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Lundi 3 Mai 2021

 

Donc reprise des choses sérieuses ce matin, enfin presque, j’ai d’abord droit à encore une petite balade en Lorraine.

Je mets en route par ces -2 à 5h30 et m’arrête déjà mettre du gazole au Leclerc de St Etienne, un bon morceau, pour ne pas y revenir. Ma livraison du jour est à Sarreguemines, je bifurque à Epinal vers Rambervillers. Déja une déviation se pointe car la route est en travaux à Vomécourt, faut passer par Destord. C’est pas la mer à boire, mais un destord de 10 kms quand même, j’en ai pas trop besoin aujourd'hui quand même. Reprise de la route prévue à Rambervillers, Baccarat puis la N4 à Domèvre. Je finis par un bout d’A4 de Phalsbourg jusque Hambach. J’ai pas loin de 3h mine de rien en arrivant dans la zi à l’est de Sarreguemines chez un fabricant de ascenseur pour vider de l’acier de Chavanay. Je valide 30 minutes sur place le temps de passer le câble et de me faire un café. Cette fois plus de temps à perdre, faut rejoindre Calais. Je retrouve l’A4 en dessous Forbach après avoir longé un instant la frontière allemande entre Grosbliederstroff et Kleinblittersdorf. Je vais devoir garder cette A4 entre Metz et Chalons, un bout ennuyant et interminable. Heureusement j’ai pas trop lourd, encore moins depuis le largage de l’acier ce matin.  ça trace, je garde l’axe à Reims sud, et fait la 2éme pause à l’aire du Broyon après Laon. Je casse la graine et sors le pc pour remplir le eternel formulaire d’exemption de quarantaine en UK. Un an que ça dure ce blabla qui fait chauffer des centres data. J’arrive à Calais vers 16h15, un peu de monde dans les lignes de la sécurité, en ADR on en grille un peu, c’est toujours ça. C’est la 1ere fois que je remonte via ferry depuis début 2021. Rien n’ a changé hormis un contrôle pièce d’identité des français avant les scanners. Comme au train, c’est les compagnies qui scannent les documents douaniers. Une bonne heure plus tard je suis dans les lignes pour le ferry de 18h30. J’entame une cession ferry pour justifier l’éventuel dépassement d’amplitude à venir.  J’ai à peine le temps de poser les plaques de classe et d'enlever les magnets que je dois déjà monter dans le ferry, impeccable. ça fait plaisir de reprendre le ferry, encore plus quand ça passe bien comme ça. Je renoue tout en sobriété avec la gastronomie locale avec un bon fish and chips bien gras et me pose dans un canapé où on est mieux que dans le train pour potasser les cdb des copains “mauvaise qualité d’adblue liners”. Ils vont me porter la poisse ces 3 là. Enfin ils n’ont pas eu de gouttes à donner tous les 4 matins à leurs montures eux. 

Le ferry arrive à Dover vers 19h15 local, pas foule, c’est même vide dans les lignes, et pour cause c’était férié aujourd’hui en UK. Les contrôles eux bossent quand même, je passe au vert. Il reste largement de la place au truckstop Motis mais j’ai déjà réservé à Ashford. Je suis posé là bas à 19h45. 

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Mardi 4 Mai 2021

 

J’étais encore casé dans le trou à rats à droite à l’entrée du parking, ma foi on y dort bien, c’est assez calme. La météo tempétueuse qui a bien donné toute la nuit s’est calmée au matin, ça aide pour traverser le parking pour filer à la douche. J’embarque des oeufs brouillés sur toast pour déjeuner et mets en route ensuite à 5h. 

RAS sur le M20, enfin si, y a du neuf, ou de l’ancien plutôt, il est redevenu comme avant, en 2 x 3 voies, ils ont viré le système Brock, comme m’avait dit Ptitdud la semaine passée. C’est bon signe, ça se détend un peu dans le Kent avec le Brexit, déjà qu’il n’y a plus le permis du Kent à faire. C’est encore vert au Dartford une heure plus tard, je m’arrête au contrôle sécurité, mon adr passe hors convoi. Sur le nord, c’est plus chargé, pareil une fois sur M1. On sent que ça s’est sérieusement déconfiné ici. Je mets largement plus de 3h pour arriver dans la zi de mon 1er client à Daventry. Je vide un lot PhF de quelques palettes de plastiques sans traîner. Enfin 15 minutes réglementaire quoi. La suite sur Liverpool, j’en suis loin. Il est préférable de boucler déjà la pause de 45 au service avant Coventry, sinon c’est de l’autre côté de Birmingham. Surtout que c’est rouge encore par là. J’enquille le M6 côté payant, les 12£ seront amorties par le temps gagné. Il pleut toujours pas possible, c’est la joie aussi sur Stoke avec les travaux interminables. Mon client est vers le port à Liverpool, je l’ai déjà fait. ça se traverse bien cette ville. Et ça parait moins mal famé que sa cousine Manchester. C’est verdoyant. La rue du client par contre ça dit moins, et y pas énorme en place, je reste dans la rue pour vider les 7 palettes de tourets de câble. 15 minutes aussi, parfait. Le 3éme n’est pas bien loin, Accrington, à 70 bornes. M58, M6, M65, Preston, Blackburn, tout ça ça roule. Il est situé sur la 2x2 qui redescend sur Manchester. Petit site chimique tranquille pas méchant, ça vide bien, faut juste que je traine un peu en rangeant les sangles pour arriver à 30 minutes. le 4éme et dernier est au nord est, sur la A1(M), à 125 bornes à travers par les Pennines ou bien à 160 par les grands axes au sud. J’opte pour l’option autoroutes. J’aime bien les Pennines, mais si je veux tenter de vider ce soir ou de me poser là bas tranquille il vaut mieux assurer. Et puis le M62 passe à travers ces montagnes aussi. Tout roule, Leeds, tout ça, je suis vite sur la A1, et là ça taille. J’arrive à la zi de Leaming Bar avant 17h, juste à côté du truckstop, c’est pour ça que j’y vais confiant. Et j’ai bien fait, le client, une usine de bouffe, est encore ouvert. Je vide les quelques palettes de rack à roulettes en aluminium, et je peux aller me poser au truckstop donc. Il y a large en place, tout comme avec mes heures, je n’ai que 9h50!

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Mercredi 5 Mai 2021

 

Une bonne nuit qui n’a pas fait de mal, surtout qu’il n’y avait pas d’impératif de réveil. Bonne nouvelle pour commencer, il fait grand beau. ça aide pour aller à la douche et je prends un breakfast to take away pour fêter ça et ça occupe en attendant des infos de Julie quant à la disponibilité du rechargement prévu à Elland. Y a le temps, comme ça je peux peut-être rattraper les 3 heures 20 manquantes du week end passé. c’est bon vers 9h là bas, je mets en route à 8h, j’aurai fait 14h30. ça roule tranquille sur le A1, Leeds aussi, et également le début du M62 sens Pennines, la circulation du matin est déjà passée. Je descends à Elland, pas loin de notre habituel client, dans la zi en face, tout près d’où j’ai souvent coupé. Le type m'accueille d’entrée en me disant 14h.. ça commence. Mais en fait non, il y a 2 commandes, et la mienne serait prête. La seconde, c’est Georges qui arrive aussitôt derrière. ça charge assez vite finalement, et avec l’aide du frigoman Georges qui sait encore tirer du rideau coulissant, ça file. Son lot sera prêt à la suite finalement. On va au même endroit dans le 21, je pars devant, on se retrouvera sans doute au ferry ce soir. 

