FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mars 2022 Partager sur Facebook
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  • Pamiers
    pas large pour vider en latéral
  • Mardi 29 Mars 2022
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    Je valide ma première 11h et je démarre à 6h30. J'adore cette route par Mirepoix, au petit matin c'est un régal. Vers 7h30 je suis à Arvigna, le client voulait me faire monter dans le hameau, mon intuition féminine me le déconseillait, j'ai bien fait de l'écouter. Je fais quand même trois fois le tour en chariot, le gars est bien aimable, je veux bien lui rendre service.

    Ensuite je vais dans Pamiers, un vieux lotissement en ville. Baloo m'en parlait hier, la cliente est moulée dans un jean, c'est une fille je confirme, je sais que Pascal est friand de ce genre de détails. Je livre un nouveau modèle de piscine avec un banc immergé, je découvre les colis en pointant.

    Quand c'est fait je recule en pleine circulation, pas bien le choix, l'Ariégeois est moins con que la moyenne, une voiture de chaque côté me laisse sortir de l'impasse sans forcer le passage connement. J'ai encore une rénovation à faire à Lézat sur Lèze avant midi. La rue est bien étroite, impossible de vider en latéral, comme d'hab j'enfile le chariot dans l'allée et je déplace le camion. A un moment arrive à mon cul un type avec une vieille 308, je vais le voir, je lui explique la manip', vous vous enfilez dans une entrée de maison je recule et vous pouvez partir. Eh bien j'ai dû lui expliquer deux fois ! Un mal-comprenant.

    Après ça j'ai un bon bout de mauvaises routes jusqu'à L'Isle en Dodon. Je mange un bout en chemin. Le client habite une ancienne ferme, la cour est immense. Mauvaise surprise en ouvrant la bâche, une piscine a glissé du cadre, je l'avais pourtant sanglée, elle a bougé quand même. Rien de cassé heureusement, je livre la piscine sous un hangar, facile, et je prends le temps de refaire mon chargement. J'ai de la place cette fois, je dégerbe la dernière piscine, j'ai eu du bol je ne vais pas tenter le diable.

    J'ai encore une piscine dans les environs de Pau, donc un peu de route. J'écris à Jaume pour mes livraisons de demain. Il ne répond pas, bizarre. J'appelle Montsé, elle me raconte qu'il est à Seppois avec Lorenzo Iñaki David...Ils visitent l'usine, je pense que ça leur permet de mieux comprendre ce qu'ils vendent.

    Je me fais une grosse piscine à Asson puis une dernière couverture à Monein. Je reconnais la rue, une vache de grimpette, le client me dit que sa piscine a 5 ans, donc je reconnais la rue mais ni lui ni la maison alors qu'il me dit qu'il n'y a pas d'autre Waterair dans le coin. C'était comment le prénom d'Alzheimer ?

    Jaume me rappelle en fin d'après-midi, il me donne le numéro d'un nouveau concessionnaire de Burgos qui doit couvrir la Castille et Leon. J'appelle le gars, il n'est pas certain d'être présent, t'inquiète je veux bien me débrouiller.

    Faut que je fasse tirer mes heures au max ce soir. Je visais Tolosa mais j'y passe avec 8h15 de volant, faut surtout pas s'arrêter. En haut du col de l'Etxegarate je peux rouler encore, allez je prends le risque. J’atterris à San Roman avec 9h00 de volant, comme si je l'avais fait exprès.