Carnet de bord de Avril 2021 | Partager sur Facebook |
Bien dormi encore, de toute façon, avec le couvre feu, on dort généralement bien en ce moment. Les lumières de la zi se sont éteintes à 23h mais ras, et la jauge était déjà bien basse. Je démarre un peu avant 7h, il va refaire beau on dirait. Faut prendre l’autoroute au Mans, mais je retrouve la natio de l’autre côté. Y a le temps, rdv au 2éme à 10h30, et surtout je peux aller m’arrêter à l’Etoile des Routiers pour une douche et un pain beurre (demi sel), quand j’ai une idée en tête. Toujours aussi nickel ici. Une fois ce secteur, niveau qualité, on est assez éloigné des bouibouis genre de la N4. J’arrive peu de temps après au 1er, à Bonchamp les Laval, je pose le fût en 5 minutes à peine. Reste à contourner Laval pour arriver à Changé, à un site d’enfouissement. J’ai bien 1h d’avance, mais ça ne traîne pas. C’est immense et impressionnant, ça a vidé direct sur le site, en haut d’une butte. Mon retour est à prendre de l’autre côté de Laval à nouveau, à Louvigné, juste à côté du relais de Niafles, au nord ouest. C’est des gros blocs de béton de 1m3, il y en a 11 pour 22t. C’est un papy de 83 ans bien sympa qui me charge avec un Merlo, bon pied bon oeil le retraité de la route. Il a roulé chez Prost puis Breger, il connaît les usines Audi, Ingolstadt, Neckarsulm.. Il y a un beau R385 sur le parc, il roulait régulièrement il y a peu, sur du transport de barrières pour manifestations. C'est vite chargé, gummé et sanglé, je peux repartir à 11h30. C’est pour le 77. J'appelle de suite le destinataire, un chantier. Il peut vider jusque 16h30, y a 300 bornes, c’est jouable. Du coup j’enquille cette fois l’autoroute qui est juste à côté. Je fais 30 minutes repas plus loin à l’aire avant le Mans, puis pied dans la tôle jusque la francilienne. Enfin avec modération quand même, je suis sur la réserve depuis ce matin. Mais du fait d’avoir remplacé le ventilateur moteur la semaine dernière, car il tournait quasi en permanence, la conso a fait une chute remarquable, tant mieux. Avec la dernière barrette de la jauge depuis Chartres, je suis content d’arriver à la joyeuse aire Total Access de Fleury sur la 104 pour redonner quelques barrettes. Je perds 10 minutes mais suis encore large pour arriver avant 16h30 à Lésigny. Sauf que du rouge commence à se profiler au carrefour 104 A5b, juste avant d’arriver. Je fais confiance à une combine map en prenant l’A5b sud pour sortir aussitôt, et revenir par une rd qui longe l’autoroute pour la retrouver un poil plus haut, j’ai dû gratter quelques minutes quand même. J’arrive à mon chantier non loin de la sortie Lésigny, c’est un gymnase en construction juste à côté d’un collège. Il est 16h10, je suis bien accueilli, on va vider sans stress, hormis l’accès qui comporte une bonne marche. En levant tout, ça passe pas trop mal. Il faut qu’ils fassent de la place, je vais pas râler que je suis pressé, j’ai rien derrière pour le moment, même si j'ai bien avisé Noël que je vide bien. J’avais demandé ce matin au tel si je pouvais couper à proximité au cas où, oui, je peux bien rester sur le chantier, impec. Une fois vide, j’ai ma suite de Nono, ce sera que demain pas avant 10h sur Roissy. Du coup je vais rester ici pour la nuit. Les 2 gars qui m’ont vidé, bossent encore un peu jusque 19h, et mangent même dans leur bungalow, car ils ne peuvent pas à leur hôtel. Il n’y a pas que chez les routiers qu’il y a des héros bravant les quelques restos fermés l’an passé au plus fort du confinement. Ces types qui travaillent dur dehors mériteraient tout autant que nous un repas bien chaud en restaurant. Et il n’y a pas que les routiers qui sont sympas, car ils me disent qu’ils laissent leurs bungalows ouverts si je veux profiter de la douche et des sanitaires. La sortie de la plateforme du chantier est plus délicate, heureusement des cales de bois trainent un peu partout, ce serait bête d’arrcher déjà le spoiler qui la peinture à peine sèche. La coupure va être bonne.