Petite redescente par la A1(M), ça trace toujours autant ici, et avec 15t c’est parfait. Je fais ma pause 30 repas au truckstop de Colsterworth, il est 14h passé, le breakfast commence à être digéré. La météo devient humide vers Peterborough, mais ça passe sur Londres tout comme la circulation. Malgré qu’il n’y plus de brock sur le M20, ça a l’air la crise dans le Kent avec les temps d’attentes annoncés au tunnel et le rouge gravitant autour de Dover. On a obligation de passer via ferry, et par celui de Dunkerque,  c’est le bureau de douane d’entrée désigné, pas le choix. Pas de régule à l’entrée de Dover, mais les lignes à l’entrée du port sont remplies. Je vais donc dans celles de la DFDS, mais enfin à ce stade ça ne change rien, il est temps de se rediriger au guichet encore après. C’est arrêté un bon moment, les files P&O avancent d’un coup, puis un peu la mienne, à gauche puis à droite, enfin toutes les files en alternance. Gros coup de klaxon, c’est derrière, trop tard, j’ai dû reculer dans celui derrière, en attendant d’avancer avec le frein de parc enlevé. Purée. Le type sort et fait des gestes, ben oui. T’inquiètes collègue je vais pas me barrer loin. Il n’a vraiment pas grand chose, le tampon de ma semi a touché la calandre de son MP4, au niveau d’un marche pied repliable. On remarque juste un léger faux axe. Mais je vais pas éviter le constat, il appelle aussitôt sa boutique, Transtira, c’est Litunanien. Vu les dégâts à peine apparents, j’aurais eu un billet dans la poche il aurait certainement lâché l’affaire. Réponse des Lituaniens, oui, constat. Il remplit sa partie avec son boss au tel. Il est un peu paumé le chauffeur, et ne comprend visiblement pas toutes les cases. Il est Ukrainien. Moi je sors un de mes constats pour les traductions. Quand je veux remplir ma partie, les files ravancent de nouveau bien sûr. On passe le contrôle passeport et on se gare en vrac juste après. Je remplis vite fait comme lui, sans faire de discours ni trop cocher de cases. De toute façon je suis fautif, y a pas trop à pinailler. Fait chier quand même, ça me fait souvent le coup, de ne pas me rendre compte je bouge entre des files comme ça qui avancent. Merci le frein de parc électrique aussi. Enfin faut bien trouver un fautif. Bon l’avantage je vois Georges qui arrive et on se retrouve au guichet de la DFDS l’un derrière l’autre. Verdict, ce sera le ferry de 22h, il n’est pas 17h… On est en ligne l’un à côté de l’autre, c’est cool quand même pour papoter. Surtout avec Georges qui a un paquet d'anecdotes sur la Russie via Finlande pendant les années 90 en réserves, dont des photo de disques de Moscou à Viborg non stop..

On valide large une 3h non stop dans les lignes avant d’embarquer.    

On file à la bouffe, ça commençait à faire faim. Et on va jeter un œil à l’écran des sorties voir si on est en vert ou orange. Good c’est vert, c’est déjà ça. Un tour par les douches, et on file au salon qui fait face à la grande baie vitrée devant. Il est vraiment top ce ferry. 

On arrive à Dunkerque vers 1h30 local, on taille tout droit vers St Omer, à la bonne zi bien planquée coutumière à ses traversées tardives. Il fera bon au lit.

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Jeudi 6 Mai 2021

 

Pas de réveil encore. On dort bien ici et on ne gêne pas trop le peuple. On a un complément chacun qui est tombé. On met en route à 11h15, go vers le plan gazole de Georges vers Lumbres, un Leclerc. Mais pompes pl en panne. Pas grave, rien ne va mal. On file sur l’autoroute, calé sur le 19. Attention, y a 2 dinosaures de sortie sur l’A26.  Non il est cool Georges, nostalgique comme tout le monde, mais pas trop c’était mieux avant non plus. Nos routes se séparent à Liévin, il va prendre un lot par là. De mon côté je file plus haut, à Wavrin, au dessus de la Bassée. J’y suis à midi 30, sans surprise, c’est la pause. Je casse la graine du coup et charge à 13h30 2 palettes de protections pour la vigne qui iront dans le 21. On redescend avec ça.

Je rechope Lens puis l’A1. Il faut que je finisse quand même par trouver un peu de gazole et éventuellement de l’adblue. Je sors à Arsy, et en roulant vers Compiègne, il y a toujours une Access. ça occupe et valide 20 minutes. 

Je retourne sur et requitte un peu plus loin l’A1 à Senlis pour la très rigolote N330 coutumière de l'après-midi. Pas très joyeuse cet aprèm avec des petits bouchons aux feux du Plessis Belleville et de Monthyon avant Meaux. C’est le comble de ne pas trouver de boulangerie sur cet axe en étant dans la région de notre Copé qui vantait tant le pain au chocolat. Enfin c’est déjà vieux ces histoires, mais ça reste. J’enquille la  231 à l’obélisque pour enfin retrouver un peu de calme et de ligne droite de Brie. Mes 4h30 sonnent presque quand j’arrive à Bray. Je me gare sur la belle place qui longe la Seine et file au bled à pied il est à peine 19h, mais la boulangerie est fermée. tant pis. Je fais mes 30 ici quand même, je ne suis pas rancunier mais si je bray un peu. 

Ensuite RN6 jusque Auxerre, un peu d’A6 pour trouver du pas bon pain à l’aire de Venoy, mais pas le choix et je finis par les routes secondaires depuis Avallon jusque Pouilly en Auxois dans la zi contre l’autoroute, à proximité du client. Georges est déjà arrivé mais je peux pas trop chercher, j’ai 8h57, je me jette sur la 1ere place dispo vu qu’ici ça a l’air d’être un spot de relais décroche raccroche. 

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Vendredi 7 Mai 2021

 

C’est calme mais à partir du matin ici, ça n’a pas arrêté de la nuit. On module avec Georges qui est garé à 500m et on décide d'avancer au client à 7h50. Il y a 2 quais, impeccable, pas besoin de se battre même si Georges tenait à ce que je passe avant. Je suis vide une petite heure plus tard je repique l’A6 puis l’A31 pour filer au 2éme à Nuits St Georges, sans St Georges de Beaurepaire. C’est vide aussitôt. Stéphane m'a suggéré de me trouver un rdv de mines sur le secteur de Chanas ce jour, vu que je galère à trouver par chez moi semaine prochaine. Entre un centre en travaux et l’autre qui n’a pas de dispo jusque semaine d’après. Je descends d’abord charger à St Clair du Rhône, ce sera du lourd, et il y a un rdv de pris à Salaise à 15h30 16h. Impec. Je fais un stop douche baguette à Mâcon sans traîner quand même. C’est bien rouge sur Lyon, périf comme le bout de l’A46 à Communay. Je vois Philippe Cancade dans le file vers A47, il va sans doute à Givors. Je passe par Condrieu et Chavanay pour rejoindre St Clair.  Là bas à 13h30, je rentre assez vite. Les  2 quais sont occupés, j’ai le temps de casser une graine et de refaire un dernier tour des feux. Le reste a été checké aux derniers congés. Je charge assez vite un complet de 22t mais à la sortie faut attendre la douane vu que c’est de la UK. Là je vais être à la bourre à Salaise. Un autre camion de chez nous pourrait passer prendre le doc plus tard, Ph Cancade j’imagine, je le vois passer au dessus pour aller vider sa navette Givors. Le gardien me fait poireauter encore 10 minutes pour avoir l’accord de me laisser partir. Là je suis en retard, je préviens Dekra, il me dit de venir quand même. C’est pas loin mais il faut le temps d' y aller avec Roussillon à contourner. J’y vais par la 86 et Serrières, ça parait plus direct pour la zi de Salaise.  J’y suis à 15h45, un camion rentre, peut être celui qui devait passer derrière moi, mais c’est bon, le gars du CT me fait signe de venir à la suite, ouf, la tension commence à retomber.

