Carnet de bord de Mars 2022 | Partager sur Facebook |
Ici c'est un centre routier Andamur, les sanitaires étaient minables, ils ont été refaits à neuf avec le même système pour les douches qu'à La Jonquera. Caféiné et propre je mets en route à 7h30.
Je risque d'être un peu juste avec le gas-oil, il y a une AS24 entre Burgos et Palencia. Venga ! Je fous le pistolet dans le réservoir, putain ça coule rien ! Au bout de 15 minutes de coupure il n'y a que 92 litres de coulés. A un moment j'ai cru que je me payais un fond de cuve mais non le gas-oil est propre, c'est juste la pompe qui merde. Je lâche l'affaire.
A 10h30 je suis à Baltanas, la cliente n'a pas l'air surprise que je sois seul. Elle me montre l'accès vers l'arrière de sa maison. Il a beaucoup plu, c'est boueux, horrible ! Le concessionnaire n'est pas là mais je fais mon truc normalement, les colis dans le garage, la structure dans la pelouse. Au deuxième tour j'ai bien cru m'enliser, je m'en sors ric rac. Je fais signer les papiers à la cliente, elle est rentrée chez elle il fait un froid de gueux ce matin, elle me demande si je ne peux pas aller plus loin avec les palettes. Nan c'est bon là, j'abandonne. Je vais laver les pneus de l'engin dans les flaques, et mes grolles aussi par la même.
Je m'étais annoncé à Valdemorillo pour 16h mais je suis un peu en avance, j'écris à Javier le monteur de Madrid, on se donne rendez-vous à 15h. A Valladolid je quitte l'autovia pour la magnifique N601, j'exagère à peine si je dis qu'il y a 80km de ligne droite, j'adore cette route.
A 15h15 je suis à l'entrée du lotissement, la gardienne en uniforme marron me demande ce que je viens faire : du tourisme. Je retrouve Javi et ses gars devant chez le client, il a pris du monde parce que le portail n'est pas normalisé, même avec une Twingo ça doit être juste. Pas le choix faut tout se péter à la main, à 4 ça va vite.
Ce matin j'ai appelé Laurence, vendredi après-midi j'ai rendez-vous chez un toubib, ça fait une éternité que j'attends ça me ferait chier de louper je lui ai donc demandé un retour rapide. Elle m'a répondu qu'on recharge demain pour vider vendredi matin à Besançon. Le top, ça s'est fait tout seul.
A la sortie du lotissement la route de Madrid est bien bouchée, deux bagnoles se sont embrassées dans les virages. J'attaque le contournement de la capitale à presque 17h, je n'ai qu'un quart de tour du M40 à faire, mais pas un coup de freins, rien nada.
Le gas-oil crie à nouveau famine bien sûr, je passe à Burgos, c'est pas très judicieux de faire le plein le soir mais j'ai pas bien le choix. Je coupe avec 9h55 de volant à Pancorbo, le bled du défilé entre les rochers. Je me gare au bord de le route, si les gonz veulent me siphonner ils vont se faire écraser.