FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Janvier 2025 Partager sur Facebook
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  • Lundi 27 Janvier 2025
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    Je pensais que j'étais trop vieux pour les camions modernes, je ne me sers que des deux pédales, le volant, le retarder et un peu les clignotants. J'exagère à peine. Et miracle ! Grâce à mes copains de FDR je sais me servir de la programmation du Webasto. Comme me le dit Manolo, on ne le fait pas mais il faudrait lire le bouquin d'utilisation. Ouais ben tant pis, il y a une chiée de fonctions dont je ne me servirai jamais et voilà.

    Ce matin je n'en aurais de toutes façons pas eu besoin, il fait doux. Il douche mais il fait doux. A 8h je suis devant chez Daval, non pas Jonathan, des homonymes certainement. C'est une grosse boutique de froid industriel, ils s'agrandissent et montent un bâtiment au bout du terrain. Je trouve de suite mon gars, il est seul sur le chantier, facile. Il a un énorme télesco, pas fait pour vider des remorques, le mât est bien trop haut, il cogne dans le toit de la semi mais ça passe pour les palettes du dessous évidemment. Pas le choix je dépends mon yoyo et j'attaque. Des longueurs d'une tonne, de dix mètres de long en bout de fourches c'est ultra chaud. J'ai rien foutu par terre, c'est déjà pas mal. Il ne reste que des longueurs de 12m, avec le télesco ça passe. On aura mis une bonne heure quand même. La pluie n'a pas cessé je suis gaugé malgré le zonblou.

    Cyrille m'envoie la suite, richtung Besançon.

    Chez Compo tout le site est plein de terreau : homme blanc fabriquer terreau printemps vigoureux. Je charge un gros lot de terreau pour moi à la rampe devant le bureau et 7 palettes de pesticides au quai derrière en ramasse. C'est fait pile poil avant midi. Je rentre au dépôt, je me vide le petit lot et je fais les pleins, ça crie famine là dessous. J'abandonne mon triporteur et zou !

    Je prends le temps de manger un bout, c'est plutôt un horaire espagnol. Sur les coups de 15h je suis à Vaudrey, je me claque devant le bâtiment rouge. Je vois qu'il y a deux camions devant le bâtiment vert, je vais devoir attendre. J'ouvre les deux côtés et je vois revenir le cariste : « c'est pas prêt pour les deux là-bas, je te charge vite fait. » C'est pas beau ça ? 8 colis 2 sangles, j'attends un peu pour valider 30 et je retourne au bureau. Cette fois je suis complet, venga ! Sur le parking je croise le Séb, c'était un affrété permanent mais son patron, un homme d'un certain âge, est mort subitement, c'est un bon gars il a été embauché chez nous bien sûr. Il vient de toucher un des trois « colza ».

    Demain matin je commence à Crépy en Valois. Crépy c'est chiant, c'est le 60 excentré, ça ne sert à rien de monter par Reims. Je passe par Troyes. Laurence ne m'a pas envoyé de retour, dans le doute je vais faire une 11h, ce sera toujours ça de fait. A 19h15 je suis au Bon Accueil à Clérey, très bonne adresse.