Le contrôle se déroule sans souci, RAS ni au tracteur comme à la semi, et c’est la zénitude retrouvée. Et pas un mot pour mes 3 pauvres loupiotes oranges de la visière. ça change des grincheux vosgiens qui te refusent quand t’es en retard. Je remonte à Jarcieu pour passer à quai. Il s’est juste passé un truc lors du CT, c’est la pédale du réglage de la colonne de dirction qui al’air de faire des siennes, il n’y a plus que le réglage de l’inclinaison volant qui fonctionne, la colonne plus rien, résultat j’ai une position de conduite assez proche de l’époque F1020. Aller, encore un tour au garage à prévoir. A Jarcieu, c’est le rush du vendredi, dans le plus épais. Fabien prend un cours de sanglage par Phil. Je me moque un peu jusqu’à ce que j’apprenne que c’est une semi pour ma pomme. Bon, ça va, ce qui ressemble à un coffrage a l’air sérieux quand même. Du coup je n’ai qu’à vider ma semi puis dételer rateler. Je passe au rouleau, ça fait pas de mal, la semi que je prends n’était pas bien rutilante non plus. Je repars à 19h passé, go via Lyon périf, ça roule mieux que c’est aprem dans le secteur. J’enquille la 83 à Bourg, j’ai pas lourd ni de plaque orange. Je vise la zi à Poligny pour ne pas faire de bêtises avec l’amplitude. Finalement je me pose juste après la sortie, contre la fromagerie Juraflore.  

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Samedi 8 Mai 2021

 

Il fait grand beau, c’est une bonne nouvelle un samedi. Je mets en route mon bon vieux Volvo F1020 à 7h45. Je ne suis pas le seul à avoir l’idée de rentrer à la maison encore vu le nombre de camions croisés. Y aura du monde dans les chaumières à Vilnius ou Riga ce soir. A la différence de samedi passé, il y a aussi du peuple en voitures et camping car. Je croise mon ancien chauffeur à Besançon, en camping car aussi. Il va dans les Cévennes une semaine faire du vélo. Je donne un coup de klaxon à Devecey au dessus de la maison ATS, on dirait bien que Pierrot est en mode viennoiseries du boss comme tout bon samedi qui se respecte.

Je suis vite dans les Vosges avec mon chargement poids plume. 10h30 dans mon bled. Sous le soleil aussi, impeccable, le validage de la 45h va profiter un peu !

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Lundi 10 Mai 2021

 

La semaine commence dans le sérieux puisque le chrono affiche plus de 45h de repos quand je mets en route à 7h40  ce matin. La mécanique n’ a pas le temps de chauffer pour me rendre au village voisin, à Saulxures sur Moselotte. C’est visite médicale du travail ce matin. Ça suit les mines de vendredi, le véhicule était en état, il n’y pas pas de raison de faire un contrôle également de son conducteur qui lui a encore plus d’années et peut être plusieurs millions au compteur. Une bonne demi heure plus tard, je retourne au camion. Comme vendredi, tout est ok. Remarque c’est pas dur d’avoir une meilleure vue qu’un FH.  Je tombe sur Nanard, l’ancien chauffeur de mon père qui est en CFA, que j’avais déjà vu il y a un ou 2 mois, on papote encore bien 1/4h et la 45 est validée, c’est pas grave. 

C’est promenade encore ce matin, puisque je commence dans mon bon département. Hadol, c’est paumé entre Xertigny et Epinal. J’y vais par St Nabord, Raon aux Bois, en pas lourd ça va, car il y a un petit col. On a une belle vue sur Remiremont malgré la météo pluvieuse. Je suis à Hadol 45 minutes plus tard, dans une petite chaudronnerie pour vider les tôles sanglées avec sérieux par mes camarades. Elles n’ont pas bougé, mais elles étaient juste recouvertes de par des couvercles de poubelles usagées qui ont dû bien valdinguer tout le long du trajet. C’est pas grave, le client me laisse le temps de faire le ménage avant de vider, et je valide 20 minutes. Plus ça va et plus je m’aperçois que j’aurai tout fait chez Duarig, ce devait être la 1ere fois de ma carrière que j’allais livrer à Hadol dans les Vosges. Quand j’ai dit ça à mon papa hier, il comprenait pas, mais pourquoi tu redescends “à Dôle”, c’est pas ta route.

  Je rechope la 2x2 RN57 à Arches via Dinozé, plus simple que traverser tout Epinal. La suite logique avec mon chargement bien spécifique, c’est les Ardennes belges, comme la dernière fois. Nancy, l’A31 tout ça passe bien. Je file via Longwy pour éviter le Lux et son eurovignette de 12€ et retrouve l’habituelle et mythique N4 après Arlon. Arrêt obligatoire à Martelange, à la Total en haut, qui est flambant neuve, 1ere fois que j’y reviens depuis les travaux de l’an passé. C’est bien les pompes sont abritées maintenant. Un peu de gazole et je me gare un peu en dessous pour manger mon casse-dalle. Je vais faire tamponner ma carte de fidélité qui n’a pas changé et embarquer le café offert à la boutique refaite, les 30 sont largement validées. Bastogne, go sur Liège via l’E25 et j’arrive à mon client qui est à la sortie Baraque de Fraiture vers 14h30. ça va vider sans souci. Et c’est plus simple que la dernière fois, il va me vider tout au même endroit. Et en plus tout n’est pas trop mélanger contrairement à la dernière fois où on avait transvasé dans ma semi en volant gratter du métrage. Mon copain Christophe du quai avait particulièrement apprécié. 

Il y a bien quelques piles de poubelles prêtes à renverser, j’ouvre un côté pour faciliter le déchargement. Je les redresse jusqu’à que l’une d’entre elles finisse par terre générant un tsunami sur le plancher vu qu'elles sont remplies de flotte...J’ai les pieds et les pompes trempées, c’est charmant... On est proche de la fin heureusement, on finit, passe en bascule, et me gare dans un coin pour changer tout, les godasses, les chaussettes, le jeans, et passe les panards au gel douche sous le jerrican, la misère quoi. Il est 17h30, la suite c’est demain en Alsace. Retour sur mes pas, Martelange, Longwy Metz, où ça bouchonne quand même un peu et je file à l’est vers Strasbourg, via Château Salins pour gratter un peu d’autoroute. Je retrouve la N4 au niveau de la cimenterie à Héming. Niveau météo c’est toujours le déluge. Un bout d’A4 pour contourner Saverne et re N4 de l’autre côté. J’ai bientôt 4h30 vers Wasselonne, je m'arrête casser la graine. Je finis tout à travers via Molsheim, puis des bleds où je ne suis jamais encore passé non plus,  Meistratzheim, Schaeffersheim (à vos souhaits), pour arriver à la zi de la gare d' Erstein, le long de la 83. Je trouve de la place pas très loin du client. j’espère ne pas gêner demain matin, il ne commence qu’à 8h30. Il est 22h40, il s'arrête un peu de pleuvoir.

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Mardi 11 Mai 2021

 

La pluie reprend de plus belle au lever ce matin. ça donne pas envie. La rue commence à se blinder de voitures mais on ne me dit rien. J’avance jusqu’au portail du client à 8h30 pour ne finalement ne rentrer dans la boutique qu’à 9h. Comme la dernière fois, il y a à peu près un an, le portail est toujours aussi étroit, heureusement qu’ils mettent des cônes en face pour pas que des voitures se garent. S’en suit un long chargement de big bag en vrac par un côté, une soixantaine de prévus. Il faut gerber au maximum, on y arrive sur 4 par moment. C’est tout trempé et sous la pluie ça rappelle hier, mais dans un style différent. ça occupe 3h en tout, papier compris, il y en a une armada vu que c’est du déchet. On a bien bourrer, il reste de la place, mais y a rien de plus. Je peux redescendre à Jarcieu comme ça. La N83 ça va, mais l’A35 plus loin est toujours autant un axe pas trop marrant, 80, interdit de doubler. Et là avec le temps qu’il fait, on ne peut même pas admirer le piémont vosgien qui s’étire  sur la droite.  Je fais un stop douche et casse croûte à la Porte d’Alsace, ça fait pas de mal. Je poursuis mon trajet tranquille par les nationales ou départementales à partir de Montbéliard sud, par Baumes les Dames puis le haut Nancray et full N83. Petite sieste au passage pour la 2éme pause à Mantry et je la garde même à Bourg. Cela dit j’ai bien fait, il y a quelques rayons de soleil pile poil sur la Dombes, c’est joli. Lyon périf à 19h passé, ça commence à rouler. Je finis à Jarcieu à 20h30. Il y a encore de la lumière sur le quai. Il y a Jérôme, Stéphane, Fabien et Christophe qui a sorti une bouteille de Peaugres, c’est de son de son frère même, c’est bien bon.

