Carnet de bord de Octobre 2023 | Partager sur Facebook |
Je sais très bien que mercredi est férié en mon honneur puisque c'est mon anniv' mais un mercredi c'est chiant. Pas le choix je me suis mis deux livraisons cet après-midi, à 5h je suis à Bourogne comme les vrais. Je range mes affaires pendant que ça chauffe et venga !
Première pause café-reste de gâteau d'hier vers Montceau les Mines, ça roule vachement bien ce matin, Chalon est passé les doigts dans le nez, pas de pénibles dans les travaux de la RCEA, un vrai bonheur. La première période de 4h30 m'amène à Lapalisse, je m'arrête comme d'hab' au petit parking, oui celui interdit aux PL, avant la capitale des vérités. Il n'y a aucune raison pour que ce parking campagnard nous soit interdit, j'ai 4h20 de volant et après il n'y a plus rien, donc...
Je me fais chauffer une soupe conjugale à l'aire du viaduc de Garabit, c'est pile ici que le temps change, depuis ce matin c'est couvert, ici il tombe des cordes... Bof avec un peu de chance...
A 13h30 je suis à St Chély d'Apcher, la chance ne m'a pas souri, il pleut à seaux. La cliente est surprise elle m'attendait demain, elle s'est mélangée les pinceaux. Le temps de débâcher je suis déjà trempé, j'ai pas de bol avec la Lozère en ce moment. La maison est construite sur un coteau avec un garage double en dessous. La construction est assez haute,en faisant glisser les palettes au sol j'arrive à entrer avec le chariot, il n'y a pas un centimètre de marge... Je pousse tout dans le garage, un café, une chiée de signatures et je me sauve.
J'ai la flemme de me changer, je mets le chauffage du siège à fond, mon froc seiche sur la bête. Pour la suite j'ai une assistance petit camion, l'adresse c'est « gorges du Tarn », l'endroit que t'as pas envie de tester pour savoir si ça passe en semi. J'appelle Pierre, le local, il m'avait dit qu'il en avait pour une heure de route, moi un peu plus donc ça joue.
Un peu avant 16h on se retrouve sur un parking relativement facile, relativement, dans le coin faut se contenter de peu en terme de parking plat. Cette fois il a fait malin, il a empilé des palettes dans sa remorque pour passer au-dessus des ridelles. Donc on dételle sa remorque on charge le fourgon avec les colis, on remet la remorque et je pose la palette de tôle sur la pile de palettes, une sangle et ça roule. Heureusement c'est une Nina, sans escalier donc et sans margelles sinon... On fait une poignée de km, on passe dans un hameau tout serré, là en camion j'étais mort, demi-tour impossible, j'aurais été dans la merde comme il faut. Encore un peu de route pour arriver dans un autre hameau, pas plus large. On se fait la palette de tôles, on dételle la remorque et rebelote avec les colis. Heureusement la pluie a cessé. Contrôle, une chiée de signatures et Pierre me ramène au camion.
J'ai 8h et demi de volant bien tassées, retour sur l'A75 par Mende, je me pose au relais de Bonsecours avec 9h50 de volant, c'est assez pour un lundi, je ne valide pas de 11h mais avec le jour férié on s'en fout. Quand je pousse la porte du resto j'ai un moment d'hésitation, notre ami Bata 25 est au bar, je ne m'attendais pas à le trouver là, on boit un canon puis on dîne ensemble bien sûr.