FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Septembre 2024 Partager sur Facebook
  • Photos
  • le site des Eurockéennes
    elles ne sont pas du coin
  • Lundi 30 Septembre 2024
  •  

    Hier soir j'étais tranquille devant Netflix je reçois un long texto, c'est la cliente de demain matin. Comment elle a eu mon numéro ? Ah ben oui, vendredi je l'ai appelée pour savoir si je pouvais venir. Là elle me parle d'une réunion, elle ne serait pas dispo avant 9h. Ouhlà ! Ça va pas le faire. Je propose 7h, elle est d'accord.

    Donc pile poil à 7h je suis à Évette, c'est le mari qui me réceptionne, gars pas chiant ça va vite. En repartant je repasse par Belfort, un bourricot avec une petit camion benne ne trouve rien de mieux que de me doubler dans les remparts, en plus il gueule cet abruti. Séb il avait pensé à tout pour repousser les Teutons mais pas que des camions allaient se doubler dans les chicanes. Oui je l'appelle Séb, pour tout Belfortain Sébastien Vauban c'est un ami de la famille.

    Maintenant il me faut monter dans Montbéliard, quartier vraiment pas facile, à tel point que samedi je suis allé en reconnaissance en bagnole parce que je ne voyais pas du tout. Pour aller en ville à Montbé il y a un pont à 4m assez sévère, pas envie de me retrouver sur L'Est Républicain.fr, « encore un camion coincé sous le pont de la gare », je fais le tour par Héricourt, c'est un peu plus long mais j'arrive du bon côté en évitant la ville. J'arrive un peu en avance puisque j'ai gagné une heure ce matin de bonne heure. Le client retape sa maison de A à Z, autant dire que la pose de la piscine ça ne l'inquiète pas du tout. Je me paye les éboueurs en redescendant la côte, la rue est étroite, patience patience.

    Pour ce matin j'ai encore une rénovation à Valentigney, super fastoche, la maison est dans un quartier ouvrier juste à côté de ce qui a été autrefois Peugeot Cycles et Motocycles, bien commode pour me garer.

    La suite est dans les coins de Besançon, une fois de plus je passe par la Haute-Saône, je prends le temps de manger un bout au pays de la cancoillotte, Loulans.

    A 13h je suis à Valleroy, le village est bien étroit, la rue des clients aussi, je trouve à me garer à 200m, ça va encore. A nouveau des clients pas chiants, la structure dehors, la palette d'accessoires dans le garage, nickel. Après ça je vais à Venise, point de gondole ni de place St Marc, c'est juste un bled à la con qui a le même code postal que Devecey, autant dire que je n'en suis pas loin. Je sonne, personne ! J'appelle, la cliente me dit carrément qu'elle m'a zappé. Elle me dit qu'elle fait au plus vite, une demi-heure max. Depuis ce matin je suis en avance, rien de grave donc. J'ai le temps de me préparer, dévisser l'escalier... Charmante jeune femme, elle écrit au marker sur chaque colis, elle me raconte que son mari est du genre inquiet, ça va le rassurer.

    Puisque je suis à côté je passe au dépôt pour faire le plein et dire salut ensuite je descends à Roche lez Beaupré, pas pour charger du terreau mais pour livrer une réno. Rebelote, je sonne, personne. Mais là la cliente se pointe dans la minute, elle a dû me sentir. Une palette, un chèque, je suis bien content ça a bien marché mon affaire.

    Je me paye ce scrogneugneu de boulevard de Besançon sur toute la longueur, en fin d'après-midi je ne vous fais pas de dessin, c'est chiant. Je finis la journée au Moulin de Malades, au mieux pour demain.