FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mai 2020 Partager sur Facebook
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  • Mon amich du 07
    Breakfast in Burgundy
    total déconfinement à Dieppe plage
    Sussex Sunset
    dans les prem's!
  • Mercredi 20 Mai 2020
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    A la douche à 4h, café senseo encore et je file à 4h35 vers l’A7 et périf. Les joies du déconfinement s’apprécient de jours en jours, y a déjà du peuple dans les parages. 

    Gazole et recafé à l’aire de Bron qui est déjà ouverte.

    Une fois l’A46 nord et A6, c’est pilotage automatique et je peux achever la nuit. Enfin pas tout à fait, j’ai dû dégainer l’apn à Villefranche pour enfin capturer le célèbre spotter ardéchois Mimich07, pour une fois que je percute. Où je dois percuter aussi c’est à Beaune, je ne dois pas rester tout droit, mais garder l’A6 direction Paris, je ne monte pas à Calais mais à Dieppe aujourd’hui. Comme j’envisage de ne pas me mettre la pression, donc de ne pas tenter de faire 2 fois 4h30 pour arriver là bas, je fais déjà une pause sur la 1ere aire après Beaune, où un point de vue est indiqué. Je me gare aux bagnoles et c’est vrai que le point de vue est magnifique sur le vignoble de Bourgogne. Bref, c’est sympa pour accompagner le petit dej. Il y a aussi une plaque d’inauguration datant de 1970 pour l’A6 qui fût achevé cette année là. Faut pas que je traine non plus plus des 45 réglementaires, mon ferry de ce soir est à 18h, il faut arriver 1h avant, sinon le suivant est je ne sais quand.

    L’A6 est pourvue aussi de belles cuvettes, et avec 17t c’est facile d’optimiser la moyenne.

    Le Sytadin, application que je n’utilise plus trop souvent, indique vert depuis ce matin, je garde l’A6 jusque l’A86 via Antony, ça roule à peu près, dans mon sens du moins. 

    J’enquille assez vite l’A13, ne fait que voir la sortie Poissy qui est très bien où elle est et fait la seconde pause, repas, à l’aire de Rosny en face de celle qui fabriquée à l’aide de conteneurs, endroit où je coupais souvent quand je faisais le con, enfin le Caen, c’est pareil. 

    Petit coup de frein en bas à Rouen au rond point avant le pont Flaubert, et je peux filer pour la dernière ligne droite vers Dieppe. ça aura bien très bien roulé, hormis le contournement de Dieppe justement qui est bien long et pénible. Il fallait bien quelque chose de pénible, que je ne sois pas passer en Normandie pour rien. N’empêche, cette rocade interminable doit être bien flippante quand on est à la bourre pour son ferry. 

    j’arrive au 1er guichet avec  9h tout rond. Contrôles de sécurité ensuite, bien plus zélé qu’à Calais je trouve, ils montent regarder dans les semis, enfin il n’y a pas de scanner ici.  

    Je suis dans la ligne déjà bien remplie à 16h et valide la fin de journée en F. 

    Ici pas grand chose à voir hormis des falaises ou la mer à travers un grillage archi épais.

    J’ai juste le temps d’une micro sieste et de cédéber un peu. 

    Ça embarque guère avant l'heure de départ, et je suis dans les derniers, de quoi ne pas me rassurer pour trouver  de la place de l'autre côté. J'enclenche la position ferry, on verra bien. J'avais préparé mon sac pour une douche, mais c'est affiché en bas que les chambres et douches sont inaccessibles. Je repose mon sac aussitôt dans le camion, ça sert à rien qu'il m'enquiquine. Et ils affichaient aussi ne pas servir de plats, juste des sandwichs et chips, en fait non, il y a quelques plats au choix, et des chips oui, en guise de pain sans doute. 

    Mais avant je monte sur un des multiples pont pour reluquer la côte haute normande et ses falaises à perte de vue et la plage de Dieppe bondée de monde en dehors ainsi que dans l'eau.

    Je casse ma graine et fait un tour dans les multiples salons mais qui sont en accès réduit. C'est du DFDS, c'est plutôt cossu comme souvent. 

    Les 4h et quelques passent encore assez vite avant de pouvoir profiter du coucher de soleil sur les côtes du Sussex mais il y a encore bien une heure à longer la côte avant d’arriver au port de Newhaven à la nuit. Finalement monté dans les derniers mais sors assez vite, car les premiers montés sont entassés à l’étage, alors que je suis suis sur ligne direct de la rampe de redescente. Peu importe, c’est le bouchon à la sortie, contrôle d’identité du garde frontière, et plus loin, contrôle minutieux du dessous de chaque véhicule, ça prend pas loin d’une petite heure pour sortir du port. Pas vu de place pour garer dans les parage, je m’engage dans une zone industrielle qui jouxte le port et trouve aussitôt mon bonheur sans ligne jaune au fond d’une impasse bien éclairée. Il est 22h30 local, je remballe le cable tir et au lit.