FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mars 2023 Partager sur Facebook
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  • entre Pontarlier et Morteau
    tempĂȘte
    la récap
  • Vendredi 31 Mars 2023
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    Réveil 5h, c'est ouvert je vais déjeuner et me doucher. A 8h je suis chez Armstrong, le temps de m'inscrire arrive le complet de palettes habituel, à 2 minutes près il était devant moi j'ai eu du cul.

    Le temps que le cariste arrive je descends l'escalier, le gars Joël est super sympa mais c'est pas la peine qu'il voit mon truc. J'avais mis des cartons à plat, aucun sac n'est percé, content. Puisque le chariot est par terre je commence à me vider, quand il arrive j'en ai déjà posé une dizaine, du coup je n'ouvre qu'un côté. Côté passager j'ai mis toutes les barres du double-plancher, elles font le poids d'un âne mort, autant ne pas y toucher. Le cariste me raconte que l'autre avec les palettes n'est pas pressé, ils n'ont pas beaucoup de boulot en ce moment, est-ce-qu'il m'aurait laissé passer pour autant ? A 9h et quelques je me sauve, je descends à Seppois, je vais charger pour Rémi.

    J'ai le temps je passe par Morteau Maîche pour retomber à Montbé et éviter l'autoroute, pour arriver à l'usine en 4h30 je vais être un peu court, je fais une 30 et basta.

    A midi et quart je suis à Seppois, je mange un bout, Joël est devant moi de toutes façons. A 14h c'est à moi de charger, heureusement Jean-Charles est là, il me montre pour le double-plancher, c'est pas que c'est compliqué mais faut savoir à quelle hauteur mettre les barres avec tel escalier. Merci encore. Fabrice sort le voyage, et il en sort, et il en sort... Mais ça s'arrête quand ? On a bien le double-plancher mais qu'à l'arrière. Il y a 7 kits, 6 escaliers différents, 9 margelles, un truc de fous ! Je compte en gros 20m de plancher ! Je charge à l'envers, Rémi tient à transvaser pour remettre dans sa semi. A la fin ça rentre pas, il faut dépoter pour ranger dans les trous, il va en chier pour reprendre ça. C'est simple d'habitude je charge en 30- 45 minutes là j'ai mis 1h45 ! De retour au bureau j'en parle à Christine, la cheftaine, on est là pour bosser mais il y a des limites d'autant plus qu'en terme de chiffre d'affaire on gagne plus avec 8 kits et escaliers identiques que là avec 7 kits seulement.

    Allez zou je remonte à Besançon. Dans le bois à la sortie de Seppois je suis assez peu tranquille, avec la tempête il paraît qu'un gars est mort dans les Vosges. A peine plus loin un Polonais est en warning, deux arbres sont tombés sur la route. Merde ! C'est bien bloqué. Pas le choix je vais dépendre mon chariot pour pousser tout ça dans le fossé quand j'entends un bruit de tronçonneuse. Coup de bol dans la file de bagnoles en face il y a un bûcheron qui rentre chez lui ; il fait des bouts d'un mètre, on est 4 ou 5 on empile le bois sur le côté, le Polonais donne un coup de balai, parfait travail d'équipe, en 10 minutes on redémarre.

    A Devecey je décroche sur un côté pour que Rémi ait facile à transvaser et je récupère ma caravane, elle est chargée en Tred-chariot pour lundi, je ne vais aux piscines que mardi.

    Pile poil à 20h je suis à Bourogne, je rentre juste pour mettre les pieds sous la table. Bobonne a fait les course, mis la table, fait la popote, avec des féministes comme moi le patriarcat a encore de beaux jours devant lui... Bon week à tous le ciel vous tienne en joie.