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Mercredi 12 Mai 2021

 

C’est grand beau aujourd’hui à priori, ça va faire du bien. Tout comme une bonne douche en face encore, quoique ça va bientôt redevenir devant, à la vitesse que les travaux avancent. Je fais l’échange des semis. J’aime bien les semi Duarig, elles sont toujours jolies, mais ma bonne vieille bleue est quand même plus raccord avec mon tracteur. A 7h50 je quitte le chemin des Blaches à Jarcieu en nord Isère, sans glisser au stop, un verre de café à la main, avec le casque rangé dans le coffre, direction Beaurepaire. D’abord une ramasse de cartons à un Esat, qui iront dans le 88 dis donc! Là on me repaye un café, re dis donc. En 2 je reste dans les parages puisque je file guère loin de là à St Barthélémy à la Compostière. ça charge plus bas dans un trou, à une ferme, des palettes de piquets et des espèces de sacs d’écorces. Vaut mieux sangler même si y a pas loin pour ramener tout ça à quai. 

Y a personne à Jarcieu, je peux squatter la cour pour vider cette dernière ramasse par côtés avec l’aide du petit stagiaire, le fils d’un des gommards qui vient. Il renroule les sangles c’est cool. Et je laisse ce beau lot de 88 à quai. Je peux continuer mon régime de ramasses ce matin pour passer côté ardéchois à St Vallier. Un peu de 86 et j’arrive facilement à l’ITM de St Jean de Muzols qui est en bordure de natio. Accès facile donc, parking voitures aussi, juste que c’est la contre allée qui tourne à contre main dans un couloir avec mise à quai au fond  qui n’est pas trop marrante. Ma foi on met le temps et ça va. Quelques palettes de boissons plus tard et un passage à la boulange de l’ITM et je repars à midi pile. La suite est toujours de ce côté du Rhône, à Andance. Je fais un stop cassage de graine entre les 2, sous des arbres, c’est parfait. C’est tout de suite dépaysant cette 86.

Je charge à 13h à un site chimique, mais ça va, casque, lunettes, le t shirt est accepté. On complète en IBC ND  et je remonte tout ça à Jarcieu. Il commence à y avoir du monde. Mais là pareil, pas de stress, on va bientôt avoir sérieusement de la place. Il commence à ouvrir pour relier l’extension. C’est impressionnant mais on imagine tout déjà bientôt vite rempli!

Je vide ces 2 lots et reprends un complet de big bag pour la UK avec l’aide toujours du petit stagiaire mais aussi de Franck. C’est un peu comme un vendredi là, faut pas s’attarder. Mais alors le lot 88 reste là, snif, snif. Stéphane me dit de me débrouiller pour le poser.  Je mesure la hauteur de ces palettes et appelle le destinataire si il vide par côté. C’est ok. Avec l’aide Franck, on pose quelques grandes plaques sur les big bag, je rehausse et on charge ça par côté. Pas de souci, c’est pas bien lourd, je sangle quand même avec les grandes équerres. Avec tout ça, la queue au lavage a pris de l’ampleur, je pars comme ça , même si l’amplitude est déjà plus que juste pour rentrer. A Lyon la circulation est digne d’un vendredi de fin juillet ou début août. Les fauves sont lâchés. L’essentiel est que la piste pl de la Total de Bron soit libre pour mettre de quoi rentrer. Après c’est galère encore tout le périf et aussi le début de l’A42. Je ne tire plus de plan, c’est mort pour rentrer avec l'amplitude. Je sors à Poligny, c’est assez calme sur la 83, et pour cause, les aires d’autoroute de l’A39 étaient déjà blindées de camions. Je me trouve une petite station Total à l’entrée d’une zi le long de la rocade Besac pour passer la nuit. 

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Jeudi 13 Mai 2021

 

Je remets en route à 6h. Pas de klaxon à Pierre70 à Devecey, la Galice ça fait trop loin pour entendre. 

A Vesoul la 57 est fermée, faut faire le tour par Lure. Un bail que j’ai pas passé là. Ce tronçon est truffé de nouveaux radars. Je ne rentre pas à la maison, je pose le camion à son nouveau lieu de villégiature, chez Volvo à St Nabord. Il faut regarder le problème de la commande de réglage de la colonne de direction, plus une légère fuite fraîche détectée 

sur le bloc moteur. Faut rien laisser traîner. Je détèle devant l’entrée, vérifie mes sangles, prépare mon sac et il est 8h et quelques quand ma chérie arrive. Direction pas la maison, mais où donc, je vous le donne en mille, le 38! Je rejoins la meute des caisseux, alors j’espère que mes pairs seront bien sagement garés car c’est interdit de rouler aujourd’hui, non??!

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Lundi 17 Mai 2021

 

Au même endroit mais un peu plus tôt que jeudi passé, ma chérie me dépose avec le paquetage. Démarrage à 7h10, le camion aussi n’a guère rien de neuf par rapport à la semaine passée, le réglage de colonne de direction est toujours bloqué, bon la pédale n’a plus de fuite d’air mais il subsiste un blocage plus haut dans le système, Jean Marc m’a prévenu samedi. Il faudra le laisser plus longtemps car il faut tomber le tableau de bord. Et la fuite moteur, ils ont remplacé un cache de prise de mouvement mais pareil, à voir..Génial..Bref si vous possédez un FH4, séparez vous en avant le million.

Go UK quand même mais avant je fais un crochet dans le département vosgien, livraison du jour à St Dié. Je vais aller au plus court par le col du Ht Jacques. ça fait revisiter le plus célèbre cold case vosgien, Docelles, Lépanges sur Vologne, Bruyères…. Je croise en chemin, Pascal mon ancien chauffeur, il reprend ce jour, et a déjà chargé son complet pour descendre sur Piacenza. C’est marrant, on s’était croisé alors qu’il partait en vacances.

Le col au VEB passe bien, c’est son élément, et il fonctionne, ben oui ça avait été l’objet d’une visite au gge.. Un peu de ville à St Dié, enfin par derrière, Foucharupt, plus court que de remonter tout le contournement. C’est paumé vers le Cora. Entrée étroite, mais vaste cour. J’avais appelé mercredi si ils pouvaient bien vider par côté, pas de souci, mais surprise, ils n’ont qu’un gerbeur. Soulagement, c’est pas un gerbeur à 2 balles, il monte plus haut que les big bag, ouf. On prend le temps,  mais il pleuvotte bien par moment, le brave type pose les palettes de cartons sur le quai, je les rentre dans le minuscule dépôt. J’ai eu juste une palette de chaque côté à faire riper sur les plaques car au dessus de l’essieu du tracteur. C’est plié au bout d’1 bonne heure le temps de tout fermer, mettre le double plancher au tablier et de poser le câble. Go sur Nancy via la N59 que je retrouve de l’autre côté de St Dié, via Foucharupt toujours. N4 à partir de Moncel les Lunéville, Nancy au vert, et je retrouve le droit chemin des lundi matin à Toul. Je sors à St Martin le Pré pour du gazole et manger un morceau. J’en profite aussi pour imprimer la douane reçue de Jean Noël et de remplir le formulaire de non quarantaine toujours en application malgré une levée concrète du confinement en UK avec la réouverture des pubs en intérieur. Et j’allais oublier, de réserver le parking à Ashford. Tout ceci m’occupe une 1h. A26 à Reims, avec une météo sans cesse alternant entre megas averses ou megas rayons de soleil. J’arrive vers 17h15 à la sécurité à Coquelles. Pas foule cet aprem, tant mieux. En ligne à 45, je monte dans le train de 18h39. Il n’est pas rempli, comme ça le bus non plus, ce n’est pas un mal. 18h20  locale de l’autre côté, je file à Ashford, au vieux truck stop toujours. Le neuf a l’air d’être en bonne voie d’ouvrir, on le voit bien depuis le pont entre les rond points. Garé à 18h50, en bon lundi qui se respecte,  je suis tenté de valider une 11.

