Carnet de bord de Novembre 2022 | Partager sur Facebook |
C'est une fameuse adresse ici, pourvu que ça dure. Je démarre un peu tôt histoire d'éviter le binz à Béziers. Je commence à Magalas chez une Vanessa. Normalement Vanessa c'est un prénom de bombasse quarantenaire, là c'est une mamy de mon âge ! Peut-être qu'elle fut une bombasse mais ...bref, stop aux préjugés. Je dépose sa baignoire dans le garage vite fait. Vite fait parce que la suite m'inquiète un peu, il me faut monter dans les Corbières.
Après Narbonne c'est de la belle route ensuite ça se complique grandement. Par là les routes sont vraiment étroites, il y a une chiée de petits ponts tortueux, il faut passer au pas, sur certains tu ne mets pas ta main entre le pneu de la semi et le parapet. C'est les rares routes où il faut rajouter des minutes au GPS. Je dépose une rénovation chez un chasseur. Toute cette route pour une pauvre palette, ma foi.
Je ne redescends pas du même côté, la suite est à Perpi. J'ai encore un ou deux coins délicats, un pont en virage, tu ne peux pas arriver droit, même en serrant dans l'herbe à droite au ras du fossé, purée c'est chaud. A partir de Cascastel ça va bien mieux, il y a une cave coopérative donc plein de camions, ouf !
Je prends le temps de manger un bout à l'entrée de Perpi, c'est là que Philippe m'appelle. Il a reçu un mail hier soir à 21h du client de Thuir, ils ont un contre-temps il faut reporter la livraison. Sérieux ? Les gens pensent que la nuit il y a une permanence à la logistique ? Il me demande si j'ai une solution. Demain matin ? Ben non, demain je suis à Montpellier pour un autre chieur qui a changé le rendez-vous. Je propose ce soir après 19h, c'est tout.
En attendant je vais faire une piscine dans Perpignan, vieux quartier, vieille maison mais jeune cliente. Quarantenaire blonde filiforme, elle a juste une coquetterie dans l’œil, c'est charmant et ça l'empêche d'être tristement parfaite. Sinon elle a un garage de merde sous la dalle du jardin et je me suis bien fait chier pour tout ranger.
De retour au camion j'ai des news, le client est ok pour ce soir. J'ai une couverture pour Jaume à poser à Banyoles, j'envoie un message à David, je vais avoir de l'avance du coup, il me rappelle, on se cadre pour 17h au lieu de 18 prévu.
Je passe au gas-oil à Figueras, il y a un bordel innommable dans la zone, le prix doit être attractif à la station en-dessous de l'AS24, des dizaines de camions attendent en bordel sur trois files. A tel point que quand j'ai fini je remonte la rue 100m en sens interdit, un truc de fous.
David me dit qu'on a livré la piscine ensemble il y a deux ans, je n'ai aucun souvenir, tu verras c'est en pleine ville. Ah ben oui ! Je reconnais maintenant, je m'étais bien fait chier, garé loin sous des arbres bas. Cet après-midi j'ai du bol je trouve à me garer devant des maisons, je sors la Sécuriwat par les portes et je finis en triporteur. Le client parle un peu français, il a un Tiguan immatriculé dans le 66, j'ai pas trop compris. Avec le commercial on se fait la couverture à la main, on doit déplacer des jardinières en béton, on s'est fait une grosse couille. Ce sera facile pour dérouler la bâche il n'y a pas de margelles, le carrelage imitation marbre arrive au bord du bassin, c'est superbe. C'est normal au vu de la maison en pleine ville, l'ancien doit avoir un peu de pognon, et tant mieux.
Retour Francia. J'arrive un peu après 19h à Thuir, il fait nuit noir évidemment. Le client me fait suer à changer à la dernière minute, il est sympa quand même, je lui file un coup de main à tout passer par un portillon. Je vais pas le laisser dans sa merde.
Je remonte jusqu'à Fitou, vu l'heure je me gare au St Roch et je vais au resto à pied. Les travaux sur le parking en face sont terminés, il y a de la place, après mangé je vais chercher le camion, je préfère, une fois j'avais pris un coup de cutter dans un rideau au St Roch.