Carnet de bord de Octobre 2023 | Partager sur Facebook |
Décollage à 7h, ce matin j'ai juste à aller rechercher une palette de margelles. Enfin juste...c'est pas le mot parce que c'est pas une mince affaire. Il me faut monter à Causse de la Selle. J'y suis déjà allé ça passe mais c'est fin. C'est pour ça qu'hier depuis Mende je ne suis pas passé par Florac Alès Ganges, je suis revenu sur mes pas Millau Lodève... Le Pont du Diable, St Guilhem le Désert, jusque là ça va, ensuite c'est le défilé des gorges de l'Hérault, faut klaxonner à chaque virage, tu roules à l'aveugle. Arrivé au bled je me gare devant une école, c'est les vacances, je suis à 2 ou 300m de la maison. La cliente est surprise de me voir en chariot, pour la livraison il y a eu une assistance petit camion, pour une palette ça va. Elle m'explique que le commercial a chié dans la colle, ces margelles-là ne vont pas. Elles ont été déballées mais refermées proprement, par sécurité de retour au camion je redonne 3 tours de film et 4 tours de scotch. La suite est à Montpellier, il y a bien une route qui passe par St Martin de Londres, interdite aux 14t sur l'atlas Michelin mais surtout il y a une pancarte : dans 4km passage difficile pour les véhicules longs. Mouais. Ça coûte combien de faire venir une grue par ici ? Bien plus que les 20 bornes de détour j'imagine. Pas d'héroïsme inutile je reprends la même route qu'en montant.
Je suis en avance sur le programme, j'appelle la cliente de Vendargues, elle est au boulot mais celle de Pérols est chez elle, ça l'arrange que je vienne de suite. On se cadre pour 11h30. Encore un lotissement à la con, des arbres bien tordus, des séparateurs en béton en veux-tu en voilà. Je me gare enfin, le jardin est en deuxième rideau, au bout d'un couloir entre deux maisons. Tout seul je ne peux rien faire, elle appelle un voisin et trois gamines, des ados, je nous voyais mal barré mais non, les gamines sont vaillantes, elles portent les tôles à mains nues. Je suis épaté j'avoue. Un dernier arbre qui m'oblige à tourner à droite, un dernier demi-tour difficile au bout de la rue où je ne voulais pas aller et je me gare pour manger un morceau.
A 13h je suis dans le vieux Vendargues, ma rue est en travaux juste après chez la cliente, une grande duduche quarantenaire qui porte fort bien le blue-jean. Je recule d'une centaine de mètres pour me retrouver à un carrefour un peu plus large pour ouvrir le côté. Je pousse la piscine dans le garage. Pas le choix pour repartir il me faut reculer dans la circulation, là tu tombes sur des abrutis ou des trop prudents qui refusent de te doubler et qui attendent bêtement je ne sais quoi, comme d'hab' quoi !
Je vais au gas-oil à côté et j'appelle le client de jeudi 10-12h à Carcassonne. La cliente me dit que ça l'arrange que je vienne ce soir. Elle est au boulot elle ne rentre que vers 18h, elle s'excuse. Ouhla ! Ne vous excusez pas, 18h c'est parfait pour moi. Je prends la route de Carca tranquille. Maintenant faut que je m'occupe de mon plantage de demain, j'appelle l'Oppidum, fermé, mais à Maureilhan c'est ouvert, parfait.
Comme j'ai une palette de margelles en retour j'avais demandé à Laurence de me recharger à Cases de Pène si possible, je pourrai poser les margelles sur le calcium, sur des cartons de chips c'est plus délicat... Bingo, elle m'a trouvé un Cases de Pène et pas pour Pontarlier comme d'habitude mais pour Besançon, c'est encore mieux, bingo bis.
A 17h45 je suis à Carcassonne Grèzes, le temps d'ouvrir la calèche la cliente arrive. Je dépose la palette de margelles, elle me dit qu'elle est contente, elle devait poser une journée de congés pour être là jeudi. Elle me remercie encore une fois. Ça nous arrange bien tous les deux cette histoire, c'est parfait. Ce qui est moins parfais la rue est sans issue en camion, je dois reculer à contre-main sur la grande route, la nuit est tombée. J'y vais mollo, je me fais engueuler par un caisseux qui voulait forcer. A quoi bon ne pas me laisser finir ma manœuvre tranquille ? D'autant qu'on est à l'arrêt plus loin dans la zone vers les transports Peyrot. Bref.
Je n'ai plus qu'à remonter à Maureilhan par la Minervoise, 20h15 garé, au top !