FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Décembre 2019 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Arsène 25
    Gaëtan maschine
    le cariste qui sauve l'honneur
    l'homme en orange qui s'appuie sur son transpal est le chef
    le petit Ludo dans son grand Scania
  • Lundi 23 Décembre 2019
  •  

    Grand luxe cette pour cette der, le camion est à la maison, donc c’est plutôt fastoche pour décoller à 3h15. Et pourtant ça pleut bien, on serait bien resté couché au chaud. Enfin, cette semaine devrait être assez courte.

    J’ai pas trop lourd, ça avance bien, à Vesoul je suis face au dilemme Besançon N83 ou bien route des vosgiens? 

    Aller, tout droit pas besak, c’est rare que je passe par là, surtout à la descente, mais vu qu’il n’y a pas trop d’objectifs cette 52éme semaine, je veux faire une descente full natio, donc c’est plus direct pour rejoindre la 83.

    Une fois cette fameuse nationale, on se trouvent forcément plus confrontés à des grumeaux, voire des casse pieds que par la route de Vesoul Dole, mais ça double assez facile quand même. 

    J’arrive en 3h30 Villemotier, but aussi de mon choix d’itinéraire, on aime toujours bien s’arrêter ici, même si je n’en ai pas abusé cette année. 45 minutes sieste, grand crème viennoiserie et serrage louche à Charly inclus. 

    Un peu d’autoroute quand même à Bourg, et je suis vite à St Vulbas, chez XPO pour le compte d’un labo, pour les palettes de Manchester qu’on vide habituellement à Vénissieux. Faut juste trouver la bonne porte, et je retrouve Gaëtan, le collègue du 63 qui cherche comme moi. Il a chargé jeudi à Manchester aussi, mais en a plus que moi, il me laisse passer devant, c’est sympa. En me mettant à quai, je zieute un FH3 à côté, qui ne me laisse pas indifférent, comme souvent les FH3. Mais sa visière ne m’est pas inconnue, c’est Arsène du 25. Serrage de louche et papotage 5 minutes, je ne savais même pas qu’il grattait pour lui. Je dois vite quitter ce mini séminaire du Medef transport 63 25 88 car j’ai encore du monde dans la semi. Le suivant est à Saint Quentin Fallavier, chez un transporteur spécialiste du Maghreb. Faut pas longtemps par Loyettes et la D75, c’est bien et c’est chouette en plus.  Mais une fois chez le transitaire, ça déchante un peu. Déjà le type sur qui je tombe me dit ne pas être prévu, et quand je dis que mes palettes ont au tablier, là il m’envoie carrément bouler, me disant que j’en demande un peu trop. J’ai pas le temps de dire ah merde ou amen, qu’il me suggère d’aller vider mes autres clients et revenir ensuite, ben voyons. C’est pas comme si Julie n’avait pas demandé vendredi si ils pouvaient vider par côté. Surtout que je l’ai déjà fait ici. Je garde mon calme et appelle de suite Lucas qui retrouve le contact qui avait donné l’accord vendredi. Au bout de même pas 10 minutes c’est réglé, le contact est descendu sur le quai, et je peux ouvrir mes côté. Le type de tout à l’heure a rabaissé d’un ton et le cariste lui, est même bien sympa. Non mais!

    ça aura fait 1h quand même pour 11 pal. 

    Je continue un peu plus loin, Corbas, pour d’abord Gefco, agence que je ne connaissais pas, ils font de la logistique pour Volvo trucks. ça va, ça ne traine pas, pas comme de l’autre côté, à la rue des Charbonniers.  

    J’en ai un autre à Corbas, France Express, pas loin du P32. Vite à quai, le colis que je livre est impressionnant, puisque c’est le spa. C’est sûr qu’ils pourront pas le mettre sur leur chaîne de colis. Enfin ça tourne pendant midi, c’est l’essentiel. 

    Le dernier client lyonnais est sur Irigny. Enfin j’ai comme adresse Pierre Benite. facile à trouver, de l’autre côté de la voie ferrée qui est le long de Arkema. A part que cette adresse n’est plus la bonne, dixit un sympathique voisin qui fait dans l’olive. C’est pourtant ce que j’avais sur la cmr anglaise et sur google aussi. Lucas m’avait bien parlé de Irigny au départ, mais sans plus. Le voisin m’explique où c’est à Irigny, dans la zone de Broteau. C’est pas loin, mais faut juste que je retourne maintenant, et avant d’arriver au centre de Pierre Benite. Ouf, je trouve une rue bénite, et  pour de vraie, elle, pour effectuer ma manoeuvre. 

    A la bonne adresse assez facilement, 3 mois qu’ils sont là, et moins tordue que l’autre c’est vrai, il y a un dépôt Breger dans la même cour. ça vide sans trainer le lot de Bury, il m’en reste 2, du 38  et du 42, on va au plus simple, on videra entre les 2 à Jarcieu.

    A peine à quai, la semi bouge déjà, c’est le chef de quai qui se jette déjà sur mes palettes. Oui oui le chef de quai, Arthur, c’est exhibé sur sa belle parka fluo qui est  orange, couleur des chefs quoi.

    Au bureau, Nathalie me remet la mienne,  une jaune, mais bien jolie quand même, et juste pour Noël, c’est sympa ça! 

    Jean No attend un lot principal que Emeric ne tarde guère à ramener avec son Scania désormais attitré, ex de loc de Fabien, et on transvase aussi sec, avec le petit Ludo et Arthur. J’ai déjà 2 lots dans la semi, j’aurai juste à compléter à Pusignan, au départ prévu demain matin mais Jean No a pu ravancer à ce soir, good. 

    Je passe un bon coup de lavage et avant de repartir, je me fais offrir une visite du beau S500 de Ludo, je voulais voir l’intérieur du NG. C’est bien sympa, spacieux et bien fini, c’est sûr le FH a pris un coup de vieux!

    On discute on discute, mais je dois filer à Pusignan, Jean No m’ annoncé à 17h, je pars de de Jarcieu il est 16h bien passé. A fond à travers, ça roule à peu près, hormis un grumeau de temps en temps, un accrochage par ci, une voiture sans permis par là, j’arrive chez Dimo à 17h30 , il n’y a plus personne à quai, ça fait bizarre mais ils me chargent quand même vite fait( ce qui fait bizarre aussi!) le petit partiel de groupage qui sera à livrer semaine 2, ça c’est cool, le week end va être grand pour une fois!

    L’amplitude commence a titiller sérieusement, mais les places autour ici sont rares ou peu inspirantes. Je file vite sur l’A42 et trouve une place au péage de la sortie Balan.