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Mardi 18 Mai 2021

 

Il fait beau ce matin, pourtant je suis bien en GB, étonnant. Après la douche, je constate que le resto est à nouveau disponible en intérieur. Je mets en route après un breakfast à 5h50. Faut pas traîner plus, faudrait que j’arrive à mon client vers Leeds avant 13 14h. ça roule assez bien sur le M25, hormis un coup de frein à peine au Dartford. Quand il ne pleut pas ça va tout de suite mieux.  Je m’en dégage vite de toute façon vu que je bifurque le nord dés le M11.

La moyenne est toujours bonne sur la A1, j’arrive en 4h07 au service de Blyth, vers Doncaster. Je passe au M&S de la station pour quelques achats habituels, crumpets, chips au poivre et autre salade colorée. Une bonne heure plus tard incluant un bout de M62, je suis dans la rue du client à Brighouse derrière 2 autres camions. Il y a le collègue de chez Gevaux, ça fait 1h qu’il attend. Et il va être midi. Finalement il rentre peu de temps après, mais il y a une pause de midi ici quand même. Je mange ma salade fraîchement achetée et mon tour vient vite pour vider une bonne heure plus tard. Une fois les côtés ouverts ça va toujours assez vite à vider ici. Et puis rien ne va mal vu que le retour de Julie n’est qu’à 10 kms d’ici à Batley. ça fait garder la natio direction Leeds. Comme souvent dans le secteur c’est bien typique avec les maisons en pierres claires. C’est une usine de peinture, ça charge à quai, ça va assez bien. Il faut mettre les plaques oranges. 

Et là rien ne va mal encore, vu que la livraison dans le 80 demain n’est prévue qu’à 20h. Je retrouve la A1 south, je ne vais pas tirer les heurs ce jour, je préfère bien me garer, surtout avec mon chargement. Ce sera donc le truckstop de Colsterworth avec à peine 8h de route. Je ne sais pas à quelle heure je mets le réveil, mais dans tous les cas, j'en aurai fini avec les 11h cette semaine! 

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Mercredi 19 Mai 2021

 

J’ai mis le réveil, 5h ukt quand même, y a un ferry à prendre. Douche et mes crumpets achetés la veille ensuite, avec de la confiture de châtaignes, ça passe bien. Après un tour de l’ensemble où il y a ras comme à chaque fois ici, je ne me peux m’empêcher d’ouvrir une porte arrière pour vérifier que je suis toujours bien chargé. Je suis vraiment parano sur cette île. Je mets en route à 6h05 sous un temps quasi dégagé, contrairement à la chaussée. Mais plus ça descend et plus ça se charge et à tous les niveaux, la flotte arrive vers le M25. Dans mon sens ça roule, contrairement au sens inverse. Je file sur Dover par le M2/A2, il n’y a plus aucune restriction ou d’obligation en la matière. ça fait bien 6 mois que je n’étais pas passé par là. ça fait plus old school que le M20. Le beau temps revient, et la vue est toujours aussi belle sur la mer bien bleue en arrivant sur le port. Pas de file nulle part, je suis au guichet P&O à 9h30. Je suis booké pour le ferry de 11h40 quand même. Il y a Pierre Eric juste derrière, et sans adr, il peut encore monter sur celui qui va partir à 10h20. On a juste le temps de se serrer la paluche et de papoter à peine 10 minutes qu’il embarque déjà. 

Le mien arrive  à peine 1h plus tard, je monte en 1er. Il est bientôt midi local, les breakfast sont remballés, je vais manger un morceau. La bonne nouvelle, je suis au vert sur l’écran de sortie pour la douane. Il est 14h20 à Calais, où je suis également et logiquement le 1er à sortir. Peu de monde dans les lignes ici aussi, mais un sacré bouchon sur la rocade. Il y a des services de secours avec une personne allongée sur un terre plein, on dirait un migrant qui a dû se faire renverser, ça redevient chaud il parait sur le secteur avec des attaques nocturnes régulières. Je file plus au calme sur l’A16 sud, et sous le soleil. Un peu de peuple à Amiens nord et je file via la route de Roye pour arriver à mon bled de Moreuil car il y a un pont marqué à 3m90 si on y va direct. J’avais déjà remarqué ce pont, qui est indiqué à 4m10 sur l’atlas, qui croire. A 16h40 au portier, ça part bien, je peux déjà rentrer, on n’a pas parlé du rdv de 20h. Sur le quai, j’ai à peine le temps de dire bonjour que c’est “ah l'angleterre? c’est 20h, et pas avant! “. D’accord, j’ai pas eu le temps de faire l’ignorant, ça n’a pas l’air négociable. Et pas avant car il me montre que c’est l’informatique qui gère les rayonnages. Pas grave, j’étais prévenu et j’ai un rechargement reçu de Maxime prévu demain pas bien loin d’ici. 

A 19h55 il n’y a plus un camion, je vais revoir. Mon ami de toute à l’heure n’est plus là non plus, je peux me mettre direct à quai. On a à faire à des ayatollahs de la sécurité au sujet du calage, 2 basiques sur la semi puis un genre de sabot sur l’essieu avant du tracteur. Faut déjà braquer la roue, sinon mon spoiler qui a la peinture à peine sèche ne va pas apprécier. Puis leur truc marche pas, c’est déjà bien grippé alors que ça a l’air neuf. Le cariste vient à la rescousse en ronchonnant après ses procédures, et fini par faire semblant de le mettre, “de toute façon à l’heure ci y a plus de chef”. Et ces bidules coûteraient 2500€ pièce. Les sabots à 200 £ en UK c'est de la gnognotte à côté. Et pour couronner le tout il faut donner la clé et ne pas rester dans la cabine le temps du déchargement. ça traine pas pour vider, et ce sympathique cariste me dit que j’aurais pu venir un peu plus tôt. Je lui explique l'accueil que j’ai eu plus tôt, il me répond que oui, celui là envoie balader tout le monde. Bref, je saurai. J’aurai validé une 3h ma foi. Je me sauve à 20h35. J’ai 25 bornes à faire pour aller sur Bonneuil les Eaux dans le 60. Ce court trajet est bien sympathique entre la traversée de Moreuil, Ailly/ Noye et la route au milieu des champs de colza et d’éoliennes sous un soleil bientôt couchant. 

Mon client est au bord de la N1, il y a bien un large lay by devant l’usine mais déjà occupé par 2 camions. Je me gare le long. Mais le temps que je mange, je constate que le peu de passage qu’il y a ça remue beaucoup. Il y a un chemin de champ qui doit servir d’issue à l’usine, je vais voir dans l’usine où ça bosse encore pour demander si ça ne gêne pas, pas de souci. Warning et je recule là, ce sera plus tranquille. 

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Jeudi 20 Mai 2021

 

Bien dormi en effet, il veut encore faire beau. Ce matin c’est à nouveau crumpets châtaigne, c’est nourrissant, mais le matin il faut manger. Les tracteurs de la ferme en face ont décollé de bonne heure. Ne reste qu’un camion sur le lay by. Et à 7h40, 2 camions arrivent, un espagnol et un letton rentre sans complexe dans l’usine. Je rentre peut de temps après, derrière le restant sur le lay by, un italo roumain. Les 2 derniers arrivés mais premiers entrés ont l’air sûr d’eux, c’est un peu énervant ces cas là. Mon tour vient au guichet, et je ne pourrai rien dire aux 2 collègues un peu pressés vu que finalement je dois aller charger dans un autre dépôt non loin de là. Comme ça je grille tout le monde quand même. C’est à une espèce d’ancienne usine dans une ferme. C’est des tables de ping pong par palettes de 12,  ça fait son poids ces palettes balaises de 150/150. Mais le tirepal est adapté, ça ne traîne pas, il y a 9 pal pour faire complet. Bon souci quand même, une palette est mouillée. C’est pas trop étonnant vu la vieillesse du dépôt. ça a beau être du matériel pour l'extérieur, il faut que je retourne à l’usine pour mettre la réserve, un emballage mouillé ça plait pas de trop aux plateformes en général. Ils ne veulent pas de réserve mais à la place remplacer le colis en question. Ma foi, ça occupe encore une demi heure mais au moins tout est clair. Je repars à 9h30 passé, direction SQF pour demain 7h30. Rien ne va mal, je descends Senlis par St Just en Chaussée puis Creil. La rieuse N330 ensuite, sans checker la 104 vu que je compte descendre par la Yaya road, c’est à dire la RD231 vers Provins puis Bray, avec 8t ça devrait bien se passer. En effet, une fois la 330, la 36 et l’Obélisque passé, on retrouve un peu du billard.

