Carnet de bord de Mars 2020 | Partager sur Facebook |
Le message du matin arrivé de Jarcieu est sur la même thématique que la veille, on fait notre libre arbitre pour la suite des événements.
C’est pas forcément le discours de tout employeur non plus. J’entends parler d’une usine de la vallée, où la méthode old school, disons d’un autre temps, prévaut. Produire produire produire, et sans protection, de ce qu’entend ma chérie par d’anciennes collègues.…Résultat, c’est la gendarmerie qui est intervenue pour faire évacuer l’usine.
Ici à Cannock, c’est correct les douches, vastes, aérées. Je me prends quand même un café et déjeune au camion. Je retourne sur la A5 est à 6h30. ça bouchonne pas trop, enfin il est tôt.
Je mets 45 minutes pour arriver au business park où ce n’est que dépôt de pièces autos de diverses marques.
Je vais charger au fond, chez un généraliste, je connais. Des mesures commencent à être prises ici, il y a un pupitre devant le dépôt où les chauffeurs n’ont plus le droit de rentrer. On y pose les clés, sa CMR, et on reprend ensuite le tout avec les bl, pas de contact. Je charge des palettes de pièces autos usagées.
La suite n’est pas bien loin, à Syston, au nord de Leicester, enfin 1h quand même.
je charge 3 pal pour l’Ardèche, des trucs qu’on fait régulièrement encore.
Pour achever, un bon métrage m’attend à Milton Keynes. Moins d’une heure trente pour descendre. ça roule encore, mais il est affiché que les déplacements touristiques sont limités, qu’il faut se renseigner. Il n’y avait pas de raison qu’ils ne suivent pas ici, Boris Johnson ou pas, on a dû lui dire que c’était inconscient de ne rien faire.
Je charge 17 pal de friandise, ce ne doit pas être la priorité à transporter actuellement, mais on ne va pas rentrer à moitié vide non plus.
Je redescends par la A5 encore, jusqu’au nord de Dunstable pour rechoper la M1.
Le M25 passe à la régule, je fais un stop casse croûte salade dégottée au M&S Simply Food de Thurrock.
Une heure plus tard, encore arrêt au Stop 24 à Folkestone pour la douane des pièces autos, 20 minutes.
ça monte encore, on croise du français en pagaille, de toutes boîtes.
C’est bête, il n’y a pas foule au train, mais là j’ai pas envie, de me confiner ne serait ce que 35 minutes sans parler des navettes bus qui sont déjà de désagréables moments en temps normal. Ferry, et puis c’est tout, c’est ma barrière à moi. Et si ça se trouve ma chérie m’interdirait l’entrée à la maison si je prendrais le train!
Il fait beau sur Dover avant 16h, pas trop de file, je vais où il y en a le moins, à la P&O.
Bon je n’ai que celui de 17h45. Pas grave, c’est le prix à payer pour 1h30 d’air pur.
ça part à l’heure. Et pis zut je file quand même au gasthaus, j’ai envie de bouffer un fish and chips. ça va, la majorité des types se frottent les mains avec le gel hydroalcoolique dispo avant de taper dans les couverts et plateaux. Et c’est dans la salle Foodcourt, assez vaste, on n’est pas l’un sur l’autre.
Au salon du bar, j’entends parler français, 2 accoudés au zinc se descendent des bières, des chauffeurs. Ils doivent se croire entre Kiel et Oslo. Ah ben faut pas déconner, ils vont retrouver la zone occupée privée de ses lieux de convivialité.
Débarquement à 22h25, j’aperçois Fabien en ligne qui va certainement remonter dans ce même ferry, après une bonne aprèm de files dans le calaisis.
Je taille sur l’A26 achever l’amplitude. Y a pas foule quand même, et quasiment pas de bagnole. Mais c’est quand même juste pour trouver une place au péage de St Quentin nord à 22h30, après un demi tour derrière la tirelire.