Carnet de bord de Janvier 2023 | Partager sur Facebook |
Après mes éternels café-douche je me pointe à 7h chez les mousquetaires, le gardien téléphone, on me donne un quai de suite. Yesss ! Il y a une réunion au sommet devant la machine à café sur le quai, il paraît que c'est le briefing du matin, ok. Un gars me file un tire-pal, il attaque à contrôler. Il me raconte que le matin c'est calme j'aurais pu venir à 5h. T'es bien gentil mais comment je peux le savoir ? 8 palettes, une seule référence, en 5 minutes c'est fait. Miracle, le gars me redonne les Europe vides sur place, parfait. A 7h40 je me sauve, pour rdv 8h y a rien à dire.
Je refais le tour de Béziers pensant passer par la Minervoise pour aller à Carcassonne mais elle est barrée après Montady semble-t-il. Aucune envie d'aller vérifier, j'enquille l'autoroute. J'appelle le client suivant, hier soir je m'étais annoncé entre 10 et 11, ensuite j'appelle Philippe mon fidèle assistant, c'est une réno dans Carca centre. On a convenu que je l'appellerais en partant de Béziers, inutile qu'il m'attende bêtement.
Rustiques c'est un patelin de l'autre côté de Trèbes. Trèbes est connu pour sa demi-pute qui tenait un resto routier autrefois et pour son gendarme tué au Super U, et connu par moi pour son pont à la con, étroit avec des trottoirs vachement hauts juste bons pour niquer les pneus et les carénages. J'attends qu'il n'y ait plus de bagnoles et je passe, ensuite encore un pont en S sur le canal du midi ensuite c'est fastoche. Le client porte un maillot de rugby du club local, sympa donc. Je lui dépose sa baignoire vite fait bien fait.
Je retrouve Philippe sur une aire de covoiturage pas loin de l'autoroute, il n'est pas venu en camion, on balance la rénovation dans son vieux ML mis en break et venga ! Je lui fais le guidage avec Maps, et il loupe une priorité à droite, pas grave, mais c'est les flics dans une 3008 ou 5008 peu importe. Fatalement on a droit à la sirène, il ouvre sa fenêtre, il s'excuse, le policier lui dit : « on a vu que vous n'êtes pas d'ici, mais méfiez-vous c'est super dangereux, ça tape souvent ici. » Ouf, il s'en sort bien. Un km plus loin on est devant la maison, je n'ai pas de regrets pour l'assistance, en camion c'est carrément impossible, même d'approcher. La maison est bizarre, mitoyenne des deux côtés, étroite, on entre il y a de suite un vache d'escalier pentu et ça redescend de l'autre côté. Le gars présent me dit que c'était la maison de sa sœur décédée, la fille habite New York, elle veut vendre. Je m'étonne de trouver une piscine dans ce jardin, il me raconte qu'à l'époque la piscine a été creusée à la main, et la terre évacuée avec des seaux ! Faut aimer la baignade.
Philippe me ramène au camion, on s'arrête à une Marie Blachère, je prends un gros pain qui me fera le reste de la semaine.
A 13h30 je suis à Ste Marie la Mer pour la grosse livraison de la semaine, une piscine de camping. Je tombe sur un employé que je connais, c'est lui qui a monté une autre piscine dans un autre camping du groupe au Barcarès je crois, ou Port Leucate, il y en a plein là le long. Il a un petit chargeur à pneus, il a mis des fourches à la place du godet, je lui apporte les palettes à l'entrée, ça va drôlement bien. Comme il y a plusieurs piscines ils ont une filtration centralisée, deux filtres à sable énormes, des bidules qui doivent faire 2 m3 pièce, une fois qu'ils sont remplis de sable mouillé faut pas espérer les déplacer.
Je refais mon chargement vite fait, j'avais mis les énormes margelles devant bien sûr, je recolle le chargement au tablier et zou ! Direction la capitale.
Je me suis annoncé à Alejandro pour 11h, j'ai été un peu optimiste, donc daï daï, fais tourner les bielles Tonton Pierre. A 20h30 je suis chez Pepa juste avant Alfajarin, j'ai 9h03 de volant, ça rentre dans la tolérance, ou ma tolérance disons.