Carnet de bord de Juillet 2024 | Partager sur Facebook |
Réveil 5h15, café pain aux raisins douche et zou ! Sur l'A9 ça roule mais vu la saison ça reste correct. Faut quand même faire gaffe, je suis surpris par le nombre de bagnoles arrêtées sur la bande d'arrêt d'urgence. Ils sont tous en panne ou ils trompent la mort par plaisir ? Un joint de culasse ou mourir percuté pour moi le choix est vite fait. A Narbonne je n'ai tué personne, je quitte tout ce monde pour prendre la nationale, Lézignan Carca, je me prends du pain à Lézignan j'aime bien venir là c'est commode pour se garer.
A 10h45 je suis chez Leclerc à Castelnaudary, pour rdv 11h je suis pas mal. C'est du classique, il y a du monde, le gardien râle, tout est normal. Je suis à quai assez rapidement, c'est là que ça coince, ça ne bouge pas beaucoup. A midi et demi je suis enfin vide, les hommes modernes d'Occitanie vont pouvoir repasser leurs chemises eux-mêmes, ils auront de l'eau distillée pour mettre dans le fer. Je vais récupérer les Europe aux emballages, on n'a pas le droit là non plus de monter sur le quai. Un gros black arrive pour donner un coup de main, il me charge mes 33 palettes, là il demande un stylo à son collègue. L'autre met la main à la poche et fait tomber un Bic, il ne descend pas de son chariot pour le ramasser mais il dit à son collègue : « il est là ». Demi-tour et il se casse ! Mais c'est quoi de ces manières, moi j'appelle ça du racisme ordinaire ; ramasse ma merde. Je suis sidéré.
Je préviens Étienne que je suis vide, il n'a rien. Bon. Dans la zone il y a un parking couvert avec des panneaux photo-voltaïques, je vais me claquer à l'ombre, la chaleur est accablante.
14h 15h 16h mouais... A 18h j'appelle, le boulot est très calme, j'avais bien compris. Je m'en vais couper aux Cheminières. Il fait toujours aussi atrocement chaud, il faut soigner le mal par le mal, ce soir c'est cassoulet.