| Carnet de bord de Juin 2021 | Partager sur Facebook |
Punaise j'aurai démarré toute la semaine à 6h30, c'est abusé non ? Je suis en piscines pas en fret merde ! A cette heure le troquet est fort calme, je déjeune, personne à la douche, ça a des avantages quand même.
Petit arrêt gas-oil à Saragosse, à 9h et des boulettes je suis à Rossello. Tout est fermé, mouais... J'appelle Miguel le commercial, il appelle Dani et me rappelle, il sera là d'ici une demi-heure paraît-il, et me dit que la grille n'est pas verrouillée je peux entrer. Je me prépare en attendant, effectivement le moteur du portail est débrayé, j'entre mais j'aime pas. Ici les gens sont super gentils mais je ne suis pas chez moi pour autant. Dani arrive peu après, il ouvre sa boutique et fait le café.
Vers midi et demi je suis à la zona franca pour une piscine qui une nouvelle fois va aux Canaries. La semaine dernière c'est mon collègue Michel de chez Pierrat qui s'y est collé, il est resté chez le transporteur maritime plus d'une heure. Moi en un quart d'heure c'est vidé, papiers signés.
Mon dernier client c'est la delegación à Santa Perpetua. Cette fois je ne me goure pas en sortant de la zona franca, j'évite le centre de Barcelone. L'autre fois je n'ai franchi aucune interdiction, c'est chelou. En fait t'as pas le choix, faut prendre direction Barça, sortir de suite et faire une chiée de boucles pour reprendre l'A2. Merci Maps. Il y a une grosse circulation, ça merde pas mal même. Marionna m'envoie un Whatsapp il veut savoir si je viens bien aujourd'hui, oui ma chère j'arrive.
Je suis à l'agence presque en même temps que Raùl, je dépose un local technique sur son plateau puis une palette de margelles qui traînait là, il est content de ne pas se les faire à la main.
Comme d'hab' je monte papoter au bureau un moment. Il y a là deux gars du service informatique de Seppois. Ils sont venus en avion bien sûr, test PCR et tout le tremblement, ils sont surpris quand je leur dis que nous en camion on entre sans rien. C'est vrai que c'est aberrant, surtout au plus fort de la crise l'année dernière. Le boss Jaume sort de son bureau, c'est l'heure de la soupe, il m'embarque avec eux, on se retrouve à cinq avec Montsé. On va manger dans un resto assez chicos, cuisine typique catalane, légumes et poissons grillés. En partant je veux payer ma part évidemment, Jaume refuse, il me dit qu'il me doit au moins quatre ou cinq repas comme ça pour les services rendus. Dans la bagnole je me dis que j'ai du bol, si j'avais vidé chez Système U à Saint Vit, je ne pense pas que le patron m'aurait invité à déjeuner...sale con !
De retour au camion je préviens Laurence que je suis vide. On recharge demain complet à Perpignan puis une bricole à Nîmes en chariot embarqué. Parfait. Je me tâte, soit je remonte couper à Fitou mais ça me fait redescendre un chouilla demain soit je stoppe à La Jonquera. Allez, un peu de discipline, je lutte contre les km parasites, je me pose au milieu des gars venu de l'autre côté du rideau de fer, comme disait Churchill.