Carnet de bord de Novembre 2024 | Partager sur Facebook |
Je fais le tour du camion, les bâches sont intactes, je vais déjeuner et me doucher serein. A 7h et quart je secoue les poneys. A 8h et quelques j'appelle Cyrille pour savoir ce que je fais ensuite, je viens poser la piscine ? Je la garde ? Elle va me faire chier pour recharger ? Il n'en sait rien il est trop tôt, j'avance. A l'entrée de Besançon je rappelle ; je la garde.
J'arrive chez U bien en avance, j'avance dans ce carnet puis j'ouvre et je pose ma piscine sur le parking. A 11h30 pile poil on me donne un quai. Je me vide, le contrôle est vite fait ce ne sont que des palettes hétérogènes comme ils disent, pas de mélange. Le réceptionnaire est un nouveau paraît-il, son chef passe et nous dit que je ne récupère pas les Europe, c'est un accord avec Ricard. C'est vrai qu'au chargement on ne m'a rien demandé. Je fais quand même noter zéro sur la lettre de voiture, si des fois que... Il est midi et quelques, je sors et je mange sur le parking extérieur.
Alex doit changer les pneus avant du vieux Magnum, il veut récupérer les miens comme l'autre fois histoire de ne pas mettre du neuf sur un camion qui tourne en rond. Ça fait plusieurs semaines que cette histoire traîne, j'ai le temps, je l'appelle on se donne rendez-vous à leur magasin. J'y suis à 13h30, il paye le café et j'hérite de deux magnifiques gommards neufs. Je rentre au dépôt. Je dois charger deux lots pour Mulhouse et Belfort, parfait pour finir la semaine. Sauf que le lot pour Mulhouse n'est pas beau du tout. Je ne dénonce personne mais c'est un gros transporteur vert du 53 qui a posé les palettes à nos quais. Nous bonnes poires on aurait dû refuser ça, mais bon... Au Fen en mettant une Europe debout j'en redresse deux ou trois mais quatre autres sont trop moches, faut les refaire. Il y en a des cartons sur une palette Europe ! On cache les plus moches au milieu, c'est des bouteilles en tôle de sirop genre Teisseire, c'est pas cassé, c'est juste esthétique mais si je tombe sur un pénible demain. On est quatre, c'est chiant mais ça va vite. Je me charge encore une longueur de ferraille et je me rentre. D'habitude je passe toujours par la Haute Saône mais avec ces palettes bringuebalantes je prends l'autoroute, on va éviter de les refaire une deuxième fois.