FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Aout 2021 Partager sur Facebook
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  • Bosser avec un pro ça fait toute la diffĂ©rence !
    Evian
    Direction l'Allemagne
  • Mardi 3 Aout 2021
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     7h pile, je gicle d'ici. Il y a 12km pour arriver au chantier. C'est à Maxilly sur Léman, au dessus d'Evian. Hier au téléphone le chef de chantier m'a expliqué que l'accès est impossible en semi, il faut se garer dans une petite rue qui fait la boucle. Je connais un peu, l'an passée je suis venu deux fois pour un autre chantier, dans la même rue. Je me pose en vrac sur un arrêt de bus pour aller voir à pied cette fameuse rue qui ne me semble pas engageante du tout, bon ça passe mais de là à y stationner ça va tout bloquer. Je retourne au camion et arrive un 6X6 porteur bras de grue, il s'arrête et en fait c'est lui qui va faire les navettes entre le chantier et mon stationnement. Je vais donc me garer dans la ruelle, très peu fréquentée au demeurant, et de toute façon les voitures peuvent ressortir de l'autre côté. J'attends une bonne demi-heure le retour de mon St Bernard. Il se gare derrière ma semi et me charge un petit container de 10 pieds et des palettes de sacs de sables. En trois rotations il aura tout remonté normalement. Pour passer le temps je descend avec lui. C'est le proprio du camion, il est content de sa Fassi 66t qui lui a toutefois causé quelques désagréments au niveau de l'électronique au début, origine italienne oblige... elle est qui aussi homologuée en nacelle pour deux personnes qui monte à trente mètres. Il m'explique son taf, les accès en stations en hiver, qu'il a modifié lui même une remorque tradi en toute directionnelle qu'il accroche derrière le porteur. C'est un autodidacte bricoleur de génie, et super sympa au demeurant ! Avec un as de la grue comme lui à 10h15 je suis prêt à partir. C'est Elvis, le chef, qui va me revider cette après-midi à lentilly. On se fixe rdv pour 14h là-bas. Pour repartir c'est coton, les touristes ont envahi les bords du léman. C'est compliqué jusqu'à Thonon puis après ça va mieux, par Bons toujours. Je passe rarement par Douvaine, il y a là-bas un feu qui met souvent le boxon dans le village ! Je fais un arrêt à l'aire de Valleiry pour acheter un casse-dalle que je boufferai en roulant. Une merde à Daunat au pain suédois, ce sont les moins pire ! J'arrive à deux heures moins le quart avant moi-même. Mon pote l'antillais n'ast pas encore arrivé. En attendant j'enlève quelques sangles, je laisse attaché ce qui craint, car vu l'entrée en gros dévers ça va être sportif ! Effectivement, il faut rentrer à reculons. Je lève tout, et malgré cela le parechoc de la remorque frotte à un moment. En jouant de la suspension du tracteur j'y arrive quand même, mais c'est bien chaud l'histoire ! En 45 minutes c'est vidé. maintenant direction le dépôt. Je tergiverse pas, je prends la route des pétroliers pour rejoindre Brignais. Dans la montée des esses une bagnoles me double juste avant la fin des trois voies, se rabat et ralentit, me cassant mon élan. Putain, encore un prix Nobel ! Je le rattrape plus loin, il se traine à 65 ce blaireau...Je le double sans péril après Mornant, il me klaxonne et fait des appels de phares ! Pfffffff... Il se met à pleuvoir quand j'arrive, je me met au gazole pour les pleins. Ensuite je décroche ma mémère et attèle la pupitre, et juste à ce moment je me prends une radée mémorable ! Je suis trempé, limite je m'en fout vu que je file à la douche après, comme ça le prélavage est fait. En partant à 17h du dépôt je prends des risques pour Lyon. Finalement c'est pas pire, même avec la météo pluvieuse je m'en sort plutôt bien. Je coupe 30 à Bourg pour manger, le Daunat de 11h30 est loin. La pluie cesse lorsque je repart. Après Dôle je commence à chercher un endroit où couper cette nuit. Les parkings sont évidemment saturés, je sors à Arc et Senans sans grand espoir, c'est mort là aussi. Finalement je trouve mon bonheur au péage de Besançon Palente. 8h55 de guidon, je suis content !