FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juillet 2022 Partager sur Facebook
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  • complet de chez complet !
    2350km, oklm
  • Vendredi 29 Juillet 2022
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    Je suis réveillé à 5h15 par le Mauffrey à côté de moi, j'avais mis le réveil à 20, merci grand. Café, boule de Berlin, douche, vamos !

    La N5 à la sortie de Poligny est fermée toutes les nuits, les travaux sont finis ce matin, je tente ma chance, j'ai bien fait c'est ouvert. J'aime bien cette grimpette, le Suédois crache ses poumons.

    Je suis à Pontarlier avant 7h30, personne au poste de garde, j'appelle la réception à l'interphone, on m'ouvre, je vais me mettre en place direct au fond de l'usine. J'ouvre les deux côtés et je patiente.

    A 8h moins 10 le cariste se pointe, il m'attaque de suite. Un autre arrive ensuite, ça file c'est ce qu'il me faut. Cyrille m'appelle pour me demander où j'en suis, je passe la barrière. Il m'a annoncé de bonne heure au chargement, exploitant c'est un métier de menteurs mais pour le coup il n'a pas trop menti.

    Je fonce à Orchamps-Vennes quand j'arrive à la boutique de meubles les déménageurs ne sont pas encore là, ils se pointent dans les 10 minutes, ils sont 4, « désolé l'embrayage du 20m3 a rendu l'âme, le temps de changer de véhicule... » Nan ben moi ça va, c'est pour vous.

    J'ai déjà fait ce trafic en janvier dernier, on charge tout un bric à brac de meubles pour des maisons de retraite. Comme ils doivent dire dans la brochure publicitaire : c'est un concept innovant, des apparts individuels et des salles communes au milieu.

    Les gars sont doués en tétris, en une heure et demi la semi est pleine, il laisse 3m de plancher pour compléter à leur dépôt à Devecey.

    Je descends de la montagne et je passe aux pneus, Alexis m'a dit qu'il reviendrait tôt pour s'occuper de moi. J'ai le temps de manger un bout, quand il arrive il change les deux roues du milieu et on remet la vieille en secours dans le panier.

    Je passe à la halle pour demander à Nico de me commander une aile ou un garde-boue si vous préférez. C'est là que je vois l'ancienne semi Ladret, celle qui a été accidentée, les ailes m'ont l'air pas mal, et puis ce serait réparé aujourd'hui même. Elle va partir à la ferraille, donc avec ou sans les ailes …

    Je file à Devecey les gars m'attendent pour charger le complément. C'est vite fait, 6 palettes et quelques matelas par-dessus, je suis chargé complet à toc.

    Retour à la halle SNCF, je sors ma caisse à outils, je m'approche et c'est le drame ! En fait elles sont toutes rafistolées, on n'est pas bien riches mais je ne vais pas mettre des merdes sur ma remorque faut pas déconner.

    Je rentre au dépôt, je fais le plein, redonne les papiers et je saute dans la 208, il est 16h30 , nickel l'histoire. Bon week à tous, le ciel vous tienne en joie.