FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Aout 2021 Partager sur Facebook
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  • le Gers
    Bidache 64
    Bayonne
  • Mardi 31 Aout 2021
  •  

    Réveil 5h30 c'est beaucoup trop tôt pour un piscineux mais je commence assez loin, faut bien avancer. Café, mauvais croissant, douche et je file.

    C'est nul de devoir se lever si tôt mais j'ai une récompense, je me fais la route de Beaumont de Lomagne de bon matin. Le kif ! C'est con si ça trouve je suis le seul à aimer cette route, si ça se trouve les gens qui la prennent tous les matins l'ont en horreur. Des cons !

    Le premier client de la semaine est déjà un peu problématique, c'est un hameau isolé de Vic-Fézensac. De suite faut quitter la nationale par une vache de grimpette, donc ne pas arracher la passerelle en tournant, ça va. Ensuite faut rouler sur une route goudronnée mais de la largeur du camion. Je lâche l'affaire à 800m de la maison, je trouve une jolie patte d'oie où je peux garer et me retourner. Parfait. J 'appelle la cliente, elle me dit que son portail est large, oui bien sûr madame...

    En chargeant vendredi j'ai claqué les trois rénos' de ce matin aux portes, débâcher une tautliner ça va je sais faire, j'ai pas vraiment besoin de m'entraîner. Au final j'ai bien fait de rester où j'étais, la cliente a cru qu'on livrait avec un J7. Je dis J7 parce que dans l'imaginaire de cette dame un camion c'est un J7 ou un Tube Citroën.

    Ensuite je vais à l'entrée d'Aire sur l'Adour, c'est la limite du 32 et du 40. Je dépose la réno d'une énorme Carole. C'est un L qui doit faire 15m de côté. C'est une magnifique piscine encore en eau. La cliente me dit que c'est beaucoup trop gros, qu'elle a acheté la maison comme ça, et qu'elle a réfléchi pour la reboucher. Elle a renoncé devant la révolte de ses petits-enfants.

    Après je file à Tarbes, c'est pas la porte à côté, j'ai été un peu optimiste. J'appelle le client pour ne pas qu'il s'inquiète, je me pointe à midi moins dix, ric rac. Lui aussi a songé à reboucher la piscine mais pour d'autres raisons, il a loué sa maison a des gougnafiers. Hélas ça arrive.

    Avec tout ça j'ai quasi 4h30 de volant, je me gare dans une zone indus' pour manger un bout.

    La route de Tarbes à Pontacq est fermée, je vais tourner à Lourdes, c'est mon coin en ce moment, je vais finir par être touché par la grâce. Avant d'être touché par la grâce faut faire gaffe de pas toucher une bagnole, pleins de rues sont en priorité à droite, ça fait bizarre.

    Pour 13h je suis à Lamarque, chez des gens charmants, j'y passe un peu de temps, café compris.

    Après je devais livrer une palette de margelles du côté de Pau mais c'est reporté du coup j'arrive au pays Basque un peu en avance. Personne à la maison, la cliente me dit qu'elle sort juste du boulot, elle arrive dans le quart d'heure, je commence en l'attendant. On range tout sous un carport, un chèque et je me sauve.

    A 18h et des boulettes je suis en coupure chez Mattin à Bayonne. Avec ma rapidité intellectuelle habituelle je me suis souvenu aujourd'hui seulement que j'ai des cosses à la maison mais dans ma caisse du camion aussi. Bah oui j'ai roulé en Iveco dans les années 90, depuis j'ai une caisse à outils bien fournie. Donc je refais mon feu de gabarit tranquille avant d'aller à la soupe.