FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juillet 2024 Partager sur Facebook
  • Photos
  • route à moto
    promenons-nous dans les bois..
    lac de Gérardmer
  • Lundi 29 Juillet 2024
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    A 7h et demi je suis à Seppois, je pensais que Fabrice serait déjà là, en l'attendant j'ouvre, je vais rendre ma tournée au bureau, je ne risque pas de papoter il n'y a personne. Bon allez hop, je descends le Moffett, je me vide l'escalier belge que je traîne depuis mardi avec la palette de retours, je tamponne mon CMR et je me sauve. A 8h et quelques j'appelle Fabrice pour lui raconter, il avait compris, tout va bien.

    A 8h et demi je suis à Guewenheim pour le premier client de grillage. Ça commence plutôt mal, la rue est vachement étroite, je me gare un peu plus loin au calme. J'y vais avec la première palette, la maison me semble déserte, tout est fermé, je sonne, personne. Merde ! Je retourne au camion à pied, je téléphone, la dame me dit qu'elle est là mais elle a des béquilles, le temps de descendre l'étage j'étais parti. Ouf ! Je retourne, c'est le mari qui est dehors, il bosse de nuit, je l'ai réveillé. Il contrôle vite fait et il retourne se coucher j'imagine.

    La suite est 7 ou 8 km de là, par une jolie route que j'ai déjà prise en bécane, des lacets, super enrobé, le panard. En camion c'est un peu moins bien. L'impasse est toute petite, il me faut rester sur la départementale, c'est roulant, je vais mettre un triangle à une centaine de mètres. Pas trop rassuré je fais au plus vite, je me débarrasse d'un grand chevalet qui ne me plaisait pas du tout, gerbé sur des palettes en plus, je préfère le savoir chez le client que dans ma remorque.

    D'autant plus que je dois maintenant monter le Bussang. Bon le Bussang c'est pas le Tahir sur la route du Moyen-Orient, ça tournicote un peu, sans plus, juste de quoi benner une palette branlante pas plus. A midi je suis chez de récents retraités à La Baffe, bizarre ce nom. Non ils ne m'ont pas giflé, ils sont tout à fait courtois. Le client me demande s'il peut contrôler, ben encore heureux ! Moi je m'en fiche le film est intact, s'il manque des trucs c'est pas de ma faute. En 5 minutes c'est bon, il me signe mon récép'.

    Pour redescendre en Alsace cette fois je passe par le Bonhomme, en passant par Le Tholy Gérardmer, la balade est jolie. C'est notre terrain de jeu en moto, ça fait un peu bizarre en camion.

    A Colmar c'est à nouveau ou encore le bordel. Gros travaux avant Sélestat, donc gros bouchon, la sortie Guémar est fermée, il me faut aller tourner à Sélestat et revenir sur mes pas. J'avais rendez-vous à 15h j'y suis pile poil. Lotissement neuf, ici je n'ai qu'une palette, un chevalet mais moins branlant que l'autre ce matin. Pour repartir la route de Sélestat est fermée, pas le choix, il me faut redescendre direction Colmar demi-tour à la première sortie et me retaper le bouchon ! C'est pas la loose ? C'est un quart d'heure c'est pas la mer à boire mais ça fait chier quand même.

    Sur les coups de 18h je suis dans le grand nord de l'Alsace, deux voisins refont leur clôture. Je pose les sous-bassement en béton chez le plus vieux, au deuxième tour je dois poser le chevalet chez le voisin, un type d'une quarantaine d'années, bien pénible. Il veut tout ouvrir, tout compter, il me raconte une fable sur une précédente livraison d'un salon de jardin, mouais. Il a mis tellement longtemps que ça m'a fait une coupure de 45. Ce qui n'est pas plus mal me direz-vous.

    Quand il a fini son délire je redescends à Strass, Étienne m'a envoyé un rechargement, à 19h45 je suis chez Les Filles. Je valide une 11h à 4 minutes près, nickel.