FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mars 2021 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Meyzieu
    C'est beau !
    le lac d'Aiguebelette
    le Vercors bien bâché
  • Jeudi 18 Mars 2021
  •  

    C'est vraiment le bon plan parking ici, pas un bruit à part le murmure de la Saône.  Il y a pire !  Juste quand je prenais mon café il y a un gugusse en Dacia qui est passé au ralenti en me regardant bien. Certainement quelqu'un de maniaque car il faisait plein d'essais de freinage. Il voulait peut-être que je vérifie ses feux stop lol...

    Avant de partir je regonfle une dernière fois le pneu,  il est tombé à 4kg cette nuit.

    Je mets 45 minutes pour rejoindre Meyzieu. Du coup comme je suis en avance je vais à la boulangerie Goupil,  comme le renard, pour la mission la plus importante de ce matin,  en l'occurrence café-pain aux Raisins et pains tout court pour midi. C'est donc le coeur léger et l'estomac rempli que je me rend chez mon client. Ici ça vide au pont,  ça ne pinaille pas. En étant le deuxième camion j'en repart à 8h30.

    Borys me confirme mon taf du jour,  et je retourne direction le dépôt pour changer de remorque. Je me fais avoir comme un bleu à Communay,  c'est tout bouché,  conséquence d'un énième accident sur le pont de Chasse,  le pont de la calamité...j'y laisse une petite demi-heure,  ça ne prêtera pas trop à conséquence aujourd'hui.

    Je fais mes pleins plus un lavage tracteur et semi. Claude profite que je sois attelé pour changer la roue avec le pneu crevé, puis je décroche pour reprendre la vieille surbaissée Baude en 4 essieux directionnels. Ça fait une éternité que je l'ai pas trainée !  Allez,  direction le 73, avec une petite coupure de 20 minutes à Aiguebelette. Le temps est pourri,  il tombe une espèce de neige fondue et le vent glacial ne m'incite pas trop à mettre le nez dehors pour profiter du paysage. C'est souvent comme ça ici,  entre les deux montagnes le temps change radicalement !

    J'arrive juste pour la reprise de 13h30 à l'usine. Ici ça va pas trop mal,  le cariste me charge mes 4 caisses en 15 minutes,  le plus long c'est le sanglage. Mon collègue Pierre déboule sur ces entrefaites,  du coup je l'aide pour arrimer les siennes de caisses. Il va pas pouvoir descendre plus bas que Montélimar à cause de l'amplitude,  c'est pas la peine qu'on s'attende.

    Je fais une trente à Valence,  que je mets à profit pour me doucher. Ensuite plus qu'à descendre tranquillement jusqu'à Montpellier où je trouve une place de choix pour me restaurer et dormir.