Je garde la N6 à Sens, je m’arrête mettre de l’adblue au bled d’après, le gazole j'en ai plus trop mais ça ira bien jusque demain. Je casse la graine avant Appoigny. Elle bien cette N6 mais il y a peu de vrais parking, que des lay by où ça remue bien. Je me paie un peu d’autoroute entre Auxerre et Avallon comme à l’habitude. Re N6 ensuite jusque Chalon. 

En mode tranquille toujours, je reprends encore la N6 de Chalon sud à Mâcon nord, où je fais un stop douche au BP TS. Il va falloir qu’ils fassent quelque chose aux sanitaires qui doivent avoir au moins 35 ans, prendre exemple sur leur collègues de Roye par exemple. Je valide la 2éme 45 même si ça ne sera pour pas grand chose. Lyon s’annonce bien rouge avec la rocade est affichant des 30 minutes de délai. Je dois alors me résoudre à faire encore bipper le Passango pour quelques euros par l’A432. Je vais me planquer dans une impasse habituelle à SQF. J’ai fait une grosse journée aujourd’hui, 9h11. Et je valide une 4éme 11h. C’est une règle dans le métier, quand on fait les 2 11 en début de semaine, on arrive à en faire tout le reste de la semaine. 

Il faudrait créer la Dreal Bank pour pouvoir faire un placement de tout ça!

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Vendredi 21 Mai 2021

 

Toujours peinard cette impasse. C’est bien trop tôt pour un vendredi mais je dois la quitter à 7h15, mon client est à 3 kms de là. A quai à la plateforme à 7h25, j’ai juste le temps d’aller poser mes clés au bureau que les 9 palettes sont quasi vidées. Un coup de balai pour tout de même valider 5 minutes. Je suis dispo trop tôt, le chef profite un peu d’une terrasse de Jarcieu mais sans le planning. Mais ma suite ne tarde tout de même pas à venir. Ce n’est pas loin encore, à St Pierre de Chandieu. C’est la semaine “pas beaucoup de kilomètres à vide liner”. A 8h10 là bas, à une usine de matériaux, de colles, de trucs comme ça. On donne son 06 avec sa commande à l’entrée et on attend toutes les instructions par sms, code d’entrée, emplacement, code de sortie. ça dure tout de même pas loin de 2h pour charger. 2h pour un trajet qui va environ durer lui 30 minutes. Je vais à Estrablin pour vider la colle à un magasin de carrelage. Ici ça ne traine pas et ça ne rigole pas, on est chez un talonneur. Une demi heure.  Je reviens quasi sur mes pas pour la suite qui m'emmènera certainement semaine prochaine puisque il s’agit d’un gros partiel uk. C’est à Grenay. Je me suis toujours demandé par où on passait pour aller à Grenay, N6 ou 318? En fait à Heyrieux c’est bien indiqué za de Grenay, on y par là donc, en enjambant l’A43. J’y arrive à midi pile. C'est chez un transporteur. Peu importe l’horaire, ou la pause de midi ou non, il manque une palette au groupage uk que je dois prendre. Pas avant 14h. Pas grave, je casse la graine puis enchaîne avec une sieste, je ne vois pas passer ces 2h. ça a du mal à attaquer, on passe une petite heure pour 2 clients entre Kent et Londres mais le métrage prévu est tenu. Cette fois je peux rentrer sur Jarcieu pour la suite. Mais la route est barrée au niveau du pont de l’A43, une course de vélos doit arriver d’en face.  ça dure 10 minutes. Rien n’allait mal, il n‘y a pas de quai disponible, c’est le rush du vendredi. ça laisse du temps de mettre point la tournée qui débutera encore en Lorraine mardi, c’est bon ça. Je vois mon camarade Phil26 vite fait, il va laver, il est optimiste sur la météo à venir.  C’est mon autre camarade Emeric qui me donne un bon coup de main à ressortir le partiel pour surtout tout faire rentrer ensuite. Et j’ai failli en oublier si Christophe n’avait pas percuté sur un lot qui était plus important que je ne le pensais. Bref, ça a fini en latéral en mode réhaussage de la semi pour pouvoir tout mettre. Une voiture sans permis qui était sur le quai génère un peu d’animation. Je croyais que c’était pour moi, les poubelles sur roue le vendredi ça me cause, mais pas cette fois. Il est bien tard quand on a fini, c’est largement mort pour rentrer ce soir, du coup moi aussi je passe au lavage malgré les nuages tout noirs et les rafales de vent. Je repars à 19h30. ça ne loupe pas, il pleut des seaux d’eau dès Chanas. C’est pas beau sur Lyon, noir même, mais que sur le sens inverse, tant mieux. Un peu de gazole à Bron pour finir cette semaine et débuter la suivante. Je sors à Bourg nord et vais me poser à Villemotier, sous les trombes d’eaux toujours.  C ‘est fermé. Hormis un hollandais et une semi décrochée, c’est vide. ça en est presque triste, il est loin le temps où on pouvait même pas trouver de la place le vendredi. Enfin ils avaient déjà levé le pied le vendredi soir, et bien avant le covid.  

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Samedi 22 Mai 2021

 

Ça sent le week end sérieusement ce matin grâce au beau ciel bleu qui tranche avec la veille. De quoi donner envie d’aller prendre le petit dej en terrasse. Coup de Bol, ça ouvre à 7h. J’embarque un peu de viennoiseries pour la route et un saucisson brioché et file à 7h15. La mécanique a le temps de chauffer avec dès le départ un lintuanien devant qui culmine à 65 puis 25 30 sur la traversée de Coligny.  Une fois cet ami balte dépassé, je continue tranquille sans trop de perte de temps. Je regarde la montre à Besac où j’avais coupé la semaine passée, je constate à peine 15 minutes à peine de plus qu’en venant par l’A39 jusque Poligny, et en ayant roulé pépère à 80. Avec 3 jours de week end et sans quatorzaine tendue, ça fait des économies ces 15 minutes supplémentaires. A Vesoul, la 57 est encore fermée, faut faire le crochet par Lure. ça ne prend guère que 10 minutes de plus finalement, et là c’est impératif de rouler peinard aussi, car j’ai bien compté 5 radars sur ce tronçon. Pierre 70 est en avance ce matin, il n’était déjà plus là à Devecey. De mon côté, je ne peux pas me plaindre, je suis garé à mon bled à 11h25.J’ai connu des semaines plus pénibles  et en plus il reste encore un bon bout de week end! A mardi. 

