Carnet de bord de Avril 2021 | Partager sur Facebook |
C’est pas Cobham, mais petite marche du matin quand même pour passer sous la douche à la Total. Je mets en route à 6h50. Le bon horaire pour profiter du lever de soleil sur la plaine de la Saône, et surtout arriver à Lyon après les grumeaux matinaux. Enfin je commence au nord, Vaulx en Velin, dans la zi, pas super large. Comme l’entrée du client d'ailleurs. Je crois jamais qu’on va vider les bobines de caoutchouc ici. Je ne vois pas de gros fenn comme hier. Ils sont bien sympas, veulent m’offrir le café. Je veux bien, mais on vide avant, ça m’intriguer. Ils commencent déjà avec un petit fen, très juste, il faut faire contre poids derrière, pas terrible, mais faut vider. La 2éme ça ne veut plus là, ils prennent un fen de taille au dessus, ça va mais pareil, faut une assistance contre poids. Je dis rien mais c’est pas terrible. La 3éme ça va à peu près, mais la dernière, fini, ça ne lève rien.. C’est sûr elle fait 3t6.. Ils vont demander au voisin qu’ils viennent avec son fen plus gros. Pareil, ça lève, mais à peine.. Le boss a encore une idée, mettre une barre dans l’axe de la bobine, et prendre de chaque côté de la barre, avec 2 fen… Le voisin n’est pas trop chaud, ça se comprend. Moi je me dispense de commentaire, faut bien vider, car sinon on va y passer la journée. Il faut sortir une pal de UK avant pour avoir la place et ils partent comme ça. Il a fallu encore 2 barres, la 1ere était limite… Bon cette à 2 fen ça lève. Le voisin n’est pas rassuré, moi non plus… Si ça ripe ça va faire mal.. Je m’abstiens de photos. Les 2 caristes sont bien synchrone, heureusement. La grosse bobine est au sol sans accroc, c’est le soulagement; je ferme vite fait, et vais prendre volontiers un café, mais vite fait aussi. Je dois d’abord aller dédouaner à Pusignan. C’est que des bureaux, pas trop évident de garer à proximité. Je me gare sur la sortie, sur les accotements bien pourris en créneau entre une pavasse et une semi fourgon détellée du Maghreb. Faut que je pense à tout prix à la pavasse qui est juste devant le pare-choc avant. Je marche une ou 2 centaines de mètres pour poser le T1 chez le transitaire. Il prend mon 06, ça dure une petite heure en principe. Je retourne au camion car je gène le fourgon détellé. Aujourd’hui 1er avril, il faut un peu de sérieux, j’ai du temps devant moi, je sors les fameux autocollants récupérés de Nico vendredi et trouve le plan de montage sur un vieux mail de ma fédé. C’est technique. J'arrive pas à me concentrer, et puis y de la poussière, et puis j’ai pas mon niveau. Aller ce n’était qu’un poisson d’avril. Et mon 06 sonne même pas 30 minutes après. La séance est reportée. Et puis zut, je ne suis pas encore le seul dans ce cas ce matin. Il est 11h25, je peux aller vider le Corbas avant midi, chez Agathe, une palette, ça file. Le dernier le lot UK se vide pas loin, côté Mions. Et là pas de coupure de midi, je vide assez vite les ventilos industriels, impec. J’ai le temps de manger un morceau en attendant la suite. Par contre le truc pas impec, c’est que je constate que le pare choc avant gauche a frotté, ce serait tout à l’heure la pavasse que j’aurais zappé en repartant de Pusignan tout à l’heure, mais j’ai rien senti. Voilà, j’ai pas mis les autocollants, et le cailloux n'a pas fait gaffe à l’angle mort et puis c’est tout. Bref.
La suite ce sera à Andrézieux chez nos amis les ricains. Gros bouchon suite à un carton sur l’A46, j’avais pas checké, je percute juste que je peux rejoindre le BUS, c’est moins pire. A quai aussitôt à Andrézieux à 14h35, je peux buller en attendant d’être chargé d’un petit groupage. C’est bête j’allais m’occuper de la reprise du chantier du matin, mais un collègue arrive à quai à côté. C’est Dylan, le petit jeune de la maison. Son Daf est encore bien blanc pur. On papote un peu, de bac pro, de camions, les heures passent, j’en suis à espérer que ça traine encore un peu pour valider une belle 3h. Christophe, l’aîné affrété de la maison arrive ensuite. Comme chaque coup il me dit: "t'es pas en GB toi?”. Lui non, au passage…
ça se décante peu de temps après, Dylan s’en va pour le Pontet, Christophe prend sa place et ira à Gignac. Et le temps d’avoir mes papiers j’ai les 3h haut la main, je peux partir sereinement et tranquillement du côté du Bugey, à Bellegarde, parfait. Un peu de bouchon sur Sainté, mais Lyon ça va. J'ai fait coucou à mon camarade catalan José au repos à la BP de St Romain. Je fais un arrêt gazole et baguette à la Total de Bron, blindée de bagnoles à 18h55. Je finis tranquille cette journée par une bonne balade forcément, puisque sur A40. On sent quand même les 23t passées dans la montée de Ceignes. XPO sont bien loin du centre de Bellegarde, au dessus, pas très loin de la sortie d’autoroute en venant de Nantua. Il est 20h50, il y a encore de la lumière. On videra pas ce soir, mais je peux rentrer dormir pour la nuit. Une bonne nuit chez le client entre les montagnes du Bugey dans un ciel étoilé, il reste de bons moments dans ce métier.