Carnet de bord de Juin 2025 | Partager sur Facebook |
Comme prévu à 5h15 je suis chez Filiac. Je dis au cariste que je charge pour Valentigney et Longevelle sur le Doubs. Il cherche dans les dossiers, il ne trouve pas. Il cherche ailleurs dans le bureau, nada. Je lui dis que je dois livrer foulée, c'est prévu avec ses chefs. Il cherche encore : « non je n'ai pas ces noms. » « Mais c'est pas les noms des clients ! C'est les destinations que je t'ai données ! » Putain le boulet lui ! Un gars qui s'appelle Valentigney à la rigueur mais un gars qui s'appelle Longevelle sur le Doubs ??? Ah ben une fois qu'il a compris ça va tout de suite mieux. Enfin mieux...les palettes sont je ne sais où, il cherche, les sort au compte-goutte, l'heure tourne. C'est mal barré l'histoire, à Valen le client part au boulot à 7h15. A 6h et quelques je m'en vais enfin. Je prends un café et un suisse à emporter à la boulan en face de l'entrée Peugeot, zou ! Je bois le café en roulant, je sais c'est mal.
A 7h20 je suis à Valentigney, tout est fermé, je frappe, personne. Purée c'était sûr. J'ouvre la semi, je trouve un 06 sur un BL, le client bien cool, me dit qu'il était obligé de partir, je le savais, mais que je peux déposer les palettes derrière la maison. Pour la signature il appellera sa femme. Il me faut un gros quart d'heure pour décharger, sans me faire tuer. La maison est au bord du Doubs sur l'avenue qui entre dans Valen et Audincourt, autant dire que ça roule fort le matin. La brave dame déboule et signe ma lettre de voiture, parfait, merci au revoir.
Je descends le cours du Doubs pendant 13km, non 12, Longevelle est sur la rive droite, il y a un pont juste avant. La maison est au bord de la nationale, fastoche. Ici aussi c'est un jeune gars qui vient de racheter une vieille maison à retaper. En prenant les palettes en long malgré le poids j'arrive à lui pousser dans le garage. Il veut m'offrir le café, c'est gentil mais non merci je file.
A 9h45 je suis à Seppois, Fabrice a déjà sorti mon bazar. Il s'occupe d'un Polonais en porteur qui charge pour l'Autriche, quelques palettes de rénos et de sav, rien de méchant. J'ai le temps de pointer, il y a un bon tas. Ils avaient demandé un double-plancher, j'arrive avec ma vieille CC412, va falloir serrer. Oui CC412 ça sonne comme une numérotation de locomotive mais c'est les trois chiffres qui ne vont pas. Bref, je prends la place. On gerbe des colis jusque sous le toit, c'est un peu à la one again, pas le choix, c'est là pile poil qu'arrive le PDG avec un aréopage de visiteurs. Il est toujours accessible et sympa ce gars, contrairement à d'autres sous ses ordres... Il nous dit bonjour, donne des explications et ils s'en vont. C'est bien, ne regardez pas trop. A la fin on fait deux palettes avec quatre, lundi il fera jour. Un dernier café et je me rentre.
A midi pile je pose le camion à Bourogne, la Fiesta démarre au quart de tour. Bon week à tous, le ciel vous tienne en joie.