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Mardi 25 Mai 2021

 

On est déjà mardi, c’est bien une semaine sans le lundi. 6h30, après bientôt 67h de pause, il faut y aller. Je constate que l’air de l’ensemble est toujours dans le vert au mano, tout ne fuit pas encore malgré la vétusté galopante de cet attelage. C’est donc un énième début de semaine tranquille puisque livraison dans ma Lorraine natale encore, j’y prends goût. Ce matin c’est Pulnoy, grand Nancy côté est.  Je me doutais bien que j’allais tomber dans les bouchons à l’entrée de la ville, mais c’est bien avant que ça commence avec une zone de travaux avant Flavigny. Je perds bien 10 minutes. Je croise à nouveau Pascal, qui lui revient déjà de sa livraison de carrelage italien à Nancy, il est parti de bonne heure au moins. Ça bouchonne plus loin encore en contournant Tomblaine et Essey sur la route de Sarreguemines. J’arrive à mon client au centre de Pulnoy, un labo appartenant à un célèbre chimiste allemand. Ça n’a pas l’air drôle dès le départ, on me fait retourner le camion car garé dans le mauvais sens. Puis on m’annonce d’entrée que les livraisons se font à la logistique, et pas le bled à côté.  Problème, j’ai bien comme adresse ici même. Vient la question de la quantité, je réponds, 6, 3 au sol. Quoi ? Combien ? J’ouvre les portes pour montrer. Là c’est la cata, photo direct, faut pas les gerber, chez nous ça se passe pas comme ça. Chez nous ci, chez  nous ça...Bon, je suis quasi sûr que ça a été chargé comme ça, ce n’est que du carton. J’ai pas le temps de prévenir Maxime de toutes ces bonnes nouvelles qu’un chef rapplique, en disant de ne pas me presser d’ouvrir, qu’il faut vider à la logistique, "à seulement 1/2h d’ici". Finalement il se raisonne en voyant le peu de palettes et donne l’ordre de vider ici. Tout cette montée en pression qu’on aime bien un lundi matin pour ça. Le cariste par contre, est bien sympa, et pose les cales car oui, chez nous on cale le véhicule dirait son supérieur. Limite je lui aurait demandé de me dégerber une pal de carburant bien haute, mais j’ai pas osé quand même. Je sangle et ça ira bien comme ça. Je repars 1/2h plus tard, par le nord, pour retrouver l’A31 à Champigneulles. Ça me rappelle ma jeunesse, c’est ici que j’ai fait mon BEP de routier, on conduisait souvent par ici. En conduite, en partant de Bosserville, c’était soit Nancy centre soit la route d’Agincourt, et là c’était peinard à travers champs. Et Essey et Pulnoy était encore dans les champs. Je croise mon kamarad Juju sur le haut de Nancy, il a déjà bien bossé depuis Sainté ce matin. Je file vers la UK comme souvent mais avec encore des livraisons de ce côté,  pas trop de temps à perdre. Je valide les 30 comme la semaine dernière à la Access de St Martin sur le Pré, entre gazole et pâté café. A26 jusque Arras et je file vers St Pol sur Ternoise. Mon 2éme client est juste à la sortie, au circuit de Croix en Ternois, il est juste au bord de la natio, bref c’est pas Monaco au niveau accès adr, hormis le fort vent qui fait un peu comme un ouragan. Et la livraison est plutôt bon enfant aussi, un gars vient me chercher en trottinette électrique. Pas de fen, pas grave, juste pour une palette, on dépote les bidons de 50l.  15 minutes plus tard je repars vers l’est encore, pour moins d’une heure pour la dernière livraison de ce côté du Channel, à Clenleu. C’est dans une entreprise de TP. De l’essence toujours. Ce n’est pas pour faire des courses de tracteurs dans la boue, mais ils doivent abriter prochainement une assistance de rallye. Là pas de souci pour vider, et en hauteur, il y a ce qu’il faut pour vider. Je rehausse un coup quand même pour faciliter. Il y a même un 340 dans le garage mais vraiment de cour, car dans un triste état. Je valide les 30 le temps de passer le câble, sous un vent pas possible encore. Je suis à une petite heure de Calais, je finis par l’A16, je n’ ai pas une minute à perdre, j’ai réservé Ashford. Au train, y a pas foule, comme souvent en ce moment. 1h45 en tout, avec le passage au bureau adr inclus. Tant mieux. Je suis garé à 19h local au truckstop, avec 9h54  de volant et en manquant une amplitude 13h à 30 minutes près, c’est pas grave, j’ai traversé c’est l'essentiel.    

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Mercredi 26 Mai 2021

 

Une bonne 12h en début de semaine, après un gros weekend, ça fait jamais de mal, et ça laisse le temps pour un bon breakfast après la douche. Je démarre sous le soleil à 7h local. On voit vite de gros nuages gris dans la direction de Londres. Mon 1er n’est pas loin, Maidstone. Un petit business park, je peux me garer sans trop gêner en attendant l’ouverture à 8h. Je vide quelques palettes de matériel médical en ayant pas validé 45 minutes in extremis. Le 2éme est sur la A12 est, le petit bout de M25 incluant le Dartford passe assez bien. Je suis là bas, à Witham, 1h20 plus tard. Petit dégroupeur, je ne connaissais pas. Classique, petit hangar, les semis double ou triple  étages de 5m de haut reculées dans la cour. ça vide en 30 minutes ni plus ni moins, very good. La suite est beaucoup plus haut, enfin au nord Birmingham, chez nos clients jumeaux habitués. De là je file à travers via Braintree puis la M11, Cambridge, et à travers par la A14 jusqu’au M6. C’est déjà le début d’aprem, j’ai besoin de faire une petite pause. Pourquoi pas au service flambant neuf de Rugby, au tout début du M6. Il faut quand même bien marquer le coup en allant découper le ruban de papier pour faire l'inauguration de la céramique. Le parking est vaste, de belles places larges, en épis ou en arc de cercle, bien larges, façon Cobham, avec clôtures au cul des semis. ça inspire confiance. Le service est immense, il y a un Greggs où je vais prendre un café, ça réveillera, j’ai validé 20 minutes Il n’aurait pas fallu traîner plus, il faut encore traverser Birmingham.  J’ai pris le M6 not toll sans trop checker, ça bouchonne un peu. Je suis au 3éme à Stafford à 14h20, ça vide assez vite, et notre ami tout mou, toujours au bout de sa vie a de quoi être heureux, aujourd’hui je peux vider à quai. Bref, rien ne va mal, mais faut pas non plus s’étendre, il n’y a rien de trop pour arriver à Stone avant 15h. Je suis en place dans leur cour à 14h45. Le jeune cariste chevelu est plus speed que le matin. ça ne traîne pas, je suis totalement vide à 15h pile. Il referme le portail derrière moi, ça ferme. J’avance dans la rue pour finir les 30 minutes. Lucas m’ a envoyé depuis un certains temps mes retours, on redescend sur Londres, donc ce sera pour demain. Vu le 1er, Harlow, je redescends sur mes pas, M6 pas toll, puis la A14 jusque Cambridge. Il va me manquer 15 minutes pour arriver dans la zone du client pour ne pas dépasser les 9h. Tant pis je me résolve à raquer un service au niveau de Stansted. J’ouvre un peu les bâches, on verra bien. Et puis y a Pierre Eric qui débarque un peu plus tard. C’est cool comme ça.   

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Jeudi 27 Mai 2021

 

