais c'est magnifique et simple. Un gars est sur la mini-pelle, ici pas de Bobcat pour évacuer la terre, les compañeros amérindiens se payent tout à la brouette, ils ont le moral. A chaque fois ils me demandent si j'ai des tee-shirts Waterair à leur donner, faut que je pense à en demander, c'est pas gagné le temps que ça passe par la voie hiérarchique. J'en ai filé plein aux Emmaüs, si j'avais su.
Ce lotissement est vraiment bizarre, les rues transversales ne sont pas goudronnées, je balance le cul de la remorque dans l'une d'elles, sous des pins, je n'ai pas déchiré mon toit, c'était l'objectif.
Laurence est en vacances, c'est un jeune prénommé Kevin qui la remplace. Je dis jeune, j'imagine, Kevin il ne doit pas avoir 60 balais. Kevin Jordan Brian c'est pas Emile ou Roger. Bref, Gaston m'a envoyé un retour hier soir, on recharge à Cases de Pène.
Depuis Mataro je remonte par la C32 pour changer, c'était peut-être pas une super idée, avec les travaux plus loin c'est limite chiant. A 15h je suis à La Provençale. Il y a un peu de monde, ça pinaille, j'en sors à 17h, ça va encore. C'est à livrer vendredi mais je dois pouvoir livrer demain après-midi tranquille, si je remonte jusqu'à Nîmes ou mieux Donzère ça va le faire. Feu, action !
Comme toujours je rêvasse sur l'autoroute quand mon regard est attiré dans le rétro droit, oh de la fumée, des lambeaux qui volent ! Putain j'ai éclaté ! Je suis où là en vrai ? Oh bifurcation Béziers Est à 1000m, c'est le bout d'autoroute qui monte à Millau. Je roule en warning jusque là je me gare dans la zone vers la base Intermarché, bilan : pneu éclaté, aile arrachée, une sangle de bâche arrachée, et la jante probablement morte. J'appelle Pauline et Alexis des pneus, il me dit que j'ai bien fait ; une jante en tôle c'est bien moins cher qu'un dépannage sur autoroute. Il est tard, on ne fera rien de plus aujourd'hui, je décroche et je vais souper à l'Oppidum... bien contrarié quand même.