| Carnet de bord de Mai 2024 | Partager sur Facebook |
Café, chocolatine et douche, à 7h je m'en vais. Je commence à Valergues, pour y aller pas le choix faut franchir une interdiction, le GPS Scania ne sait plus où donner de la tête. En arrivant dans le bled je reconnais je suis déjà venu, je me fais vieux. Je me gare à 200m de la maison. Premier tour avec les tôles et les margelles, au deuxième tour je prends l'escalier mais il me manque le manche du balai, les profilés d'accrochage du liner sont toujours attachés avec, c'est plus chiant. Je retourne la semi, je ne le trouve pas. Pourtant vendredi je l'avais, je suis certain, j'en avais 7. Parfois ils tombent mais là non. Raahh fait chier.
Quand je reviens à la maison la cliente commençait pas à s'inquiéter mais à se demander ce que je foutais. Je lui explique, je lui dis que je vais le noter en manquant. Là elle me dit : « ce que vous cherchez c'est pas le truc bleu là ? » Purée je suis vert, ce put... de scrogneugneu de saloperie de truc a glissé dans la palette. C'est impossible, il y avait des Pacio derrière. Comment ça se peut ? Bon, c'est résolu, je remercie la cliente. Une paire de signatures et je file.
Après je vais à Clapiers, ma rue est au fond d'une longue impasse, des arbres bas, je reste au début de l'impasse. Je stationne le long d'un mur, et je me fais interpeller par une mémé, ça lui déplaît que je sois garé là. Je suis de bonne humeur, je ne l'envoie pas chier, je me surprends moi-même. Je lui explique pourquoi, je parlemente, elle se radoucit. J'apporte une réno dans le fort fort lointain. La cliente, une mamy de mon âge m'offre le café, tant pis pour la vieille là-bas elle attendra un peu.
Pour ce matin j'ai encore une piscine complète à Saussan. Au téléphone le client me dit que c'est un pote qui réceptionne. Arrivé sur place je tombe sur un gars et 4 jeunes encasquettés, petites sacoches en bandoulière et téléphone greffé. Mouais, sauf que quand ils s'y mettent ça file, j'apporte les tôles, pfuuiitt, elles sont rangées, les margelles idem. Je leur donne un coup de main pour l'escalier histoire qu'ils ne le grattent pas contre un mur. Finalement ça a été super vite, mes a priori sur les d'jeuns je peux me les coller où je pense.
Je prends le temps de manger un bout à la sortie du village, la livraison suivante n'est vraiment pas loin.
D'habitude à Cournonterral je livre dans les lotissements à l'entrée du pays, là il me faut aller dans un vieux quartier, pas vraiment facile. Je m'enfile dans la rue, mauvais choix, elle débouche mais pour les voitures, et encore. Quand j'ai fini je me lance dans une manœuvre miraculeuse, je m'en suis sorti c'est l'essentiel.
Encore une réno à St Félix de Lodez, le bled des pinardiers. Le client me dit que je peux entrer dans sa rue, il me dit qu'il roule en semi. Je vais voir à pied, ah ben oui, il roule avec un petit DAF CF et une benne TP, il doit faire 3 m max, lui les branches il s'en tamponne. Je reste à l'entrée du lotissement. A la fin il me fait la circulation, je recule dans le rond-point à l'envers, merci encore.
Pour aujourd'hui j'ai encore une piscine complète à Florensac. En chemin Stéphane le commercial du coin m'appelle, il sera présent. Il est super sympa ce gars, ça ne me dérange pas qu'il soit là. Ceux qui racontent de la merde aux clients pour signer je ne préfère pas les voir. Je me débarrasse du dernier Inside mais surtout de la Solaé qui me les casse depuis vendredi. J'ai deux cartons qui se sont pétés la gueule, chargé à la one again, tant que c'est complet ça se tient, maintenant il y a des trous dans le dispositif. Stéphane papote avec son client, je refais ça avant d'y aller. C'est pas des verres en cristal rien n'est cassé mais ça fait plus pro. Avec le commercial on se revoit demain à Béziers, il préfère venir, ça me va.
Je pensais souper à Maureilhan mais je vais me payer les bouchons sur la rocade de Béziers, surtout au bout avec les travaux, idem demain matin, j'en ai ma claque je vais couper à Paulhan. Je mange dehors sous les platanes, ça a un petit goût de vacances.