On se retrouve à la sortie de la douche,on va manger une bricole dans une chaîne de breakfast, un bacon bap,mais pas bien terrible, genre le pain qui colle aux dents. Bref,moins bon qu'au Greggs. Ma bâche est intacte, mais pas celle de Pierre Éric  qui a reçu une virgule dans la nuit. Un classique en service. On met en route à 7h15 locale et on fait un petit bout de M11 south sur le ch 19. Je sors la sortie d'après,Harlow pour aller charger. Je mets bien 25 minutes pour arriver au client, ça circule. A 7h55 là bas et 8h à quai,j'en repars à 8h30, good,ça n'a pas changé ici. Une 1ere post Brexit pour ma part. C'est bien, la douane est faite par anticipation, je n'aurai pas d'arrêt à faire,pour celui là du moins. 2 eme enlèvement sur Londres sud, Croydon. C'est pas la meilleure heure pour y aller. Dartford passe bien, c'est après que ça ralentit bien sur le M25 sud. Et puis la dernière ligne droite qu'est l'artère A23 est bien longue aussi avec ses feux et rond point. Une éternité que je ne suis pas venu à Croydon. Je charge un peu avant le sympathique client dégroupeur où on vidait. C'est assez étroit, ça grouille de partout, mais je charge assez vite, c'est des jouets, enfin des jeux. 1h plus tard, blindé aux portes, retour sur les pas, A23, M25, et il faut passer à Ashford Sevington pour mettre en douane ce dernier lot. En 1 bonne heure 30 je suis là bas, en un mois ou 2 que je ne suis pas venu ici, ça n'a guère changé, toujours autant de fluo partout pour nous garer, puis guider dans le droit chemin. Je retrouve mon pauvre ami Pierre Éric  qui est en galère avec une référence indispensable ici qui ne veut pas être la bonne. On papote, mais pas plus que ça, il faut attendre en cabine normalement. Pas grave,rien ne nous arrête ,on continue à la cibi, alors qu'on est garé à 20m l'un  de l'autre. Je mange un morceau le temps que le verdict de la référence tombe, soit une bonne heure après. Le SMS est positif, je retourne au guichet et j'ai mon carton rouge EXIT. Par contre la 2 eme tentative de Pierre Éric n'a pas encore été bonne. Si ça se trouve ce  n'est qu'une erreur de frappe dans la ref en amont. C'est franchement pénible. J'espère qu'il va s'en tirer ce soir sans raquer un parking à côté à Ashford. Parceque oui, on ne peut pas squatter ici plus d'une heure quand un problème vient de notre côté. Tant pis, on traversera encore pas ensemble. Je file au ferry, tous les paramètres sont au vert, peu de monde au train, météo clémente. Mais il y a quand même de la queue aux guichets des 2 Cies. J'opte pour la P&O, un peu plus light. Mais je bloque bien le guichet pendant 15 20 minutes à cause de mes douanes. J'ai une frayeur mais la dame anglaise de la P&O se confond en excuses, que c'est à cause du brexit, tout ça. Bref, assez fair play j'ai trouvé. Je valide tout a fait ses excuses car je me voyais avec un ferry encore dans 3 heures minimum, que non, c'est marqué 16h30 sur le ticket, il est 16h07, autant que je ne squatte à peine les lignes et monte aussitôt, c'est beau ça. Ça se débloque pour Pierre Éric, il repart enfin. Mais c'est une mouette qui a pris la place pour papoter brexiterie et autres baconneries. On débarque à Calais à presque 19h15. Ce fût bien long pour sortir, forcément, monté dans les derniers, on peut pas tout avoir.

Plein pneu sur l’A26. Et je le garde Après Reims, ça faisait longtemps aussi. Pas de temps à perdre. En 4h15 je me pose dans un coin tranquille à Arcis sur Aube. Forcément tranquille puisque dégotté à l'époque sur Truckflfy26. A n'en pas douter avec ma cargaison ,je serai aussi bien là que chez le Serge. 

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Vendredi 28 Mai 2021

 

Bon plan ici, aussi calme le matin que la nuit, et les bâches sont intactes, et encore mieux, aucune palette ne manque. Je mets en route à 9h pétantes de pause. Full A26 et A5, axes idéaux pour une full régule tirée vers le haut. Enfin rien n’ira mal, j’avais dit début aprem à Corbas pour la douane. 412 bornes, il faudra faire une pause. Mâcon St Alban, il est midi 30, c’est parfait. Douche et repas café inclus en 45 minutes pétantes encore. Pour aller à Corbas j'avais droit au tunnel, mais c’est bien rouge depuis ce matin par là, c’est moins pire par l’A46, je fais le léger crochet par là. Je suis à 14h30 chez le transitaire, en principe c’est 30 minutes, sauf visite de la douane. A 15h c’est feu vert. ça a bien été, limite je pourrais aller vider ce lot en question dans le 73 cet aprem, mais ça fera tard, et un gros crochet pour ne plus rien recharger ou ramasser par là bas ce jour. C’est plus simple et intelligent de tout déposer à Jarcieu. Je prends le b.u.s et file à la Total de Feyzin avant de retrouver l’A7 pour mettre un peu de gazole pour finir la semaine. C'est déjà bien rouge vers le sud, enfin l’accès A47 surtout. Pareil à Chanas, c’est presque bloqué. J’ai croisé Pierrot 70 juste avant de sortir. Les travaux au dépôt avancent à grands pas, il y a même de nouvelles enseignes, on voit de loin. Je ne passe pas l'après midi à quai, avec l’aide de Christophe et Morad, en 30 minutes à peine,  on sort mes 2 lots UK pour recharger 2 lots de national, dont un départemental encore pour moi lundi. Bref, je vais pouvoir encore regarder le film dimanche soir, merci Maxime. ça donne du temps pour passer au lavage après Fabien qui paie son café. Je repars à 18h30 passé, c’est bien rouge sur Lyon encore, mais quand même moins pire que la semaine passée, surtout dans mon sens. J’enquille l’A46, tout passe crème. Je quitte l’autoroute à Bourg est et remonte la 83, j’y retrouve de bonnes habitudes. Villemotier était ouvert, y avait encore du monde en terrasse. Tant pis, je tire un peu plus haut. Au calme le long de la fromagerie à Poligny, comme il y a quelques semaines, tant pis pour la boulangerie du samedi. 

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Samedi 29 Mai 2021

 

Un peu déçu ce matin, le ciel est bien chargé. La photo devant la fromagerie donne moins bien que la dernière fois. 

Je retrouve la 83 un peu avant 7h. Toujours son lot de Lituaniens sur cet axe, je le dis à chaque fois, mais c’est impressionnant. Contrairement à la semaine précédente, la boulangerie de Buvilly est ouverte. A Vesoul, la 57 est réouverte, je serai en weekend 10 minutes plus tôt. Ouf, le ciel redevient bleu à l’entrée sur le territoire vosgien. 9h30 garé chez moi, il est temps de profiter ce week end qui sera peut être enfin printanier!

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Lundi 31 Mai 2021

 

Samedi 9h40 + 45h = Lundi 6h40. 

Comme prévu, j’ai pu regarder le film du dimanche soir, sur Arte, c’était Papillon avec Steve Mcqueen et Dustin Hoffman. Tranquille, bref, c’est pas le bagne quoi! 

La mécanique est à peine chaude quand j’arrive déjà à ma 1ère livraison, au Leclerc de St Etienne les Remiremont 15 minutes plus tard. C’est dingue, je n’avais encore jamais livré ici. C’est bien fichu, une allée en sens unique derrière le magasin avec 2 beaux quais. Je vide les 2 frigos promotionnels affrété Péli69 et file aux pompes en fractionnant afin de valider quand même une pause mais aussi de consommer déjà un peu le fruit de cette livraison, donnant donnant quoi.    La suite est en Picardie, à Estrées, un client plus habituel. Il est préférable de traverser Remiremont, car la voie d’accès sur la N66 est fermée ce matin, c’était annoncé  de longue date. ça freine encore un poil sur Nancy, mais ça va. La N4 par ce soleil est agréable, enfin on voit le bout de cet interminable hiver.  Pas trop de temps à perdre vu le programme de Maxime, qui parle déjà de livraison au mieux demain. Du coup j’enquille l’autobahn à la Veuve, ça gagne trois fois rien, juste quelques précieuses minutes un lundi.   Les 4h30 sonnent à l’aire des Pèlerins. 30 minutes pour me réchauffer un reste de barbecue du weekend, ça passe bien. Une heure plus tard je suis dans la cour du marchand de boissons à Estrées Deniécourt. Ici, ça ne traîne jamais, 30 après je suis déjà reparti, ouverture fermeture intégrales des côtés incluses. Heureusement qu’il ne rechigne jamais à vider ici, car la place est rare dans cette zi boisée et verdoyante. Je dois remonter presque 1h au-dessus, à Libercourt, chez nos partenaires les ricains. A quai de suite, ça traine un peu à commencer, je suis bon pour un aller retour au bureau d'affrètement pour re-signaler ma présence, parce que vu qu’il semblait qu’il fallait vider avant même de charger... Bref, 1h plus tard c’est en bonne marche, ça ne se charge pas en 5 minutes non plus un groupage, je repars à 16h30 bien sonné. Un poil de grumeaux pour reprendre l’A1, puis plus loin au croisement de l’A21, normal. Une fois le péage passé et l’A26 retrouvé, c’est peinard, et roulant, surtout avec un poids idéal de 11t5. Je croise Mich l’ardéchois vers Laon. Il tombe bien, j’ allais commencer ma nuit. Je garde l’autoroute une fois de plus, des fois que j’arriverais à grappiller la 45 minutes demain. En 3h30 pile j’arrive à la sortie de Troyes centre, il reste de la place au péage, ouf, good.